lundi 10 juillet 2017

À Pompéi la lave a cramé un mec qui se branlait -- info ou intox ?






Entre les années 62 et 79 de notre ère, la ville romaine de Pompéi a connu trois catastrophes naturelles qui l'ont finalement anéantie. D'abord un tremblement de terre (situé en 62 ou 63) provoquant l'effondrement de nombreux bâtiments. Les habitants les plus riches ont pu engager des travaux de reconstruction alors que les pauvres ont longtemps pâti de la situation. Lorsqu'aux alentours de 70, de nouvelles secousses telluriques importantes ont ébranlé la région, les citoyens qui en avaient les moyens ont vendu leur propriété à perte pour aller se réfugier ailleurs. Et c'est en 79 que la puissante éruption du Vésuve a enseveli la cité et ses habitants sous près de 3 mètres de matériaux volcaniques recouverts d'une épaisse couche de cendres.



Grâce à ces sédiments protecteurs, les archéologues qui ont entrepris des fouilles à partir du XVIIIe siècle ont pu étudier la vie des Romains au plus près. Une technique de moulage a permis de couler du plâtre dans les espaces occupés par les corps au moment de leur mort car leur décomposition ultérieure avait laissé des coques vides. Certains de ces moulages sont exposés au public et c'est impressionnant. La photo de l'homme ci-dessus a fait récemment le tour du monde, suscitant partout la même question: est-ce que la grande faucheuse l'a surpris en train de se masturber? Avec des commentaires du style "Sa dernière branlette a été la plus chaude de sa vie..." Le vulcanologue Pier Paolo Ossana met fin à ces spéculations: "Il s'agit d'un homme adulte surpris par les émanations de gaz brûlant et de cendres qui ont tué la plupart des habitants autour du Vésuve. La chaleur a incurvé leurs bras et leurs jambes après la mort."                                      --  André





















2 commentaires:

  1. "Sa dernière branlette a été la plus chaude de sa vie..."
    sympa! mais je pense que Ossana a raison!

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  2. J'ai lu que seulement 1 homme sur 400 est suffisamment souple pour se faire une auto-fellation.
    Le terme anglais "fakenews" se traduit en infox et non intox, nouveau terme de l'académie française.

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