Les mecs qui se branlent devant leur caméra trouvent peu de partenaires curieuses; la majorité des femmes qui le font sont des gagneuses. Alors, revenu à la vie civile, il y a dix ans maintenant, Jeff a lancé un site payant qu'il a nommé Str8Cam, c'est-à-dire Caméra hétéro -- puisqu'il l'est. Les abonnés sont tous des mecs et ils lui envoient des demandes ou des remarques pendant le spectacle en direct, sinon des messages lorsqu'ils regardent une séance enregistrée.
Jeff n'est pas un Adonis; c'est le gars sympa du genre voisin serviable et son public apprécie sa bonhomie. Lorsqu'un admirateur lui demande d'écarter les fesses ou de bouffer son slip, il le fait avec le sourire. S'il remporte tant de succès, c'est parce que la concurrence est assurée par de jeunes allumeurs hétéros qui considèrent leur clientèle gay avec mépris.
Jeff n'établit pas de classifications. "Dans la vie, d'être gay ou hétéro ou bi ou ce que vous voulez n'a aucune importance. Je ne me pose pas de question sur mes fans. Je les considère comme mes amis. Certains sont des hétéros, d'autres sont gays, cela n'a aucune importance. Tous les hommes aiment se branler en bande, alors... C'est merveilleux d'être admiré et je suis heureux si je peux leur donner du bonheur. Ou mettre un rayon de soleil dans leur journée lorsqu'ils m'envoient un mail auquel je réponds personnellement."Il lève la fonte plusieurs fois par semaine, en tous cas avant chaque show pour être en pleine forme. Il a fait du body et a participé à quelques compétitions. "Mais pour y aller sérieusement, il faut avaler tellement de poulet et de produits que cela revient trop cher." Jeff arrondit ses fins de mois en faisant ce qu'on appelle du placement de produits durant ses séances de paluchage. Une marque de slip bien visible par ici, le lubrifiant de sa propre marque par là.
"L'idée du lubrifiant m'est venue parce que j'en utilise pour mon exhibition. Je n'en trouvais point qui dure assez longtemps sans avoir besoin d'en reverser, ce qui distrait [nous aussi on a ce problème, Jeff!], ou sans être trop huileux, ce qui salopait mon clavier et les boutons de la caméra." Il a donc décidé de créer son propre lub. "J'en voulais un persistant, qui fonctionne bien dans les cylindres de masturbation et soit facile à nettoyer. En plus, il fallait pas qu'il soit transparent, mais ressemble à du jus de couille, c'est plus excitant! Comme ça, je peux en parler tout en le montrant sur ma main sans que cela fasse pub. Mon lub ressemble à du sperme; il excite les acheteurs. Tout le monde en parle sur Twitter."
André
Dans son portrait en haut de page, Jeff montre ce petit quelque chose d'attachant et de fragile malgré ses gros biceps. Sans aller voir ses exhibition, je comprends qu'il arrive à s'attacher un cercle de clients-amis, alors même que l'exercice masturbatoire ne peut pas apporter beaucoup de variantes au spectacle.
RépondreSupprimerEn tant que femme, je demande à mes compagnon de passage ou réguliers de se masturber devant moi de temps en temps. J'aime les observer, voir leur visage changer, leur corps se tendre et constater que peu à peu ils oublient ma présence. Cela ne m'excite pas à proprement parler, mais me rapproche d'eux par une connaissance plus intime de leur sensualité personnelle. Cela grandit mon désir global de les aimer, de les protéger et de me faire aimer d'eux.
Lorsque je parle de la masturbation masculine avec mes amies, j'entends qu'elles y sont plutôt hostile, même si elles essaient de le cacher pour paraître "libérée". Si je comprends bien, elles n'aiment pas être exclues des plaisirs de leur homme. Ce qui ne les empêche pas de se refuser lorsqu'elles n'ont pas envie d'une relation alors qu'il est demandeur. L'une d'entre elle a exprimé clairement qu'elle veut tout le sperme de son "mec" en elle, pas dans un kleenex. Au moins c'est clair.
A part cela, j'aime votre choix de photos. En venant sur votre site, j'ai l'impression de feuilleter un album qui rassemblerait les photos intimes de mes amis, celui qu'on ne montre pas aux visiteurs.
Jeff déclare que les mecs aiment aussi se branler en groupe. Quand je suis devenu adulte et me suis marié, j'ai pensé que l'occasion ne se représenterais plus. Mais au cours d'un voyage professionnel en Californie dans les années 80, je me suis trouvé à discuter de cela avec un client local que j'avais invité à dîner au restaurant. Hétéro lui aussi, il m'a raconté comment cela se passait à l'université qu'il a fréquentée en interne, notamment dans des séances de bizutage assez barbares.
RépondreSupprimerPuis il m'a proposé que nous allions dans un club de masturbation gay, juste voir s'il s'y passait quelque chose qui pouvait nous convenir. Et je dois dire que les gars étaient très corrects. Nous avons passé une bonne soirée. Et pourtant, je n'ai pas changé d'orientation!!
Rich, pourriez-vous nous raconter votre expérience en détail? Par exemple en envoyant votre récit par e-mail et en spécifiant que vous m'accordez l'autorisation de le publier. Il intéresserait tous ceux qui ressentent les mêmes désirs sans savoir comment les réaliser à l'âge adulte.
RépondreSupprimerTt a fait d'accord avc Michèle. Déja ressenti la mème chose.
RépondreSupprimerkan tau fammes, sè connu : elles aiment lexclusivité.
tandis ke les hommes, eux, ont une passion pr la liberté !