La lutte est l'activité corporelle qui requiert la plus grande intimité entre deux hommes -- à part la baise ou certaines figures de danse. Suivant le genre et l'orientation sexuelle du spectateur, elle peut provoquer une forte excitation sportive pour les uns, pleine de sensualité pour d'autres. Certains mecs qui se rangent habituellement du côté hétéro sont sensuellement troublés par la violence et la persistance des passes. D'autres n'y voient que du sport et de la virile agressivité qu'ils applaudissent. Pour eux, le défi consiste à faire basculer l'adversaire, à l'écraser en l'empoignant de la manière la plus humiliante, sans pudeur, afin de démontrer lequel des deux a les plus grosses.
En même temps que la technique, les ados qui se lancent dans ce sport acquièrent peu à peu les codes de la "virilité". Comme si, pour mériter sa place parmi les gars, il fallait suivre des règles et non pas développer ses qualités naturelles. Ils apprennent à se comporter quand on perd et quand on a gagné, comment ne pas montrer des émotions attribuées aux femmes -- par exemple cacher ses larmes en cas de défaite ou de blessure -- à déployer de la combativité dans toutes leurs actions. Par exemple à continuer de harceler l'adversaire même et surtout lorsqu'il est en mauvaise et douloureuse posture. À développer un langage corporel de "vrai" mâle conquérant qui sait prendre sa place dans la société.
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Cultivant la primauté masculine dans la société, cet état d'esprit persiste aujourd'hui et cause autant de tort aux hommes qu'aux femmes. Beaucoup de mecs en souffrent sans se rendre compte où se situe le problème. En grande partie, il découle de cette ancienne notion d'identité binaire. Soit on est de genre féminin, soit masculin. Et les rôles sont déterminés. Il y a les dominants et les dominées. C'est inscrit sous la ceinture. Néanmoins, même les lois changent peu à peu et, entre les femmes et les hommes se glissent toutes sortes de modes de vie plus personnels, plus adaptés à l'individu(e). Et c'est là aussi que les LGBTQI trouvent leur place. Oui, on peut être femme et chauffeuse de poids lourd. Totalement hétéro et puériculteur. Ouvertement gay et champion de lutte. Et bientôt: prêtre, marié, sportif et père de famille sans pulsion abuseuse.
André
Sauf erreur, ces épisodes de lutte qui dégénèrent ont eu lieu dans un pays d'Europe de l'Est où les sportifs se bourrent de produits dopants et ignorent ce que "fair play" signifie.
Cela est dû à un contact physique intense.
RépondreSupprimerMais je préfère le contact du sexe et d'amour!
A la base, la lutte est un sport qui se pratique entièrement nu. Afin de n'avoir aucune prise sur le corps de l'adversaire...
RépondreSupprimerSalut Anonyme !
RépondreSupprimerMon expérience diffère de la tienne. J'ai pratiqué la lutte nue pour rire avec mon compagnon de jeunesse. Nous tirions des Polaroids (en déclenchement retardé). Je ne les ai pas sortis de l'armoire pour vérifier avant de te répondre, mais il me semble que nous avions toutes sortes de prises possibles sur le corps aimé l'un de l'autre, des cheveux jusque aux pieds, en passant par des membres plus ou moins proéminents.
J'imagine que tu es Français. J'appartiens à une race nordique. Ce qui explique probablement la différence.
Oui il m'avait semblé lire ça et qui plus est avec le corps huilé... à vérifier!
SupprimerAprès je suis d'accord, même nu il est possible de trouver des prises facilement.
It's one of those sports that leaves you wondering if you're excited about the beauty of the participants or just plain turned on!
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RépondreSupprimerTout comme Xersex,je préfère,de loin,le contact du sexe tout en amour.
Je n'attends que ça!
Pierre