dimanche 31 octobre 2010

Tatouages, culturisme extrême et minikini


Halloween ce soir: célébration de l'horreur qui nous vient des pays anglo-saxons, gros exportateurs de réjouissances marchandisées. Les enfants se masquent pour aller mendier. Ici on se désape pour gagner; et c'est tout aussi effrayant.


Opération de bronzage au rouleau pour rendre un concurrent présentable lors d'une compétition de bodybuilding dans la catégorie amateurs. A droite: Thomas Benagli, culturiste pro, parfaitement affûté pour affronter une compète au plus haut niveau. Afin d'atteindre cet aspect de vivisection, d'autopsie médico-illégale, l'athlète se sèche durant la dernière étape de son entraînement. Il doit perdre la graisse qui recouvre ses muscles pour les mettre encore plus en évidence et éliminer l'eau sous-cutanée. Cette phase dure plusieurs semaines durant lesquelles il se prive de glucides et de liquide tout en poursuivant un programme hallucinant d'exercices. Son comportement change à cause de la torture physique et morale; il devient agressif, dépressif, lunatique. Certains mecs vont jusqu'à se priver totalement de liquide pendant les derniers jours. D'autres ne tiennent pas le coup et bousillent des mois d'efforts.

C'est le soir avant la compétition, alors que les athlètes étaient réunis pour la répétition, qu'Arnold Schwarzenegger (gros consommateur de stéroïdes "lorsqu'ils étaient légaux") sapait habilement le moral de ses principaux adversaires. Le futur gouverneur de Californie entamait une conversation amicale dans laquelle il glissait des peaux de bananes pour les déstabiliser. Les gars passaient une mauvaise nuit et perdaient des points durant l'épreuve.

Mariage du tatouage et du minikini sur la voie publique. Ci-dessus: Páll Logason, halterophile islandais.


André

1 commentaire:

Sam a dit…

Je n'aime pas les bodys builder parce qu'ils sont trop massifs. Pardon si c'est impoli, juste ma façon de voire.