Nudité et sainteté vont de pair au plus grand pèlerinage mondial
Plus grand rassemblement religieux au monde, le Kumbha Mela rassemble
des millions de fidèles au bord des fleuves les plus saints de l'Inde.
C'est l'occasion pour les pèlerins de rencontrer quelques gourous
célèbres et des milliers sadhous, ces gars qui ont choisi une vie de
renoncement, au point de vivre nus et ne rien posséder, ou presque. Les
saints hommes sont installés dans de gigantesques campements organisés
comme les stands d'une foire. Ils distribuent bénédictions, conseils
spirituels et amulettes contre une offrande. Les fidèles mesurent le
degré de leur abnégation aux sacrifices visibles qu'ils ont consentis.
Par exemple de ne jamais se couper les ongles, ou d'avoir bousillé les
corps caverneux de leur pénis dès l'adolescence afin d'empêcher toute
érection. Pour le prouver, ils enroulent leur membre allongé et flasque
autour d'un bâton horizontal sur lequel se perche un camarade.
Le son de cette vidéo de 13 minutes, tournée par une équipe israélienne, est uniquement composé de musique indienne qui vous met dans l'ambiance. On voit les pélerins converger vers le lieu saint et les scènes de bain dans le fleuve ont lieu à partir de 8.30.
On reconnaît les gourous à leurs vêtements somptueux, leurs montures
prestigieuses, éléphant ou cheval, et aux dévots qui les entourent
servilement. Leurs équivalents aux États-Unis sont les télé-évangélistes
fondamentalistes qui font fortune en promettant à leurs donateurs
qu'ils échapperont à l'apocalypse, qu'ils seront guéris miraculeusement
et feront fortune. [Du temps de Luther, le pape finançait la
construction du dôme de Saint-Pierre en vendant des indulgences qui
effaçaient vos péchés, selon un barème fixe. Par exemple, l'absolution
pour un gars qui avait violé une jeune fille coûtait six carlins; pour
un prêtre vivant en concubinage sept carlins; pour un laïque coupable du
même péché huit carlins...]
Pour les pélerins indiens, l'apogée de ce grand rassemblement se produit
lorsqu'ils se trempent dans le fleuve en chantant des hymnes védiques
et en récitant des mantras. Un rituel entouré de fleurs et d'effluves
d'encens. Si le bain se déroule à la date astrologique prévue comme la
plus propice, le baigneur sera purifié de ses fautes et progressera dans
sa libération des cycles de vie... Je ne connais pas assez la religion
brahmanique et son bataillon de dieux pour avancer plus de précisions en
ce domaine.
L'hindouisme ne m'attire pas et je trouve ridicules les personnes
qui, chez nous, prononcent des mantras qu'elles ne comprennent pas,
formules sacrées débitées avec l'accent français (ou anglais ou
allemand) qui les privent, en plus, de leur poésie magique. Car pour
exercer une empreinte dans notre esprit, une prière doit être formulée
dans nos termes. J'ai éprouvé l'effet positifs de mantras dans ma langue. Je les
composais moi-même pour me faire évoluer vers des buts précis. Je les
écrivais sur un billet afin de ne pas les oublier lors des moments de
méditation -- chez moi, ou en marchant et dans le train. Quant aux hymnes
adressées à Shiva et aux autres dieux, cela me semble inutile. Je ne
chante plus les cantiques appris durant mon enfance qui avaient été
conçus pour me formater en petit chrétien obéissant. Je ne vais donc pas
m'affilier à une religion qui maintient ses croyants dans les rites
illustrés ici...
Tout comme toi, je n'adhère pas à la mystique hindou. Même si les rites peuvent se montrer spectaculaires, l'individu ne représente pas grand chose dans cette philosophie. Dès lors que l'on parle de mutilation, de privation et de négation du corps, je ne peux que m'en éloigner. Au sujet des mantras, tu m'as fait sourire, en effet, ne pas comprendre ce que l'on raconte. Simplement réciter et s'attendre à "ressentir" les bienfaits du mantra est proche de la connerie. Avec des pénis mutilés, non fonctionnels, il y a la dimension sexuelle qui est occultée, alors que les énergies vitales, les plus puissantes (pour moi) sont véhiculées par cet organe. Le phallus majestueusement dressé vers les cieux..
Salut,
RépondreSupprimerTout comme toi, je n'adhère pas à la mystique hindou. Même si les rites peuvent se montrer spectaculaires, l'individu ne représente pas grand chose dans cette philosophie. Dès lors que l'on parle de mutilation, de privation et de négation du corps, je ne peux que m'en éloigner. Au sujet des mantras, tu m'as fait sourire, en effet, ne pas comprendre ce que l'on raconte. Simplement réciter et s'attendre à "ressentir" les bienfaits du mantra est proche de la connerie.
Avec des pénis mutilés, non fonctionnels, il y a la dimension sexuelle qui est occultée, alors que les énergies vitales, les plus puissantes (pour moi) sont véhiculées par cet organe. Le phallus majestueusement dressé vers les cieux..
interessant!!!
RépondreSupprimerMerci pour cette information.
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