samedi 31 janvier 2015

Le nouvel ordre racial aux États-Unis : Blancs en esclavage




Dans son nouveau roman Michel Houellebecq annonce le ralliement de la France à un gouvernement d'inspiration musulmane. Ce qu'il ne voit pas, dans sa vision franco-française étroite, c'est que Washington prend les devants sur Paris avec une révolution beaucoup plus futée: 150 ans après l'abolition de l'esclavage, Barack Hussein Obama le réinstaure. Et l'économie américaine atteint des sommets, envoyant définitivement la Chine au tapis.



Pendant ce temps, le nouveau gouvernement français -- qui n'a toujours pas de pétrole ni d'idées -- coule le pays au niveau du Zimbabwe. Quelle est l'astuce d'Obama? Durant les 250 ans qu'a duré l'esclavage des Noirs aux U.S.A., l'économie a bénéficié d'une main d'oeuvre gratuite qui a enrichi les États du Sud. Mais tout le pays en a profité. En réduisant la population blanche à la servitude, Obama peut rapatrier  l'industrie qui avait émigré là où les salaires étaient plus bas. Désormais, les voitures américaines sont moins chères que les coréennes, H&M et Ikea se fournissent uniquement aux États-Unis. Les plages et les bordels thaïlandais sont désertés. Le monde entier se rince au champagne californien.




Les esclaves participent aussi aux divertissements du peuple. Ici, ils sont lâchés sur l'arène du rodéo où ils remplacent les veaux que l'on doit attraper au lasso.




Ce Blanc s'est introduit dans un espace réservé aux Noirs. Il est capturé et envoyé au vétérinaire qui va le castrer. Il sera revendu comme domestique au service d'une patronne.



Les fuyards sont punis et utilisés dans des compétitions où ils courent à la place des lévriers.



André

mercredi 28 janvier 2015

Mettre de jeunes bites en évidence: deux époques, deux manières





Dans les années 1930, le photographe amateur (de jeunes prolétaires bien membrés) Montague Glover a capté le dard vigoureux de son amant Ralph, sous tous les angles.


Après les bites torturées des sadhus hindous [précédent billet], tournons nos regards vers les braquemards des marins et dockers anglais du siècle dernier et les crevettes que le couturier américain Rick Owens a laissé entrevoir sur son podium, lors des récents défilés de mode masculine à Paris. "La nudité, c'est le message le plus simple et le plus primitif, s'est écrié l'artiste. C'est puissant. Aujourd'hui, cela concerne le monde hétéro. C'est une manière de s'affranchir. Qui pourrait y échapper? Nous vivons dans un monde où il faut absolument entreprendre. Au cours du défilé, c'est notre moment confidentiel."



Un homme qui ne se payait pas de mots, c'est l'architecte anglais Montague Charles Glover (1898-1983, génération de mon père). Officier durant la Première guerre mondiale, il a laissé un témoignage photographique très documenté sur la vie des homosexuels de son pays au siècle dernier, lorsque les pédés anglais devaient se faire discrets. Ses goûts le dirigeaient vers les jeunes gars de la classe ouvrière, les "méchants garçons" et les prostitués. Ils passaient dans son lit aussi bien que devant l'objectif. Mais Glover est resté fidèle, à sa manière, au grand amour de sa vie, Ralph Hall (1913-1987). Il se sont rencontrés en 1930 et leur amour a duré plus de cinquante ans. Pour rendre leur relation acceptable en société, Ralph était présenté en tant que valet de chambre de Montague; il était bien accepté et considéré par les amis du couple.



Que pourrait-on attendre d'un tailleur pour homme inventif? Qu'il architecture nos vêtements dans le sens d'une plus grande liberté de mouvements, sans étranglements au cou ni au ventre, dans des textures qui ventilent et se déplissent immédiatement, sortent défroissées de la machine à laver et sèchent en une heure. Les bases existent, on les exploite au rayon sport avec des emballages de paquets assez audacieux (sans choquer, semble-t-il). Mais ces grandes fainéantes de couturiers se croisent les pouces et expliquent: "Cette saison, j'ai retravaillé les codes du classicisme masculin avec un esprit plus contemporain, urbain et futuriste". Fuck you!

André



Le défilé de Rick Owens: des déchirures et quelques garçons sans slip. Commentaire du New York Magazine: "Certaines créations avaient une large ouverture révélant les attributs des mannequins, accentuant l'aspect religieux de l'événement. Ce n'était pas fait avec mauvais goût, mais de manière plus mystérieuse comme si des dieux de la fertilité avaient pris possession des lieux." Amen!

dimanche 25 janvier 2015

Le pélerinage indien des bains rituels et des saints hommes à poil




La vénération religieuse des organes sexuels -- surtout mâles -- est très ancienne en Inde. Des archéologues ont déterré la représentation d'un dieu nu assis en tailleur datant d'environ 25 siècles avant notre ère. Il est doté d'une vigoureuse érection. Cette divinité allait devenir celui dont les Hindous honorent aujourd'hui encore l'essence masculine sous la forme phallique du lingam. Il serait malvenu d'expliquer cette bite dressée qui orne les temples comme un invitation à l'orgie. Même lors de la réinterprétation actuelle des rites tantriques auxquels j'ai (plus ou moins) participé, la pénétration est accomplie comme une relation plus mystique que charnelle, sans éjaculation. Il s'agit de canaliser l'énergie sexuelle des partenaires en la faisant monter vers le sommet du corps.


Il y a dix jours, lors du grand pèlerinage du Gangasagar qui a rassemblé des dizaines de milliers d'Indiens à la convergence des trois fleuves, on a pu observer le va-et-vient des sadhus, ces saints hommes qui renoncent à tout attachement terrestre. Ils le manifestent en demeurant indifférents à la sensualité des femmes (et des hommes) qui leur versent une obole contre une bénédiction. Ils se dénudent pour le prouver. Certains vont jusqu'à se mutiler, à neutraliser un bras ou une jambe, à détruire la structure de leur pénis par diverses tortures pour mieux se concentrer sur leur développement spirituel...

Le célibat, la chasteté, la castration spirituelle ou physique sont des états recherchés dans plusieurs religions -- avec les débordements que l'on connaît. Jésus n'a-t-il pas déclaré: "Il y a des eunuques qui le sont devenus par l'action des hommes, d'autres eunuques qui se sont eux-même rendus tels à cause du Royaume des Cieux. Qui peut comprendre, qu'il comprenne..."





Par exemple: un jeune disciple se soumet à l'initiation que lui fait subir son maître sadhu. Celui-ci le masturbe, jette l'éjaculat sur le feu en sacrifice final, puis continue à masturber l'adolescent jusqu'à la douleur totale. Enfin, il casse les vaisseaux sanguins, les nerfs et les muscles qui entourent la verge désormais hors d'usage. Les sadhus étant gros fumeurs de ganji, on espère qu'ils en gorgent leur jeune victime pour alléger ses souffrances.



Le "bain royal" dans l'eau glacée et nauséabonde auxquels s'astreignent les pèlerins -- à cette époque favorable selon l'alignement des planètes tous les douze ans -- les purifie des péchés passés et fait progresser leurs cycles de réincarnations qui doit les amener à la libération finale de l'âme... Telle est notre insatisfaction humaine, notre difficulté à vivre le moment présent pour lui-même, à accepter les aléas de l'existence et en tirer des enseignements. Alors, d'une manière ou d'une autre, nous accumulons des richesses matérielles ou religieuses pour nous assurer un meilleur avenir. Choisir la continence pour se sentir supérieur aux autres, se promener à poil non pour les merveilleuses sensations de liberté du corps, mais pour exhiber des blessures qu'on s'administre soi-même. Voilà ce qui fout en l'air le vrai karma hindou ou le salut tel que l'envisagent les chrétiens !

André