dimanche 26 avril 2020

Beaux gars de l'Inde traditionnelle qui ont encore échappé au chaos





















En Inde frappée par la pandémie, les travailleurs agricoles qui ont fui la campagne pour trouver des petits boulots ingrats dans les grandes agglomérations sont les plus vulnérables aux attaques du virus. Actuellement sans occupation ni nourriture, ils rejoignent la misère des habitants des bidonvilles sans accès à une eau salubre, à l'électricité, ni à d'autres conditions d'une vie hygiénique. Des millions d'emplois précaires ont disparu du jour au lendemain. Les tensions sociales s'amplifient dangereusement dans ce pays contrôlé par un parti nationaliste qui n'a tenu aucune de ses promesses et qui attise encore la pression par sa violente politique anti-musulmane en propageant de la désinformation.



Royaume de la corruption à tous les niveaux de la société, l'Inde s'enfonce dans le chaos parce qu'elle n'est absolument pas équipée pour faire face au virus et que les soins hospitaliers sont dépendants de pots-de-vin. La classe fortunée vit selon le modèle qu'elle a hérité des coloniaux britanniques: mépris envers les classes inférieures sans éducation scolaire suffisante, trafics d'influence et compromissions en tous genre.




Militant gay, Rohan (ci-dessus) espère que les Indiens vont changer peu à peu d'attitude vis-à-vis des LGBT. L'homosexualité a été dépénalisée en septembre 2018. À partir de la domination britannique, le Code pénal avait criminalisé les relations sexuelles "contre nature" les punissant de nombreuses années de prison et d'une amende; le pays était devenu très puritain. Auparavant elles étaient considérées sans tabou jusqu'à l'arrivée des envahisseurs islamiques qui avaient précédé les Britanniques.

André















4 commentaires:

Xersex a dit…

Il semble qu'à l'est, l'homophobie est plus forte: les pays de l'Est, la Russie, puis les musulmans et les Indiens. Quelle tristesse!

Anonyme a dit…

je pense que dans beaucoup pays pauvres et corrompus, il y a plus de personnes touchées par le corona virus et beaucoup de morts dont on ne parle pas

Philippe du Nvd a dit…

"Les Jardins de Cannelle", vous connaissez ?...
Moi, je viens juste de le découvrir dans une de ces Boîtes à Livres qui peuvent être de vraies boîtes à trésor par les temps qui courent...
Bon... ce n'est pas en Inde mais à Ceylan, au début du siècle dernier que l'histoire se déroule quand un fils de "bonne famille" retrouve un Anglais, rencontré jadis lors de ses études à Oxford... et qui bouscule tout dans le paysage !
C'est aussi un livre sur la condition des femmes...
Bref, un roman qui me touche beaucoup et que j'ai de la peine à lâcher. Alors, merci à André pour son dernier "post"

Ah... et l'auteur s'appelle Shyam Selvadurai

David Jean-Félix a dit…

Le puritanisme anglais a fait beaucoup de dégâts en Inde.