J.O. de Rio : 450'000 capotes pour 10'000 athlètes, suffiront-elles ?

Telle est la quantité de capotes qui devrait être mise à disposition des athlètes au Village olympique. Mais connaissant le Brésil, on est sûr que la moitié aura été détournée durant la livraison. Si, au moins, c'était pour les distribuer dans les favelas! Mais elles ont probablement atterri dans la camionnette blindée d'un mafieux ou d'un ministre... Politicien ou bandit, aucune différence dans ce pays qui pourrait gagner un paquet de médailles aux J.O. de la corruption, même face aux organisations sportives mondiales (qui ont toutes leur siège en Suisse).
Le champion de tennis de table Matthew Syed, aujourd'hui journaliste, se souvient de sa première impression en 1992: "Les Jeux de Barcelone étaient autant sexuels que sportifs. J'ai plus baisé durant ces deux semaines et demi que je ne l'avais jusque là. Il y avait 90'000 capotes à disposition. En 2016, les vieux couillons du C.I.O. ont pris conscience, pour la première fois, qu'il y aurait aussi des femmes parmi les participants. Donc 100'000 des 450'000 étuis contiendront un préservatif féminin. C'est la menace du virus zika -- pour lequel une transmission sexuelle a été mise en évidence -- présent au Brésil, qui les a réveillés. Ce virus peut présenter de graves dangers pour le fétus d'une femme contaminée.
Les spécialistes du sport ont longtemps déclaré que les activités sexuelles étaient préjudiciables avant la compétition. Même si des champions qui ne pouvaient se retenir découvraient le contraire. Mais ils n'en parlaient pas à leurs collègues qui faisaient pourtant la même expérience! Aujourd'hui, les experts déclarent que des sportifs peuvent au contraire bénéficier d'une branlette, voire d'une brève baise avant la compétition. La masturbation, particulièrement, peut faire accroître l'agilité et la force de quelque 10%, la baise beaucoup moins. Dans un sport où les résultats se mesurent en centièmes de seconde ou quelques millimètres, ce n'est pas négligeable. À l'individu de juger si le résultat est atteint grâce au mental, au physique ou à l'imagination. Mais pour certains, la concentration méditative est plus importante qu'une galipette avant la lutte pour une médaille.

Pour se branler: pas besoin!

Bonne précaution!

Beaucoup de gars pensent encore que se branler le matin, au réveil, alors que tout s'y prête, va les affaiblir avant d'attaquer la journée. Mon expérience est plus positive. Je dois préciser que je suis de bonne humeur en me réveillant, même si un rêve étrange me trouble; je trouverai sa signification plus tard. L'autre élément indispensable, c'est de ne pas se lever à la dernière minute. Je m'accorde du temps pour méditer à la salle de bain en écoutant de la musique classique, en prenant ma douche, en me limitant à un très bref bulletin de nouvelles. Puis je prépare mon repas, graines soigneusement choisies (courge pour la prostate), fruits, gingembre (pour un tonus viril), lait d'épeautre, le tout broyé. Pas de café, donc pas d'aigreurs d'estomac ni d'énervement.
La capote a sa place dans tous les bagages de vacances, sauf les valises des couples monogames. Beaucoup de gars considèrent ces semaines mises à part comme leur J.O. sexuels. Ramener des bons souvenirs comme des médailles, c'est grisant. Collectionner des maladies, ou en distribuer, est criminel. Les partisans du sans-capote entre inconnus sont mentalement des gars peu attachés à la vie -- peut-être parce qu'ils ne se sont pas acceptés, ou qu'ils en ont bavé durant l'adolescence. D'une certaine manière, je les compare aux jeunes mecs qui se font sauter au milieu d'une foule. Ils n'ont rien trouvé de mieux à faire dans leur brève vie.
Et puis, pour ceux qui ne le sauraient pas (j'en ai rencontré lorsque je distribuais des capotes et des conseils au début des années sida), la capote n'est pas indispensable lorsqu'on se branle, même au Village olympique.

André