En bas de l'échelle de l'exhibitionnisme masculin, on trouve les gars dont la culotte de cycliste met en évidence bourses et bite, à l'exemple des nobles de la fin du Moyen-Âge qui s'inspiraient eux-mêmes de la coque métallique protégeant les génitoires des lansquenets. La protubérance du paquet, c'est la réponse du berger à la bergère qui arbore un généreux décolleté. Au même étage, on observe ceux qui ne portent pas de sous-vêtement et laissent entrevoir les états d'âme de leur petit ou long serpent. Ces exhibitionnistes ne recherchent pas le scandale. Ils réjouissent l'oeil des observatrices et observateurs; mais choquent néanmoins les âmes torturées des puritains qui n'en demandent pas plus pour nourrir leurs complexes.
Les exhibitionnistes impulsifs que poursuivait la police au temps des longs manteaux -- ces imperméables qui s'ouvraient soudain pour révéler un sexe bandé afin d'effrayer les passantes -- on ne les voit plus guère sur le pavé ni dans les parcs. Ils cherchent encore l'aventure dans les gares, au bord des routes, ou pour draguer dans les parkings. Aux pauvres gars qui croient séduire une femme sur les réseaux sociaux, on conseille d'y renoncer. Une bite sans son propriétaire, c'est comme un pied de table sans la table. L'idée d'impressionner ou d'effrayer une personne du sexe opposé les excite probablement et leur donne un sentiment de pouvoir sur elle. Alors qu'ils souffrent probablement de timidité ou d'un complexe d'infériorité. Des psychologues femmes et hommes sont là pour les aider à trouver d'autres voies de socialisation.
Car la nudité, ou la quasi-nudité représentent de magnifiques occasions de se révéler aux autres et à soi-même, de communiquer et communier sans afficher son rang social. Certains mettent en avant leurs muscles, d'autres leur chaleur humaine. On se révèle tel qu'on est et l'on se trouve de nouveaux alliés, sans mentir ni raconter des histoires. Loin des préjugés qui imaginent qu'un corps nu est forcément obscène. Jusqu'en 2012, la nudité était autorisée dans de nombreux lieux en ville de San Francisco. Depuis lors, il faut obtenir une autorisation pour organiser des manifestations au cours desquelles la nudité est acceptable. Comme un défilé de cyclistes, une gay pride ou l'ouverture d'une rue à une journée réservée aux fétichistes de tous ordres. Dommage que ces occasions soient si rares.
André
I'm all for men objectifying themselves. Bring them on!
RépondreSupprimerJ'aime bien l'exhibitionnisme masculin. J'aime le voir!!!
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RépondreSupprimerENIEREMENT d'accord avec Xersex dont je me sens proche...
Pierre
Il ne faut pas oublier les mecs qui s'élancent à poil dans un stade de foot bondé.
RépondreSupprimerJe pense que comme mec, on est tous un peu exhib et fier de notre équipement masculin...
RépondreSupprimerMontrer sa queue, ses poils, ses baloches aux autres mecs, on aime ça ! Consciemment on non... Ça prouve notre appartenance à la grande communauté des hommes...
Par exemple, lors de douches collectives dans l'armée ou après le sport. C'est un rituel de socialisation masculine tout ce qu'il y a de plus normal, et sain...
L'été, quand j'ai de la bite plein la tête, je pratique un peu d'exhib dans les bois. Uniquement devant des hommes adultes.
Je pratique le VTT dans la forêt. Le plus souvent avec un pote (sécurité oblige), et quelquefois en groupe. Mais aussi régulièrement seul...
Cela se pratique au milieu des bois, entre les arbres, sur des circuits balisés, loin des sentiers pédestres fréquentés par les familles en promenade.
Le risque de se blesser grièvement est omniprésent et contribue au rush d'adrénaline recherché...
En été, il va de soi que je m'assieds sur une souche d'arbre, retire mon short et me masturbe...
C'est l'appel de la forêt, ainsi que le petit côté exhib qui sommeille en chaque mec fier de sa queue...
En moins d'une heure, un ou deux groupes de coureurs VTT et quelques mecs seuls se succèdent sur la piste.
Le VTT reste un sport d'hommes : la plupart passent leur chemin et font comme s'ils n'avaient rien vu. Ce qui déclenche mon orgasme, c'est quand certains me font un sourire complice ou un pouce levé...
Ils passent à vive allure; la rencontre dure moins de 30 secondes...
Deux ou trois m'ont déjà pris en photo mais c'est illusoire : je prends soin de garder mon casque et mes lunettes.
Enfin, si un petit malin me signalait aux services forestiers, c'est illusoire aussi vu que je ne m'attarde jamais sur l'endroit une fois ma queue montrée...
A.