jeudi 28 février 2013

Oindre la bite d'un saint homme: un rituel qui produit des miracles

Vous avez dit "contre nature"? (2)

Camarades lecteurs, vous en avez probablement raz les couilles, comme moi, d'entendre parler du caractère sacré du mariage ou des actes contre nature. Et de lire les nouvelles qui tombent chaque jours sur ce sujet enculé. Exemples: l'Église anglicane (fondée en 1530 parce que le pape refusait d'annuler le mariage d'Henri VIII désireux d'épouser sa maîtresse qu'il fit ensuite décapiter pour adultère) proteste contre la redéfinition du mariage; un pasteur noir sud-africain explique sur sa page Fessebouc que Dieu a poussé Pistorious à tuer son amie parce que l'athlète avait enregistré une vidéo de soutien aux jeunes gays.

Il y a peu, j'ai évoqué le rituel de succion des tétons chez le Celtes. Voici le récit d'une autre coutume contre nature qui nous vient de l'Inde. Au début du siècle dernier, le gourou Dadaji Dhuniwala produisait des miracles dans la vie de nombreux fidèles accourus au bord de la rivière Narmada où il se tenait complètement nu. Espérant la naissance d'un héritier mâle, une réconciliation conjugale ou un gain d'argent, les pélerins pratiquaient le lingam puja, l'onction du phallus. Ils n'avaient pas besoin de lui expliquer leur requête car Dhuniwala s'en foutait. On s'agenouillait devant lui et, dès qu'il en avait donné l'autorisation, on lavait sa bite dressée avec un peu d'eau et de lait avant de l'oindre en la recouvrant d'onguents odorants. Un feu sacré (dhuni) brûlait continuellement à côté du gourou.


Ce feu, jamais éteint dit-on, brûle encore près de la tombe de Dadaji Dhuniwala qui est devenue un lieu de pèlerinage. Les Indiens s'y rendent par milliers pour obtenir les mêmes avantages que de son vivant. Ils se prosternent devant l'autel surmonté d'un portrait du gourou assis en tailleur, sa bite gonflée bien en évidence.


Un jeune sadhou en quête d'un maître a raconté comment il avait rencontré Dadaji Dhuniwala. Tel le philosophe Diogène -- qui évitait la tentation en se branlant dans les rues d'Athènes et regrettait "Ah, si l'on pouvait faire disparaître la faim en se frottant le ventre!" -- le gourou indien était assis sous un arbre et se paluchait en présence des pèlerins. Le jeune sadhou en fut choqué. Pourtant il sut qu'il avait trouvé son maître, resta près de lui, devenant le Petit Dadaji. Il vécut nu avec deux autres condisciples. Petit Dadadji garda toute sa vie une allure et une bite d'adolescent. À ceux qui se moquaient de lui et lui demandaient s'il n'était pas gêné de se montrer ainsi devant les femmes, il répondait: "Si je couvrais ma nudité, cela voudrait dire que j'aurais honte de Dieu qui m'a créé..."

Un autre sadhou qui parcourait le pays allant d'un ashram à l'autre vint rendre visite à Dadaji Dhuniwala. Il le trouva en train de faire joujou avec sa bite alors qu'un disciple massait ses pieds et ses jambes. "Je viens d'entendre un sermon intéressant," dit-il au saint homme. "Oui, et de quoi s'agissait-il ?" "Du célibat," répondit le sadhou. "Probablement un nouveau remède," rétorqua Dadaji Dhuniwala, "mais nous n'en avons pas ici."

André

1 commentaire:

Unknown a dit…

Hello Andre, I know this story well. I use Dhuniwala's name in my email address...I first discovered his story from "The International Nath Order". Take care, my brother. Keith McPherson