mercredi 20 mars 2013

Les mains au paquet, parce que les bonbons collent au fond du sac





Quels supplices devons-nous pas endurer, nous les hommes, lorsque cela grattouille! Les sportifs remédient immédiatement à la situation. Rien ne doit les distraire. À moins d'avoir été élevé dans les pays du Sud, le mâle occidental ne peut pas les imiter. À choix: un très discret billard de poche. Ou se retirer dans un coin sombre. Sinon respirer à travers la zone attaquée: méthode que l'on enseigne en yoga et en méditation (durant laquelle il ne faut pas broncher), aussi valable pour le bout du nez. Cela diminue la fixation de la pensée à cet endroit.


Secourable: la main du soigneur.









3 commentaires:

boxerboy a dit…

Ca vous chatouille ou ça vous grattouille ?

Philippe a dit…

...soyons francs: cette manoeuvre plus ou moins discrète ne vise pas seulement à ôter un désagrément... mais le plus souvent à apporter un agrément sensible à votre journée !
En tout cas, ce fut longtemps le cas pour moi, qui me retrouvait régulièrement avec un trou de belle dimension dans la poche de ma salopette d'apprenti... J'ai ainsi le souvenir de caresses sublimes, jusqu'au bord de l'explosion, face à certains clients... Et de coins d'établis particulièrement lustrés... Ah qui dira le plaisir éprouvé et donné par cet animal chaud qui se dresse dans votre main, à l'insu de tous... puis retourne se lover lourdement et paresseusement entre vos cuisses ? (...parfois un peu mouillé, il est vrai... mais le mouchoir n'est pas loin ! )...
Mouillait-il aussi parfois le beau coiffeur qui appuyait posément son bas-ventre sur le coin de l'accoudoir où reposait ma main ?... Je ne sais pas. Mais je souviens qu'il aimait me voir venir très tôt ou très tard, quand les clients étaient rares... Et que moi, j'avais les cheveux qui poussaient très rapidement, à l'époque... !

Belles Pâques à tous !

André a dit…

Splendide ton récit, Philippe! Je suis sûr qu'il fait remonter beaucoup de souvenirs. Cela me rappelle un masseur qui appuyait son paquet contre mon bras dépassant légèrement et volontairement de la table. C'était un gars costaud, un cycliste sur piste (il lui manquait une dent suite à une chute), un vrai casse-coup qui opérait torse nu et se penchait beaucoup sur moi laissant tomber des gouttes de transpiration. Et moi je respirais profondément pour retenir une érection! On ne me croira pas: j'étais un jeune mec bien élevé; et pas encore au fait des usages dans le monde interlope des gens qui naviguent entre les rives -- pour des raisons personnelles ou professionnelles. En arrivant au sauna (qui n'était pas "gay", seuls l'étaient une partie des clients et le mot gay était inconnu), je le voyais flirter avec la caissière...

Philippe, si tu as d'autres récits à partager avec nous, tu es le bienvenu!
D'autres lecteurs aussi. Tu peux m'atteindre par l'adresse courriel (un clic sur ma photo) et je rassemblerai ces aventures en un beau texte. Merci!