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| Autoportrait de l'artiste. |
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L'illustrateur, peintre et dessinateur brésilien
Luis Felipe Camargo, début de la trentaine, vit à Campinas dans l'État de São Paulo. Il a
exposé dans son pays et en Europe. Il tire son inspiration des
mythologies, de la bible et de son esprit débordant d'imagination
homo-sensuelle hors normes. Ses outils vont du manuel au numérique, du
crayon à la gouache et il soigne la surcharge pour donner plus de
profondeur à ses personnages. L'an dernier, il a créé
Les coeurs n'ont pas de genre (ci-dessous) pour marquer la Journée internationale contre l'homophobie et la transphobie.
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| Les coeurs n'ont pas de genre, illustration créée pour la Journée internationale contre l'homophobie et la transphobie de l'an dernier. |
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| Dimanche 17 mai 2015 ! |
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C'est pourquoi je présente Luis Felipe Camargo en cette fin de semaine car on
célèbrera la Journée 2015 dimanche. Elle commémore une date importante
pour nous. En effet, le 17 mai 1990 l'Organisation mondiale de la santé
(OMS) s'est enfin décidée à retirer l'homosexualité de sa liste des
maladies mentales. J'ai donc vécu avec une maladie mentale incorrigible
durant plus de 54 ans et, ô miracle! guéri en un jour. J'étais ce qu'on
appelle un patient en traitement ambulatoire, un danger pour la société.
Et vous, durant combien d'années avez-vous souffert de cette maladie
honteuse et mentale? En fait, ce qu'elle a de plus dangereux, c'est
qu'elle n'est pas dans notre tête, mais dans celle des autres...
André
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| Portrait de la vraie symbiose de ceux qui sont amoureux. |
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| Gentleman avec un fourmilier. |
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| Anatomie d'un coeur brisé. |
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certainement la perception d'une variation de la sexualité humaine varie au fil du temps: ce qui, jusqu'à il ya vingt ans a été mis parmi les maladies, est aujourd'hui considéré comme une variante de la sexualité humaine, en tant qu'elle est en réalité. Je lis que l'un des motifs de l'homosexualité est d'éviter la surpopulation d'un environnement (dans le cas des humains, la terre), je attendre de sorte que dans 50 ans, l'homosexualité sera sanctifié!
RépondreSupprimerMagnifiques tableaux.
RépondreSupprimerHeureux anniversaire pour l'OMS et les pédés.
Il est quand même choquant que l'OMS ait attendu 1990 pour retirer l'homosexualité de la liste des maladies mentales.
Au fait, pour une raison que je ne m'explique pas la Connerie ne figure toujours pas dans cette liste.
Cet anniversaire -- merci de l'avoir célébré ici -- ne doit pas faire oublier que les libertés ont cette terrible caractéristique d'être très fragiles et toujours temporaires. Elles fluctuent au gré des vents sociétaux. Rien n'étant jamais acquis, les vigilances et leurs combats sont plus que jamais nécessaires.
RépondreSupprimerPersonnellement, j'ai vécu les trente premières années de ma vie avec cette "maladie"...
Je ne suis pas d'accord avec le titre. Les pédés n'ont jamais dus être guéris pour la simple raison qu'ils n'ont jamais été malades. Ce n'est pas parce qu'on affirme une chose qu'elle est vraie.
RépondreSupprimerEn réalité, on le sait aujourd'hui, c'est l'homophobie qui, comme toutes les phobies, est une maladie.
Ce que l'on peut fêter, c'est non pas la guérison des homosexuels mais celle de l'homophobie de l'OMS. Malheureusement, il reste encore beaucoup d'homophobes à guérir avant que cette maladie soit complètement éradiquée. Ce n'est pas pour demain ni pour les 25 prochaines années, d'autant qu'on n'a aucun vaccin contre ce fléau.
Bon weekend.
Ma fille a découvert il y a quelques mois,que l'homosexualité avait été un jour considéré comme une maladie. Elle a trouvé cela très drôle, lorsque je lui ai dit qu'avant 1981 en france c'était interdit par la loi elle était sidérée. N'oublions pas que ce qui nous parait normal est récent et fragile, les démons de l'homophobie ne sont pas loin et nombreux.mais ne boudons pas notre joie en ce jour d'anniversaire historique.
RépondreSupprimerHé Zob! L'humour permet aussi de combattre l'homophobie avec brio et sans amertume.
RépondreSupprimer...la surface dont je dispose chez moi et surtout mes moyens financiers ne me permettent que rarement de m'offrir une de ces nombreuses oeuvres devant lesquelles je peux rester scotché... Celle que j'aimerais avoir chaque matin, sous les yeux, en me réveillant !... Parmi celles-ci, ce serait incontestablement la dernière !
RépondreSupprimerAlors, avis aux amateurs, mon anniversaire, à moi, c'est le 8 janvier !...
Merci d'avance.
Philippe
PS: Il me semble que celui d'André est en mai... Non ?... Mais je ne sais plus quel jour
Alors, un très beau mois à toi, mon cher.
Salut Philippe et joyeux non-anniversaire! Ton choix du lecteur dont la tête est en feu, est-ce parce que le bonhomme ressemble à ton grand amour?
RépondreSupprimerSi tu retournes sur le blogue à la date du 8 mai dernier, tu sauras pourquoi je suis une grande peste. Ces jours-ci, je suis sur Soleure et m'enivre de littérature, hélas assez piquette. Bon dimanche à toi!
certainement, dans ma vie, l'homosexualité était une bénédiction, un «charisme», pas une maladie! jamais souffert de cette «maladie»
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