mercredi 13 août 2008

Daniel Brélaz, le bouddha des Verts, se tape (la cloche à) Pékin


Lausanne, siège du CIO depuis 1915, est bien représentée en Chine ces jours. Quatre de ses municipaux ont fait le déplacement dans un esprit de sacrifice et d'abnégation. Parmi eux, le bouddha des Verts Daniel Brélaz, conseiller national et syndic de la ville. [Éclairage: syndic = maire; bouddha = personnage parvenu à la sagesse et à la connaissance parfaite.] Ce mec pour qui j'avais de l'estime au début de sa carrière politique -- de l'estime, mais pas d'admiration: fallait le voir déambuler en ville, chemise pisseuse flottant au vent, pantalon crado laissant entrevoir le décolleté de ses fesses -- me déçoit de plus en plus par ses paroles et ses actes. Est-ce le destin inéluctable du politicien trop exposé aux feux de la rampe?

Les représentants du canton de Vaud et de Lausanne avaient du saucisson sur leur planche pékinoise. Plaider pour le maintien du régime de défiscalisation offert aux fédérations et organisations sportives internationales installées dans le canton (une floppée). Le bouddha syndic y ajoutait la promotion du premier congrès de l'Union des villes olympiques (devinez où il aura lieu) et celle d'une Fédération internationale des régions vertes (à naître). Beau projet pour la Chine... Brélaz au quotidien 24 H: "La région la plus polluée du monde a le droit de devenir membre pour autant qu'elle veuille s'améliorer." Comme le bouddha a le droit de s'inscrire à WeightWatchers pour commencer un plan de perte de poids lorsque ce sera vraiment trop tard.

Ce sumotori politique qui promeut le respect des ressources de la planète tout en vivant à ce point déséquilibré (lui et sa famille), c'est le curé qui rend tous les jours visite au bordel au lieu de recevoir ces dames à confesse. Et les petites huiles vau
doises qui se précipitent à Pékin pour leurs missions financières, je trouve cela piètre, mesquin et contreproductif (mais je peux me tromper). Il me semble qu'en Chine, ces jours-ci, les nationaux sont focalisés sur le succès de leur opération, et les internationaux sur la compète et les réceptions qui permettent de rencontrer "tout le monde". Surtout pas les médiocres petits et gros Suisses.

|| Ulysse


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