mardi 18 octobre 2011

L'impudeur : pour chercher la vérité ou rajouter au mensonge?



Lors de la Folsom Street Fair de San Francisco, les adultes consentants ont carte blanche pour se balader dans l'accoutrement qui leur plaît et montrer leurs fesses ou leurs roustons si tel est leur bon plaisir. C'était le sujet de la note du 9 octobre: Vivre ouvertement la sauvagerie sexuelle aujourd'hui? (cliquez). Les commentaires fort intéressants d'Erich Pereres et de Damstounet ont enrichi le débat -- je vous les recommande.




Nous nous trouvons dans une société qui a passé d'un excès à l'autre, résume Erich. Mais se posent des questions comme: n'est-ce pas le retour normal du pendule? Ou: ceux qui demandent des espaces publics de liberté n'y ont-ils pas droit? La nudité partagée nous amène-t-elle à plus d'honnêteté?

Nos sociétés balancent entre les excès de répression et les excès d'impudeur commerciale. Nous manquons d'initiation ou d'éducation intelligente en ce qui concerne l'expression de notre érotisme inné. Alors qu'une pornographie fabriquée par des bourrins, déborde de partout. Vive le porno truculent ou, au contraire, flirtant avec l'art érotique! À bas la production industrielle!

Dans les années soixante du siècle précédent, j'ai eu la possibilité de voyager en Afrique noire et de rencontrer des gens qui vivaient encore nus ou presque -- suivant les occasions, fêtes ou activités aux champs. C'était harmonieux, fondé sur des coutumes ancrées depuis longtemps. Tandis que les sauvages d'aujourd'hui improvisent sans ligne de conduite. Sauf dans des espaces privilégiés comme le rassemblement du Burning Man qui attire des personnes partageant un goût de l'expression personnelle élevée à un niveau artistique et ludique remarquable. Folsom, à côté, est juste un défoulement égocentré.

André -- Photos de Folsom 2011 par Biron.

10 commentaires:

Unknown a dit…

Retrouvons un peu notre histoire.

La religion a mis à mal la sexualité en dehors de l'acte reproducteur, mais aussi interdit l'homosexualité; quoique les prêtres s'embrassaient sur la bouche. D'autre par les nonnes étainet de piètres éducatrices des jeunes filles dans l'acte de bonté et la pédérastie était un acte notoire chez les prêtes envers les jeunes benjamins des familles.

D'autre part le système de caste permettait aux nobles de se montrer nu fasse à ses valets, et que le roi se montre nu fasse aux nobles et religieux.

la séparation de l'église et de l'état brutale a permis de casser ces excès contre la sexualité et l'érotisme l'accompagnant, ce qui a conduit à l'excès inverse, puisque la frontière du bien et du mal, s'en est retrouver bien différente. Cela a ammené à ce que l'on a appellé la libération sexuelles babacool, ou tout le monde voulait vivre nu et se faire des mégas partouzes avec le calumet du hachich. L'extrème à l'autre.

L'époque baba n'a pas survécu car trop violente dans l'autre extrème. Vous remarquerez que de nombreux hippies sont revenue au service costume cravate, et qu'ils n'ont pas proposer à leur enfants de refaire comme eux.

Ce que l'on voit actuellement, c'est la volonté d'essayer de faire durée une époque révolue et qui a montré largement ses limites, soit par des babacool à l'âge de la retraite, ou de personnes adeptent du naturisme par peur que leurs enfants ne soit pas à l'aise dans la sexualité par peur de l'érotisme. Beaucoup d'ados naturistes se mettent la serviette quand vient la puberté.

On peut aussi voir des differences, ces expositions en pleins air, donc sur l'espace public se retrouvent souvent dans des pays anglo saxons, là ou le religieux avec tout ses paradoxes est plus présent qu'en France. En France ou on ferait plus ce genre d'xpositiondans des musées, rappelons nous du photographe américain qui eut une expo à Paris récement sur le thème de la jeunesse américaine, sexe, violence, flingue et drogue et dont la polémique fut de savoir si elle devait être interdite aux moins de 18ans ( de mémoire).

On pourrait remonter aussu le temps et parler de nos ancêtres les gaulois qui bataillais nus, ou de la sexualité castée et non castrée des grecs et romains. Ou plus proche de nous des finlandais pratiquant le sauna nue, alors qu'en France on le fait fait avec serviette. Toutes ces différences sont issus de cultures et origines bien différentes que nous véhiculons inconsciement et que nous transformons en coutume.

En somme l'érotisme peut être liée ou opposé au sexe ou au classes sociales en fonction de l'histoire et des cultures au travers des coutumes. Celles çi sont et restent subjectives et changeantes avec le temps.

Mais il reste une chose c'est que nous sommes ici en france dans un pays de liberté où l'on peut vivre comme on veut dans son espace privée. Et dont l'espace public doit respecter une certaine pudeur pour maintenir la stabilité psychologique du groupe du fait de l'histoire et de la culture.

D'où imposer à la majorité quelque chose est mal venu car on peut très bien vivre en le faisant chez soit ou en exposant dans des lieux consacrées. Ce qui en soit le faire en place public montrerait un mal être de s'assumer dans ses pratiques.

Le cas particulier de l'homosexualité par la Gaypride reste par contre d'un autre ordre, celle de l'oppression sur une minorité sur la place public au sujet de leur penchant homosexuel. On n'a jamais tabassé ou insulté quelqu'un parce qu'il couchait avec plusieurs personnes en même temps, ou qu'il avait des pratiques hors normes. Sauf dans le cas de l'homosexualité surtout masculine.

Unknown a dit…

Donc pour répondre plus précisément sur le lieux cité dans cet article. La Californie est un lieux ou se cotoie les extrèmes. Ou l'apparence joue énormément, pensez à ceux qui sont bronzés beaux et musclées, ceux qui se font faire seins, lèvres, lifting et cela quelque soit les couches de la société en fonction de son pognon.
Il ne faut pas oublier que les USA bien qu'en apparence un pays ouvert à la liberté est au fond de lui un pays très conservateur, d'où ce type de paradoxe qui peut aussi bien exprimer un mal être chez certains participants, ou une envie de bouger les lignes culturelles chez les autres. Mais bon se ne sont pas des pratiques interdites dans ce pays, d'où bouger les lignes ne semble pas une vraie raison en soi

unnu a dit…

l'impudeur pour se chercher simplement, je me met à nu, je n'ai rien à cacher, face à une société de camouflage et de paraitre, mon corps nu exprime la transparence, milite pour une image de clarté.
En rajoutant des costumes qui mettent encore plus les zones érogènes, je passe à la provocation, à la revendication, je manifeste contre les exès mensongés des images de manequins et autres créatures de rêves que me proposent les marchants de fastsexes. Je fais ma cuisine maison, gouteuse et savoureuses.
Mais je lutte aussi contre tous les peines à jouir qui nient la sexualité humaine pour en faire des anges (la chasteté au lieu de faire des êtres purs à toujours dérivé vers la perversité).
Et bizarement dans les yeux des frustrées qui recoivent le message visuel de ma nudité fantasque je deviens un être de mensonge qui pervertit la nature humaine faussement perçus comme naturellement bonne.

Anonyme a dit…

" Ce que l'on voit actuellement, c'est la volonté d'essayer de faire durée une époque révolue et qui a montré largement ses limites, soit par des babacool à l'âge de la retraite, ou de personnes adeptent du naturisme par peur que leurs enfants ne soit pas à l'aise dans la sexualité par peur de l'érotisme. "

Moi ce que je vois surtout c'est qu'on est face à des cinquantenaires ou soixantenaires vieillissants sans aucune imagination qui s'accrochent, tels des apparatchiks, à leurs privilèges et à un système en faillite complète en reniant totalement et iniquement leurs idéaux d'antan, et qui refusent obstinément toute évolution, trop angoissés qu'ils sont de perdre leur pouvoir et/ou leur situation. Et ceci, tant dans les cercles du pouvoir que dans les plus " basses " classes sociales.

Tandis que les jeunes luttent et essayent de conquérir leur place dans un Monde qui n'a aucune perspective d'avenir à offrir pour leur génération ni pour aucune autre d'ailleurs, ne veut pas d'eux, n'a aucun sens du long terme ni de l'Histoire et n'a strictement rien de nouveau à proposer, simplement de faire comme on a toujours fait. En ce sens, les comparaisons avec les années 60 sont flagrantes même si le contexte est quelque peu différent. Les mêmes processus sont, une fois de plus, à l'œuvre.

" ou de personnes adeptent du naturisme par peur que leurs enfants ne soit pas à l'aise dans la sexualité par peur de l'érotisme. "

Mon observation est quelque peu différente de la vôtre. Ce que je constate plutôt, pour ma part, c'est une incompréhension, une gêne voire une angoisse face à la sexualité du " mineur ". Les inquiétudes face à la possibilité de choquer les jeunes, plus particulièrement au niveau du corps et de la sexualité n'ont jamais été aussi fortes que durant la décennie 1996-2008 (avec les sempiternels débats et cris d'orfraie sur ladite " protection de l'enfant " et les limites à poser à ses libertés (au mineur ndlr). Sans pour autant consulter ledit " enfant " sur des mesures qu'ils le concerne au premier chef. Ça n'a rien de baba-cool ça, ni de démocratique non plus, soit-dit en passant.

Faut croire qu'à 13 ans ou 15 ans, t'es assez vieux pour être arrêté et emprisonné mais pas assez pour voter et encore moins pour avoir ton mot à dire sur ton propre corps ainsi que sur ta sexualité sic.

Les années 70 mettaient, au contraire, l'accent sur l'acceptation du corps et de la sexualité et ce, à tout âge. On parlait non pas comme aujourd'hui de " protection de l'enfant " mais de " liberté (en particulier sexuelle) du mineur ".

Notre époque n'a rien de baba-cool, elle est au contraire profondément névrosée et inquiète face à tous les bouleversements en cours qui viennent chambouler, depuis quelques années, toutes les certitudes acquises dans de multiples domaines au cours de la précédente décennie voire depuis les années 90.

Ceux qui sont incapables de le voir ont - pardonnez-moi l'expression - de la merde dans les yeux je crois...

" Beaucoup d'ados naturistes se mettent la serviette quand vient la puberté. "

Et beaucoup d'autres découvrent l'acceptation de leur propre corps alors que le milieu familial était loin de s'y prêter. Comme votre serviteur ! ;)

" Ce qui en soit le faire en place public montrerait un mal être de s'assumer dans ses pratiques. "

Ceci est votre interprétation subjective et il serait de bon ton, je crois ;), de le préciser. On peut aussi le voir comme une volonté de partir à l'aventure, de repousser les limites communément admises et de ressentir le frisson du risque. Tel le sexe sur les aires de repos par exemple. Et aussi comme une insatisfaction à accepter de vivre dans des cadres que d'autres ont choisit pour nous auparavant alors qu'on n'a absolument rien demandé.

Anonyme a dit…

En ce sens, il n'y a pas mal-être à s'assumer mais mal-être à accepter de vivre dans des limites que d'autres ont tracé pour chacun de nous ainsi que pour nous tous, ce qui est fort différemment, me semble-t-il.

Le mal-être à s'assumer serait plutôt (à mon avis) du côté de ceux qui ressentent le besoin de s'exhiber (ou quoi que ce soit d'autre) mais ne le feront jamais, de peur du qu'en dira-t-on. İl me semble qu'il faut bien plus de courage et d'audace pour sortir à poil dans la rue (quand bien même ce serait permis par la loi) qu'à rester " tranquillement " terré chez-soi, seul, avec ses fantasmes qu'on n'aura jamais le courage de réaliser.

Et ça, c'est vraiment triste !

Anonyme a dit…

" On n'a jamais tabassé ou insulté quelqu'un parce qu'il couchait avec plusieurs personnes en même temps, ou qu'il avait des pratiques hors normes. Sauf dans le cas de l'homosexualité surtout masculine. "

İnutile d'aller jusqu'à la violence physique pour ostraciser un individu ou un groupe d'individus, quelques paroles ou un simple regard suffisent...

On peut aussi purement et simplement nier votre existence au lieu de vous persécuter, comme ce fut le cas pour les lesbiennes pendant si longtemps...

Et ça n'en n'est pas moins éprouvant...

Demandez-leur...

Unknown a dit…

"Ceci est votre interprétation subjective et il serait de bon ton, je crois ;), de le préciser."

Pas aussi subjective, car vaut mieux lire l'ensemble du texte

"On peut aussi le voir comme une volonté de partir à l'aventure, de repousser les limites communément admises et de ressentir le frisson du risque."

C'est ainsi que fonctionne la jeunesse et ceux qui sur le tard veulent affronter leurs angoisses

"Tel le sexe sur les aires de repos par exemple. Et aussi comme une insatisfaction à accepter de vivre dans des cadres que d'autres ont choisit pour nous auparavant alors qu'on n'a absolument rien demandé."

Non, le but du jeu est de provoquer, choquer la majorité qui serait contre. Si vous le faisiez dans un lieux prévus à cet effet, il n'y a plus de risque, plus de fantasme. Exemple vu et vécu: Un curé peut être choqué par un simple baiser entre un homme et une femme dans une église. Pourtant il fait partie de la minorité et on lui impose ce spectacle.

Pour au final dépasser les limites, c'est aussi dépasser les siènnes, pour dépasser sa non assurance et donc mieux s'assumer. Pour ensuite, non pas se faire discret, mais avoir du respect pour l'autre, pour celui qui n'a pas forcément la même expérience de vie.

"İnutile d'aller jusqu'à la violence physique pour ostraciser un individu ou un groupe d'individus, quelques paroles ou un simple regard suffisent...

On peut aussi purement et simplement nier votre existence au lieu de vous persécuter, comme ce fut le cas pour les lesbiennes pendant si longtemps..."

Tiens je me revois ados. Pour au final comprendre que ce qui ne vous tue pas vous renforce. Pour comprendre que je peux faire ce que veux chez moi et que l'avis des autres, on peut s'en balancer quand on le souhaite. L'ignorance fasse à une insulte est une arme bien plus performante, car on montre que psychologiquement on est plus fort que l'autre

Anonyme a dit…

" Pas aussi subjective, car vaut mieux lire l'ensemble du texte "

bien di lol ms je maintient : jtrouv ksa manke de nuance a mon gou, ms bon, je ne voudrais pa imposé mes normes... lol

" C'est ainsi que fonctionne la jeunesse et ceux qui sur le tard veulent affronter leurs angoisses "

ya pa daje pr afronté les angoiss... ni pr en avr d'ailleurs... lol

" Non, le but du jeu est de provoquer, choquer la majorité qui serait contre. "

nn pa nécessairement, sa peu tètre interprété comme une invitation a participé. ya kan meme une prise de riske dedans osi car on ne sait jms sur ki ou koi on va tombé lol

" Un curé peut être choqué par un simple baiser entre un homme et une femme dans une église. Pourtant il fait partie de la minorité et on lui impose ce spectacle. "

nn il y assiste simplement ms il peu SE SENTIR imposé, ski è très différent. la bulle kil a mi en place autour de lui pr se protégé, le séparé des autres, du monde, des aspects de l'existence ki le dérange et kil ne peu controlé, tt a cou, éclate. il se retrouve qq par san défense, vulnérable et le ressen dc come une agression, sans comprendre ke se sentiment nè ke subjectif et n'a pa nécessairement de réalité. en réalité, sè son étroitesse d'esprit ki laura condamné. le couple ni verra en loccurence pa forcément de mal, juste une expression d'amour.

" avoir du respect pour l'autre, pour celui qui n'a pas forcément la même expérience de vie "

au pri dsa propre identité kan bien mm elle entre en contradiction avc les normes ou plutau certaines norme sociale ?

" L'ignorance fasse à une insulte est une arme bien plus performante, car on montre que psychologiquement on est plus fort que l'autre "

nn, la vs zète + fort ke vs meme ms pa + fort ke lautre.

lignorance, l'indifférence peuve être pfs osi de la lacheté et de lipocrisie. le courage peu osi résidé ds le fait de répondre intelligemment a son " adversair " voir + généralement de le fair tair dune manièr ou d'un autre, en disant par ex. tt simplement " NON ".

La, vs navé pa seulement résisté en vs mm ms vs avé de surcroit chanjé les choses ! ds la réalité ! et pa seulement ds votre intériorité ! dc l'efficacité est double, en loccurence.

certe, ce faisant, vs reconnaissez - a vos yeu, tt autant ka ceu d'autrui - lexistence de l'autre et reconnaissez son attitude ms sè osi le propre dune vie en société...

Unknown a dit…

Je ne comprends pas une grande part de votre message. Pourriez vous le reformuler de manière plus explicite.

Du reste dans le peu que j'ai pu comprendre. Oui l'ignorance est l'arme la plus forte contre l'insulte et la bêtise humaine, nombreux que l'on soit parents, hétéro ou homo l'utilisons. Après essayer de répondre par non, ou de l'expliquer de manière raisonner, c'est croire qu'a l'insulte existe une possibilité de faire réfléchir l'autre. Je vous dirais que dans mon expérience répondre à la provocation permet à l'autre de provoquer encore plus. De toute façon l'insulte est la dernière arme de l'imbécile ou de celui qui n'a plus d'argument, donc pas besoin de chercher à lui expliquer

Et quand je parlais de traiter de ses angoisses je parlais de la jeunesse, mais aussi de l'âge plus mur et mur( dixit " sur le tard")

André a dit…

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