Mardi dernier, lors de la rencontre de Barack Obama avec le premier
ministre Shinzo Abe, 75 ans après l'attaque japonaise de la base
américaine de Pearl Harbour, les deux hommes d'État ont fait l'éloge de
la réconciliation entre leurs pays. Le 7 décembre 1941, les Américains
n'avaient pas vu approcher les six
porte-avions nippons qui s'étaient arrêtés à environ 400 km de l'île
hawaïenne d'Oahu. Près de 400 avions avaient décollé en deux vagues
successives et 21 vaisseaux de guerre américains furent endommagés ou
coulés, de même que 328 avions de combat. Amarré à quai, l'USS Oklahoma,
touché par
plusieurs torpilles avait basculé sur le
flanc, emprisonnant des centaines de marins dans ses entrailles. En
tout, 2400 militaires américains furent tués ce jour-là.
Au lendemain de l'attaque, le Congrès américain déclarait la guerre au
Japon. Trois jours plus tard,
l'Allemagne déclarait à son tour la guerre aux Etats-Unis. Un conflit
sur
deux fronts commençait pour les USA. Évoquant le chemin parcouru depuis,
le président américain a déclaré mardi: "En tant que nations et
peuples, nous ne pouvons pas choisir l'histoire dont
nous héritons, mais nous pouvons apprendre, ou pas, les leçons que nous
en
tirons." Il a précisé: "Et nous devons résister à la tentation de
diaboliser
ceux qui sont différents." Une pique, peut-être, à l'égard de son
successeur à la Maison-Blanche, mais surtout un avertissement pour tous
les États actuellement aux mains de politiciens qui ignorent les leçons
de l'Histoire.
Qu'est-ce que cette évocation vient faire au milieu de photos
consacrées à la jeunesse en fleurs? La parole à Barack Obama.
Parlant des avantages de la collaboration américano-japonaise que les
deux peuples peuvent vérifier chaque jour, "qu'il s'agisse d'Américains
étudiant à Tokyo ou de jeunes Japonais dans des universités à travers
les États-Unis, sinon de scientifiques de nos deux pays cherchant
ensemble des moyens pour lutter contre le cancer ou enrayer les
changements climatiques," le futur ex-président a laissé entendre que les
nations qui se ferment actuellement à la libre circulation et à
l'accueil des étrangers oeuvrent contre leur propre intérêt; elles se
trouveront bientôt sur le carreau. Avec, comme plus grandes victmes,
leur jeunes chômeurs que les pays prospères ne voudront plus accueillir,
faute de possibilités d'échanges.
André
belle photo ils ont un bel avenir les jeunes
RépondreSupprimervraiment des belles images!
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