lundi 28 septembre 2009

Les mecs: pas plus agressifs que... les nanas!


Le mâle de l'espèce humaine vient d'entrer dans un siècle de domination féminine croissante et de renversement des valeurs. Pourtant, il n'en a pas encore pris la mesure. Et les femmes non plus! Jeudi dernier, dans son émission hebdomadaire sur 3Sat, Gert Scobel essayait de définir ce changement avec trois invités. Le débat était un peu poussif, à mon gré, peut-être parce que nous manquons d'études précises sur le sujet.
Titus, célèbre gorille à dos argenté, est mort
de vieillesse à l'âge de 35 ans, le 14 septembre dernier
au Parc national des Volcans, Rwanda. (Photo Afp.)
Exemple. Comment définir l'homme, le mâle? [La langue française est encore incapable de distinguer l'homme=être-humain dans sa globalité de l'homme=mâle-de-l'espèce par des termes plus précis: voyez l'indigence de notre langue et de nos penseurs!] Donc, un mec c'est quoi? On vous répondra: tout ce qui ne s'identifie pas au féminin (et aussi, sous-entendu, à l'homosexualité). Il se profile par l'esprit (culture) alors que la femme est plus proche de l'instinct (nature). Il produit et bâtit; elle consomme. Il protège, domine, conquiert et tue; elle donne vie, nourrit et élève et soigne. On connaît la chanson... Heureusement, l'homme s'affirme aussi dans son contraire. Il est excellent cuisinier, 3 étoiles ou dans une cantine scolaire. Il est infirmier. Très utile jardinier d'enfants (surtout pour ceux auxquels manque un père). Et ainsi de suite.

Privé d'un titre à l'US Open. (Photo Reuters.)
On prétend généralement que l'agressivité et la violence appartiennent au genre masculin. La preuve statistique: plus de 80% des attaques contre les personnes ou les biens sont commises par des hommes. A l'Université de Magdebourg, une étude sur ce phénomène a pourtant révélé que l'agressivité des femmes est égale à celle des hommes. Mais elle s'exprime différemment (ce que constatent la plupart des maris et des frères). "Nous n'avons pas trouvé de différence entre le potentiel d'agressivité féminin ou masculin," déclare la chercheuse Sylvia Richter. Mais les structures patriarcales ont encouragé l'homme à conquérir et dominer par la force; et la société tolère bien la violence mâle, elle l'encourage et l'impose dans certaines situations. Tandis qu'elle a forcé les femmes à régler les conflits par d'autres moyens. Mais tout change...
Lui: l'arbitre des élégances florentin Stefano Tronchi, style editor de T,
supplément du New York Times, un magazine
dirigé, dit-on,
par la mafia gay. Pourtant il porte aussi un pantalon. (Photo: The Sartorialist.)

Ulysse

1 commentaire:

Marc-Henri a dit…

L'homme nouveau: laisser tomber l'agressivité, d'accord. Puis cultiver le sauvage en soi, cesser de s'épiler et manucurer (moralement aussi). Et comme le gorille, manifester sa détermination sans cruauté.