Photographe de beaux mecs à Londres dans les années d'après-guerre 1940-1960, vocation qui lui a valu quelques séjours en prison, John S. Barrington possédait un talent moins éclatant qu'il ne l'imaginait. Selon son biographe Rupert Smith, ses oeuvres étaient trop insignifiantes et innocentes pour intéresser le cercle de pédales célèbres auxquelles il a rendu visite. Jean Cocteau l'a reçu avec sympathie, sans plus. L'ironique Noel Coward que Barrington a approché dans une tasse ne s'y trouvait pas pour acheter une collection de photos. Les esthètes internationaux Gore Vidal et Franco Zeffirelli auxquels il a tenté de vendre ses exemplaires les plus pornos l'ont renvoyé avec mépris.
Il manquait à Barrington la flamboyance qui a envoyé Tom of Finland ou Phil Andros au sommet de la pornographie artistique. Apprécions ses photos pour ce qu'elles valent: elles témoignent d'une époque révolue. John Barrington était marié et père de famille. Les photos d'Yves LeCoadou, son amant français des années 1950 (ci-contre), témoignent de son bon goût. Le photographe anglais est mort d'une leucémie en 1991.
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l'art tiendrait à une référence?
RépondreSupprimerme voila bien étonné,
moi qui croyait qu'il fallait du talents!
bonne journée André.
Bonjour André,
RépondreSupprimerLe glissement du slip sur le mollet n'a rien perdu de son charme ni l'intérêt sur le sexe du camarade de son éclat
Merci pour la lumière surranée de ces clichés ; sensualité d'un brin de paradis s'effaçant
Bien cordialement
frenchanonymous