dimanche 24 juin 2018

Le pape à Genève : des coups de pied oecu-méniques se perdent




Jorge Mario Bergoglio, alias François, président-directeur-général de la plus ancienne entreprise religieuse occidentale, a passé la journée de jeudi dernier à Genève, la "Rome protestante". Il gratifiait le Conseil oecuménique des Églises (COE) de sa précieuse visite, lui qui ne fait pas partie de cet organisme rassemblant -- depuis 70 ans -- toutes les autres Églises chrétiennes (anglicanes, orthodoxes et protestantes) à part quelques sectes intégristes. Sa devise du jour était: "Marcher, prier et travailler ensemble". Puis le pape a récité la messe dans une halle de foire qui rassemblait plus de 40'000 fidèles. Son homélie en italien a passé par-dessus la tête de la majorité. Plus de 500 prêtres en chasuble blanche étaient dispersés à travers la foule. Cette opération de relations publiques va coûter environ 2,3 millions de francs (chiffre équivalent en dollars) à la communauté catho suisse.



Dans la bible, l'évangile selon Matthieu rapporte une scène où Jésus marche sur les eaux pour rejoindre la barque sur laquelle ses disciples traversent le lac de Générareth sous la tempête. Le voyant, les gars imaginent que c'est un fantôme et se mettent à hurler. Jésus les rassure et Pierre qui veut être le premier partout (les papes sont officiellement ses successeurs) lui crie: "Si c'est bien toi, ordonne-moi de venir à toi sur les eaux". Il descend de la barque, fait quelques pas puis voyant les vagues prend peur et commence à couler. Plouf ! J'imagine le pape et sa suite partir au fond de l'eau et se noyer, étouffés par leur robes sacerdotales... Eux qui sont aujourd'hui encore figés dans leur aversion envers la chair. Ce qui ne les empêche pas de franchir la ligne rouge du célibat imposé, en forniquant avec des femmes, des hommes, des ados et des enfants.  Bergoglio, Argentin d'origine italienne, se veut tolérant, parfois. Néanmoins son discours ressemble à la pizza et au tango. Toutes sortes de garnitures appétissantes, mais un pas en avant et deux en arrière lorsqu'il se fait rabrouer par ses cadres.




En mai dernier, il affirmait à un Chilien victime d'agression sexuelle commise par un prêtre: "Le fait que tu sois gay n'a pas d'importance. Dieu t'a créé ainsi et t'aime ainsi; et moi je ne juge pas." En juillet 2013, il répondait aussi: "Qui suis-je pour juger ?" à une personne qui l'interrogeait au sujet de l'homosexualité des prêtres. Récemment, il était question d'interdire la prêtrise à des candidats gays. Il y a huit jours, lors de son audience hebdomadaire, il déclarait: "Cela me peine de devoir le rappeler. Mais les gens parlent de différents types de familles," néanmoins "la famille composée d'un homme et d'une femme à l'image de Dieu est la seule (possible)." Et le pape ne s'arrête pas là. À part le mariage des LGBTQI, il condamne aussi le divorce et la famille mono-parentale; en revanche il bénit les épouses humiliées qui pardonnent saintement l'infidélité de leur époux. Enfin, il compare l'avortement à la pratique nazie de la stérilisation forcée pour garantir la pureté de la race. Mais qui est-il pour juger ce qu'il n'est pas censé connaître: les aléas de la sexualité et de l'amour ?

André



Sauf ton respect, Papou, tu causes, tu causes, tu causes comme te le chante l'Italo-Égyptienne Dalida.



"La famille composée d'un homme et d'une femme à l'image de Dieu est la seule possible."





L'émotion de deux jeunes pères devant l'enfant qu'une femme généreuse vient de leur offrir.



Le couple de Mark et Godfrey en 1988, peu après leur rencontre, et 30 ans plus tard.




3 commentaires:

Antonio a dit…

Dans un tweet concernant la manière dont Trump a séparé des milliers d'enfants de leurs parents migrants, le pape a écrit: "Malheur à celui qui anéantit leur joie de vivre!"

Ce malheur pourrait bien lui tomber dessus, à lui qui est complice de tant d'abus sur des enfants et des adolescents perpétrés par ses prêtres et aussi des "bonnes" soeurs à travers le monde...

clodoweg a dit…

La capacité de marcher sur l'eau était le fait d'une déesse amorite (un peuple qui occupait la Palestine avant les hébreux.)
Le rédacteur de l'évangile s'en sera souvenu.

Ah et il y a aussi le mannequin qui fait la pub pour le parfum "J'adore" de chez Dior.

Décidément le pouvoir de marcher sur l'eau sert à tout.

Xersex a dit…

donc, pour vous

https://sites.google.com/site/legrosmensongedelabible/