samedi 17 août 2013

Gare à vos grosses couilles si vous nagez à poil : le pacu rôde...


Des dents à la place de ces doigts!


À l'origine, le pacu était un poisson des mers chaudes sans danger pour l'homme (de genre couillu), un végétarien qui se nourrissait de graines et de noix tombées des arbres au bord des estuaires. Mais voilà: l'homme (être humain en général -- oh, la pauvreté de la langue française!) a défriché les rives et le pacu est devenu multivore. Or, lorsqu'il aperçoit une paire de roupettes flottant entre les jambes d'un pêcheur ou d'un nageur, par exemple en Papouasie-Nouvelle-Guinée, son atavisme lui rappelle la délicieuse saveur des noix et il se lance. Ce n'est pas le même goût -- le velours satiné du scrotum, la chair des bourses et leur jus -- mais c'est nourrissant. Selon la rumeur, difficile à vérifier en Papouasie, plusieurs hommes seraient morts de cette castration sous-marine, saignés à blanc avant qu'on ait pu les secourir. Récemment, un pêcheur suédois a capturé un pacu dans les eaux froides du détroit d'Oresund; et cette semaine, un autre spécimen a été pêché près du Danemark. Les journaux popus se sont emparés du sujet, bienvenu en été, prévenant les nudistes mâles du danger qu'ils encourent. Un nouveau mythe est né. Néanmoins, la mâchoire du pacu est impressionnante...







Un proverbe africain déclare: "Seul Dieu peut protéger les couilles du baigneur." Et les spécialistes en poissons tropicaux ajoutent que ces spécimens pêchés au nord proviennent certainement de l'aquarium de collectionneurs qui les ont rejetés à la mer. Donc, pas de panique! N'empêche... Tout à l'enthousiasme de leurs recherches, ces spécialistes ignorent que d'autres mecs, traversés par d'autres passions, consacrent leur vie à l'augmentation du volume de leurs propres boules pour en faire des ballons, ou à leur étirement, sinon à la capacité d'endurer des tortures infligées à ces organes délicats (à coups de savate, ici à droite). En général, ces gars font trempette dans des lieux discrets où ils peuvent retrouver des congénères et comparer leurs progrès. Or les pacus, comme les piranhas, sont de nature solidaire et se transmettent les bonnes adresses...





Pompe à vide.

Injections salines.

Étirement.
Imaginez: l'hormone fondamentale du mâle, notre fierté, notre force musculaire, notre caractère combatif, ainsi que le plaisir sensuel et sexuel -- tout cela détruit entre les dents acérées d'un pacu! Et le périnée arraché, lui qui communie avec la prostate et nous enracine sur cette terre en captant l'énergie tellurique qu'il redistribue à travers le corps. Et la peau de nos joyeuses qui attirent tant de caresses et de lècheries. Et le crémaster, ce muscle suspenseur qui soutient les testicules en les soulevant ou les abaissant pour contrôler la température et réguler la spermatogenèse... Ah le pacu casse-noisettes, il nous touche là où cela fait le plus mâle et mal!

André

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