vendredi 7 février 2014

Avoir du poil au cul -- ailleurs aussi -- c'est devenir adulte




Est-ce la faute à l'éducation? Une majorité des Occidentaux considère encore son cul uniquement comme l'organe excréteur. Je ne sais pas ce qu'il en est ailleurs; cela doit dépendre du point de vue des mères sur la propreté. L'utilisation du mot caca peut signifier victoire, tu as fait! ou saleté honteuse... Le trou de balle d'un petit, zone de passage entre ses tripes et le monde extérieur, est un des lieux où il découvre sa puissance. Il peut retenir ou pousser, obéir aux parents ou les faire... chier à attendre. S'ils ne le pressent pas trop, il peut ressentir le plaisir du passage, comme celui de la rétention et le soulagement qui suit l'expulsion. Tout cela stimule une zone érogène qui deviendra importante plus tard -- ou sera désavouée. L'enfant traverse aussi une période durant laquelle il considère le bronze qu'il vient de couler comme une partie de son corps qu'il va perdre, mais qu'il peut échanger contre de l'amour parental.



Alors, lieu du plaisir défendu ou zone érogène dont on apprend à gérer les moments embarrassants en les équilibrant avec de très excitants? Lieu de combats familiaux autour du pot, ou zone de transition vers "un niveau affectif plus complexe", comme l'expriment les éducateurs éclairés?

Et encore: lieu de construction de l'âme troublée des homophobes? On se le demande. Et leur rappelle qu'ils pourraient étendre leur haine aux hétéros -- de plus en plus nombreux -- qui ont (re)découvert les plaisirs de l'amour côté rectum (c'est au verso). Ajouter enfin (mais saurons-ils comprendre?) que leur système vocal est parfois plus chargé de merde que leur pauvre anus.

Il nous faut beaucoup de patience pour les supporter. Et de poil au cul pour devenir sourds à leur haine. Le poil, c'est ce qu'on acquiert en devenant adulte.

André





Comment un homme...

regagne son aspect sauvage naturel, et...

le perd avec trop de muscle.

3 commentaires:

François a dit…

Mon opinion: les hommes ont peur d'être ou de devenir gays parce qu'ils sentent que l'hétérosexualité est fragile. A cause de l'intolérance ils pensent que le moindre écart en paroles ou en acte peut leur faire perdre leur réputation virile, d'être du bon côté de la barrière. Un homme qui tient un autre homme par l'épaule pour lui montrer sa sympathie lors d'un deuil pourrait tout de suite être jugé. Les femmes disposent d'une plus grande marge de manoeuvre. C'est pourquoi elles sont en général moins fragiles dans ce domaine. Et les lesbiennes font moins peur, elles ne sont pas sodomites comme la plupart d'entre nous.

eduardo a dit…

fuck great i love your posts with hairy muscle asses fuckable nothig better than a male furry butt
say dude who has the hairiest butt Arabs or Latinos?

hdeluxe a dit…

Enfin du poil ;o)