dimanche 28 avril 2013

La branlée tchétchène pour recadrer les ministres : SM et efficace



Expéditif et persuasif.

Le refuge de Gégé.

Ramzan Kadyrov.

Le président contre le ministre.
Futur politicien s'entraînant.
Grand ami de Gérard Depardieu et Vladimir Poutine, le dictateur président
tchétchène Ramzan Kadyrov avait l'habitude de supprimer ceux qui lui résistaient, sinon de les faire emprisonner et torturer; il adopte désormais une autre méthode pour les encadrer. Ancien boxeur, il les convoque à un round ou deux sur le ring installé dans son palais. Lundi dernier, après avoir constaté que le bâtiment du Ministère de la culture et des sports avait triste allure, il a rossé le ministre Salambek Ismailov. Ce dernier a promis que les restaurations nécessaires serait achevées dans les quinze jours.


Vive la politique!

Le "noble art": coups portés au visage et au buste.

Le peuple va se régaler.
Voilà une manière sans salamalecs de régler le quotidien de l'État. Imaginez: si François Hollande avait suivi un entraînement physique intensif pendant que sa moitié jouait à la candidate présidentielle, il réglerait aujourd'hui les problèmes de manière expéditive et dissuasive. Ah! un ministre ne fait pas ce qu'il dit et ne dit pas ce qu'il fait? Convocation sur le ring de l'Élysée, au fond de la salle de cul-phys. La presse est présente. Le président rosse le coupable, puis se tâte la coquille pour souligner ki7kadékouilles et va se changer. Le soigneur éponge le visage sanguinolent du coupable en lui faisant comprendre qu'il doit immédiatement rapatrier la somme -- ainsi que les autres qu'il espérait continuer à cacher --, et payer l'amende plus le rétroactif. Qui c'est qui verrait sa cote remonter dès le lendemain?



Après le combat, le dictateur-président tchétchène a publié un commentaire sur sa page Instagram. "Durant notre dialogue -- plutôt du genre sparring -- je lui ai gentiment balancé un crochet de la droite. De la gauche, je lui ai expliqué avec mes doigts, ou plutôt le poing, qu'il devrait utiliser son cerveau. Finalement je l'ai autorisé à porter un casque parce qu'il fallait qu'il se remette de suite au travail."

André

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