mercredi 18 juin 2014

L'homme est un ours pour... et le miel un moyen de l'apprivoiser



Plaute, vers 200 av. notre ère, écrit dans La Comédie des Ânes que l'homme est un loup pour l'homme (Homo homini lupus). Nombre d'auteurs ont repris la rengaine, de Rabelais à Rousseau. Le Canadien Serge Bouchard y a ajouté son grain de sel: "L'homme est un loup pour l'homme, ce qui, vous en conviendrez, n'est pas très gentil pour le loup." Première remarque: la langue française, dans sa pauvreté et son machisme primaire, ne distingue pas encore l'homme (le mâle) de l'être humain (Mensch en allemand). La femme, l'une des deux composantes de l'humanité, est-elle une louve pour les femmes, ou les grands méchants loups sont-ils uniquement des mecs? Deuxième remarque: à force de reprendre cette idée d'hostilité de tous envers tous, on finit par croire qu'il s'agit d'une vérité universelle contre laquelle personne n'y peut rien. C'est ainsi que se perpétue le mal, alors que le bien est aussi à notre portée et qu'il est beaucoup plus avantageux pour notre coeur, notre corps et l'économie mondiale. (Moins de guerres, moins d'impôts. Moins de divorces, moins de dettes, moins d'enfants malheureux. Ce qui n'empêche pas de mener une vie sexuelle et sentimentale variée si l'on accepte d'être moins possessif/ve.)



C'est pourquoi je propose de modifier le dicton en homo homini ursus, l'être humain est un ours pour son semblable [non! homo n'a rien à voir avec une orientation quelconque]. L'ours est ambivalent dans sa relation à autrui. On peut l'amadouer avec du miel. Le loup, lui, oublie momentanément de vous bouffer si vous lui présentez un gros morceau de viande fraîche avec un os, mais cela aiguise sa faim...






Passons aux ours que nous aimons caresser dans le sens du poil. Ceux qui sont tour à tour nounours ou grogneurs, qui jouent des dents et des griffes sans les planter, du museau et de la langue sans retenue. Ils pourraient devenir le modèle d'une société plus saine: combatifs lorsqu'il le faut, mais pas agressifs. Capables de faire régner un esprit démocratique, c'est-à-dire où l'on respecte l'égalité sans avoir besoin d'uniformité. Où l'on lutte lorsque cela paraît nécessaire, mais à mains nues (sans armes mortelles) et à coups de discours vrais, sans langue de bois. Où l'on se roule et se coule dans un corps à corps selon son instinct de l'instant, sans préjugé sur le choix du sexe du partenaire. Comment y parvenir? Chasser les idées négatives qui nous rongent les tripes (après les avoir analysées avec respect envers soi-même), mieux choisir notre entourage quand c'est possible et, surtout, explorer de nouvelles attitudes, de nouvelles occupations, de nouveaux modes d'existence. Mettre plus de miel dans notre vie, du miel poivré, du miel parsemé de sel marin (essayez sur une tartine!), du miel parfumé de toutes sortes d'essences. Sénèque, né au début du premier siècle de notre ère, faisait la navette entre Cordoue et Rome. Il a écrit: "C'est pendant l'orage qu'on connaît le pilote." Il a aussi remarqué: "L'être humain est un sujet sacré pour l'être humain."

André


4 commentaires:

Anonyme a dit…

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Anonyme a dit…

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Xersex a dit…

L'être humain est un sujet sacré pour l'être humain."

ou du moins il devrait être

Anonyme a dit…

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