samedi 14 juin 2008

>>>>>>>>>>>>> Oublier un instant le foute, si terre à terre


Déprimes nationales, grandes gueules de bois des pays humiliés, crises cardiaques et bagarres, ex-jolies-filles prêtes à se mettre à nu pour encourager/consoler leur équipe, mascottes en soldes: les amateurs de foute traversent une saison formidable [du latin formidare = craindre, redouter]. Un moment hors du commun, pour les supporteurs crucifiés comme pour ceux qui jubilent.

Une brève pause loin du quotidien, loin de la dictature du mou et de la prise de risques minimum, loin de ce monde où tout est dans son contraire, où les vieux sont suractifs et les jeunes désenchantés. Où les responsabilités ne sont plus partagées, mais misées aux plus offrants, aux plus gagnants.

Alors, dommage que le foute, qui procure tant d'émotions à vivre en collectivité, soit un sport si terre à terre et fricard.



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