samedi 28 janvier 2017

Les deux ouvertures du caleçon long des cow-boys contemporains







Les premiers sous-vêtements d'hiver ont d'abord été cousus en une seule pièce qui comportait une braguette et une seconde ouverture derrière. Ils étaient nommés union suit ou longjohn en anglais et on ne sait plus très bien d'où leur viennent ces noms. Puis on a inventé la combinaison deux pièces, moins chaude car, suivant ses mouvements durant la nuit, le dormeur se réveillait avec le caleçon long aux genoux et la camisole retroussée. Aujourd'hui, les cow-boys gays et leurs amis organisent des soirées longjohn pour apporter un peu de variété à leur existence de fêtards.














Selon certains commentateurs, le longjohn se rattache au boxeur américain John L.Sullivan (1858-1918) qui portait un caleçon long et fut l'un des derniers à combattre officiellement à mains nues. On raconte que lors d'un match opposant Sullivan à l'Anglais Mitchell, le combat dura plus de deux heures à l'issue desquelles les deux hommes étaient méconnaissables tant ils avaient perdu de sang. La rencontre s'était déroulée sous la pluie dans le parc du château de Chantilly et la gendarmerie avait arrêté les boxeurs parce que la boxe sans gants était illégale en France alors qu'elle était tolérée ailleurs. Après leur interdiction aux États-Unis et en Angleterre, des mafieux ont continué à organiser secrètement des matchs sans gants pour les amateurs de paris clandestins et d'affrontements sanguinaires.                                             André



mercredi 25 janvier 2017

Manions-nous les fesses : nos droits sont de nouveau en danger !




Des Américaines ont enfin manifesté le week-end dernier, sentant que le nouveau président allait encore rogner une part de leurs droits. Les hommes aussi doivent s'exprimer en public pour montrer que cela ne passera pas.



Faut-il une erreur de casting aussi monumentale que celle commise par les électrices et électeurs aux États-Unis pour qu'enfin des manifestantes se réveillent? Il y a 54 ans, en août 1963, une foule de femmes avait déjà déferlé sur Washington pour exprimer... à peu près les mêmes exigences. Et depuis lors, elles sont revenues plusieurs fois sur le terrain sans être aussi nombreuses que ce samedi 21 janvier 2017. En 1963, l'un des thèmes majoritaires concernait les droits des Noirs. Aujourd'hui, les femmes continuent à se battre pour obtenir l'égalité de comportement de la société envers elles, des salaires à niveau, que les améliorations de l'assurance maladie apportées par Obama ne soient pas révoquées, et que les mesures que Trump menace de mettre à exécution envers les minorités raciales, sexuelles et religieuses, ainsi que les pays étrangers soient abandonnées.




Le but de la marche était de faire entendre la voix des femmes, mais pas d'engendrer plus d'hostilité dans un pays aussi divisé politiquement. En Amérique et dans le monde, des millions de personnes ont manifesté pacifiquement -- des femmes principalement, mais aussi des hommes et leurs enfants -- pour dire: il faut que cela change. Est-ce que celles et ceux qui n'ont pas bougé (alors qu'elles et ils désirent la même chose) se mettront en mouvement ? Ou bien n'ont-ils pas encore mesuré combien nous sommes menacés par les sosies de Trump en Angleterre, en France, aux Pays-Bas et dans l'Est européen ? Comme l'ont proclamé samedi les femmes en marche: si vous voulez que cela change, maniez-vous les fesses !



"Les femmes sont en train de briser les barrières et les plafonds," selon le panneau de droite, "les hommes devraient saisir un marteau et participer."


Est-ce que les personnes LGBTQI -- qui sont aussi menacées par des dangereux retours de manivelles -- se sont elles aussi réveillées et vont se joindre au mouvement ? Non pas pour défendre égoïstement et uniquement leurs droits, mais pour agir solidairement ? Parce que nous avons des alliées de plus en plus nombreuses du côté des populations féminines et que l'action en commun apporte beaucoup de satisfactions mutuelles.

Nous gagnerions aussi plus de compréhension et de fraternité masculine (indispensable) en suivant ce chemin. Vous savez bien que notre éclairage sur l'âme des mâles (de quelle qu'orientation soient-ils), notre compréhension du fonctionnent masculin en général peut aussi les aider à élargir leur point de vue sur le couple et la sexualité... Alors, les mecs, manions-nous les fesses !

André



Steve Saporito et son compagnon Spencer Edwards, au centre, déclarent: "Cette lutte des femmes est une lutte pour les droits humains, ne les rabaissez pas en parlant de féminisme."

dimanche 22 janvier 2017

Ici, la longueur du pénis et celle du rapport sexuel sont inversées





Oui, l'étalon en passe de saillie est impressionnant et nous fout la honte. Mais pas sa prestation trop rapidement achevée! Il est prêt à la monte dès l'âge d'un an environ et son cycle sexuel s'étend de février à juillet. On nomme "monte en liberté" le lâcher d'un reproducteur dans un pré clôturé où se trouve au moins une jument en chaleur.






La "monte en main" comme on peut l'observer ci-dessus se produit sur présentation, avec intervention humaine pour repérer si la jument est en chaleur et, éventuellement, guider le pénis dans le vagin. Tout le monde est pressé... Quant à la monte en insémination artificielle, c'est un peu le porno du cheval dont la semence aboutit dans une fiole congelée. Pas de contact avec la créature entravée qui le fait bander, et une main froide pour diriger sa giclée.