La Gay Pride de Suisse romande s'est déroulée hier à Sion, en Valais. Celle de Zurich aura lieu samedi prochain. J'emprunte mon titre au
Corriere del Ticino qui a titré: "Tante Conchita a Sion per la Pride".
Les messages des pancartes qui ont accompagné le cortège rivalisaient d'humour et d'à-propos. "Et si on
Valais la même chose que vous..." "Combat de reines pour l'égalité" (tradition valaisanne: les combats de vaches pour le titre de Reine). "Les tapettes aiment la raclette" (raclette, met au fromage local, donc: on peut être gay et bon Valaisan). "Chrétiennes et homos, nous sommes les deux". "Priez pour nous, on baise pour vous" adressé à l'évêque de Sion qui avait déclaré "L'homosexualité peut être guérie".
Dans un débat lundi dernier, cette Conchita Wurst et moi avions pris la défense des déguisements et travestissements qui, selon un copain gay, nuiraient "à la cause". Depuis la première Pride suisse en 1979, on ne compte plus les avancées favorables "à la cause" des LGBT. Les drag queens d'un jour choquent certains, en amusent d'autres et font que les télés et les photographes ne manquent jamais une pride!
Le beau Sébastien Nendaz, porte-parole de cette Pride: "On ne devrait plus avoir à faire son coming out. Ce que nous demandons aujourd'hui, ce n'est plus de la tolérance, mais du respect". L'évêque de Sion n'a pas défilé, alors que lui aussi se travestit pour sa "bonne cause". Question: l'embrigadement dans une religion misogyne et homophobe peut-il être guéri?
André
Je suis malade complètement malade.
RépondreSupprimer: )
n'est-tu pas fier d'être malade, Unnu??
RépondreSupprimertrès jolie tante conchita, et aussi très belle gaypride j'y était et j'ai eu beaucoup de plaisir a rencontré plein de personne adorable et magnifiquement déguiser bravo au organisateur
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