vendredi 24 mai 2013

Les burettes, ces cloches qui pendent au beffroi de nos jambes







Les couilles. Elles nous accompagnent toute la vie, figurent au coeur de notre identité et à la source de notre plaisir sensuel et ardent; elles nous créent aussi beaucoup d'embarras lorsqu'elles s'entortillent ou encaissent de mauvais coups. Positionnées en retrait, elles remplissent leur devoir d'irrigation vitale avec humilité, conscientes qu'elles paraissent laides dans certaines situations, alors qu'elles sont excitantes et voluptueuses dans d'autres. Beaucoup de femmes et d'hommes ne leur accordent pas trop d'attention visuelle tout en appréciant leurs services. La beauté, on le sait, est dans les yeux de celle ou celui qui sait regarder. Leur propriétaire (ou esclave) ne les voit pas trop non plus, mais il les sent -- oui, l'odeur aussi parfois.

Les respecte-t-il et les aime-t-il, ou les considère-t-il uniquement comme un instrument indispensable? Elles méritent -- les couilles des hommes aimés et les nôtres -- un très ardent respect. Une partie de notre identité jaillit de leur source, identité chevaleresque, créative, sachant mener des combats courageux en faveur de nobles causes. Le besoin de satisfaction rapide, de vidange qu'on leur attribue ne vient pas d'elles. Il est la résultante de frustrations sans rapport avec la sexualité. De même que la brutalité sexuelle et le viol. Pourtant, dans leur sapience, les burettes contribuent à notre délivrance lorsque nous sommes irritables, filandreux ou insomniaques... Le monde entier a érigé des monuments plus ou moins déguisés au phallus; pourquoi en voit-on si peu dressés en l'honneur des burnes. Il devrait y en avoir le double...














3 commentaires:

Anonyme a dit…

Quel magnifique florilège de burnes ... Merci André ! Un vrai plaisir des yeux !

RPH a dit…

Je veux les mêmes...

Morphéus Dark a dit…

on me dit bien proportionné de la queue et des burnes cet article est un plaisir, surtout quand on goute au nectar divin que produisent ces distilleries