Peter K. rend hommage à son père pour la manière dont il l'a initié à la sexualité masculine. Témoignage recueilli sur un forum américain.
Mon père et moi avons souvent eu l'occasion de nous voir à poil lors des 60 ans durant lesquels nous avons partagé notre vie sur cette planète. Aujourd'hui il n'est plus de ce monde. À la maison il n'y avait qu'une salle de bain que nous partagions à l'heure de faire notre toilette. Ce moment d'intimité mâle nous a permis d'échanger des idées. Cela s'appelle les moments de vérité dans l'éducation d'un jeune garçon.
À cinq ans j'étais déjà un petit diable. Je me souviens d'avoir demandé à mon père, alors qu'il venait de me sortir du lit pour me préparer à aller à l'école, pourquoi mon pénis était dur. Je m'étais cambré et l'avait brandi devant lui; le moment d'après, il avait repris sa posture habituelle. Papa m'a expliqué que mon petit gourdin s'exerçait en vue de ce que j'aurais besoin de faire lorsque je serais plus âgé. Parmi tout ce qu'un petit gars enregistre et expérimente en grandissant, je trouve que la réponse était claire, pas besoin de me faire du souci.
Il m'arrivait de voir l'érection matinale de papa lorsqu'il se rendait à la salle de bain. Puis je constatais que sa bite était au repos alors qu'il sortait de la baignoire pour se sécher. Le voir nu me permettait d'imaginer à quoi ressemblerait mon corps plus tard. À l'adolescence, mon érection du matin est bientôt devenue aussi imposante que la sienne. Alors, il m'a expliqué que l'entraînement auquel s'adonnait mon pénis en devenant dur le matin avait besoin d'aide de ma part. Il me faudrait trouver un endroit où je pourrais me retirer et l'exercer en le frottant. Ainsi mon corps apprendrait à produire les différents liquides dont j'aurais besoin pour transmettre la vie lorsque l'occasion se présenterait. Le liquide ne viendrait pas tout de suite, c'était normal. Et, bien que le frottement soit agréable, je ne devrais pas me hâter, mais prendre tout mon temps. Très bon conseil: je n'ai jamais souffert d'éjaculation précoce à l'âge adulte. Et j'ai appris que la masturbation était un acte simple et nécessaire dans ma vie -- quelque chose que j'ai pratiqué une à deux fois par jour durant l'adolescence sans sentiment de honte ni d'étrangeté.
Lorsque nous passions nos vacances en famille dans un chalet au bord d'un lac, papa et moi nous levions plus tôt que les autres pour aller nager au lever du soleil, à poil. C'était à qui arriverait le premier au ponton, puis au retour à la rive; nous arrivions presque toujours ensemble sans qu'il y ait un gagnant. Mon père m'expliquait qu'il ne voulait pas me laisser le battre, et qu'il ne voulait pas non plus se dire qu'il avait élevé un fils incapable de le faire. C'était des moments merveilleux, le monde nous appartenait!
Insensibles aux changements de mode des maillots de bain, papa et moi étions des êtres hors du temps, nus ensemble. Comme son frère et lui l'avaient été jadis avec mon grand-père. Une habitude qui nous venait du fond des âges comme une chaîne depuis les chasseurs d'antan qui ne portaient pas de vêtements.
Adulte, j'ai dépassé mon père en hauteur et en largeur d'épaules. Et nous étions tous deux heureux et fiers de constater que mon pénis était plus grand que le sien, au repos comme en érection. "C'est une évolution normale, me disait-il en souriant, chaque génération doit progresser par rapport à la précédente!"
André pour l'adaptation et le choix des photos.
Merci pour ce beau témoignage. J'aurais tellement aimé que mon père m'éduque de la même manière. Je n'ai malheureusement jamais pu le voir qu'en slip et fantasmer sur la grosse bosse qui s'y manifestait. C'en est devenu une véritable obsession.
RépondreSupprimerBonjour André, je lis ton blog de façon assidu. J'apprécie beaucoup les sujets que tu traites, particulièrement les pères et fils. Sujets tabou bien sur, mais pour bien des hommes combien réconfortant de savoir que nous ne sommes pas seuls avoir ces désirs. J’espère que ton blog ne disparaitra pas.
RépondreSupprimerEt bien, voilà un père fabuleux, qui a su dispenser une éducation sexuelle simple à son fils. Juste montrer sa nudité suffit pour permettre l'épanouissement de son fils. Au lieu de risquer de provoquer la frustration ou générer des obsessions, il s'est exposé dans son plus simple appareil. Peu de père sont capables de faire cet effort. Merci pour ce texte.
RépondreSupprimerCet article me rappel des souvenirs de camping et de piscine ou mon père mon frère et moi partagions la même douche pour éviter d'attendre trop longtemps.
RépondreSupprimerC'est vrai que cela permet de voir l'avenir de l'homme que l'on deviendra
très belle article merci André
un père vraiment ideal!!!!
RépondreSupprimerDommage qu il n y ai pas de blog ou d espace pour en parler en toute liberté
RépondreSupprimerA moins d avoir mal cherché sur le net
J ai ete initié tres jeunes mi.molove@live.fr
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