samedi 11 avril 2020

Deux jeunes amoureux dansent leur passion dans une église vide








Dans Alléluia -- cri de louange et d'allégresse -- les danseurs et acrobates Arthur et Guillaume nous offrent un pur moment de recueillement inspiré par leur amour mutuel, détaché de toute préoccupation. Un amour charnel et spirituel, tel que la foi -- ce don universel -- nous accorde en dehors des préjugés rattachés à ce lieu religieux plein de reliques d'un autre temps.




Il se trouve que les églises chrétiennes sont désertes en ce week-end de Pâques. La pandémie nous offre une vision apocalyptique de l'avenir réservé aux institutions religieuses dans le monde entier. Elles qui rassemblent leurs fidèles dans un lieu de culte, fût-il temple, mosquée, synagogue, chapelle, basilique ou cathédrale, elles perdent de plus en plus leur clientèle.




Sauf ce pasteur et ce curé de Düsseldorf, en Allemagne, qui ont  eu l'idée de célébrer ensemble le culte de Vendredi Saint dans un cinéma-parking en plein air. Les fidèles sont restés dans leurs véhicules, ce qui ne les a pas empêchés de chanter les cantiques ensemble.



C'est un fait que toutes les religions sont moribondes. Les membres de leurs clergés demeurent attachés à des rites anciens, périmés et souvent entachés de corruption. Les règles de morale sexuelle qu'ils imposent aux autres, beaucoup ne les respectent pas eux-mêmes. Dans de nombreux pays, ils s'entendent comme cul et chemise avec les autorités politiques... C'est à nous, les anciens paroissiens, de creuser plus profondément en quête de valeurs libérées du formalisme. Hors des pressions gouvernementales, dans une réelle séparation entre ce qui revient à la spiritualité et ce qui concerne l'État.


Ce que résuma Celui dont on célèbre ces jours la mort et la résurrection. Une bande de détectives payés par des religieux l'avaient pris en filature pour tenter de le livrer à l'occupant. Ils l'interrogèrent: "Avons-nous le droit, oui ou non, de payer l'impôt au César de Rome ?" Il leur rétorqua: "À quoi bon me tendre un piège ? Montrez-moi un denier. De qui porte-t-il l'effigie ?" "De César", dirent-ils. "Eh bien, rendez à César ce qui et à César, et à Dieu ce qui est à Dieu !" Incapables de prendre sa parole en défaut, les détectives s'éloignèrent la queue entre les jambes.

André














5 commentaires:

Anonyme a dit…

Je ne sais pas si on pourrait revoir la même chose à la télévision aujourd'hui.
https://www.queerty.com/watch-vintage-home-workout-vid-goes-viral-right-reasons-20200408

André a dit…

Pierre !

Pardon: j'ai supprimé involontairement ton commentaire que je respecte. Je te prie de bien vouloir le copier et l'envoyer pour que je puisse le publier.

Philippe a dit…

Hello André,
Merci pour ces beaux textes et surtout pour la superbe vidéo sur la chanson d'Albert Cohen.
Le décor est sublime et les danseurs vraiment inspirés.
Belle Fêtes de Pâques, malgré le confinement.
Au plaisir de partager à nouveau de beaux testes et de belles photos.
Amitié et bisous
Philippe

Xersex a dit…

Une vidéo de rêve ...

David Jean-Félix a dit…

Les religions sont toutes moribondes sauf L'islam, qui en est même très loin. Il y a une mosquée pas loin de chez moi (Bordeaux)et ils sont en travaux pour doubler sa superficie.