Des gars qui chantent avec passion et font honte à l'Eurosong

Ils se sont présentés aux concours Got Talent en Grande-Bretagne, aux États-Unis et en Allemagne. Ils ont soulevé l'enthousiasme et l'émotion de l'auditoire comme des jurys. Ils ont chanté l'amour avec passion, les peines de coeur et la solitude. Voyez et écoutez, vous serez peut-être gagné vous aussi par l'émotion car leur histoire ressemble à la nôtre.





Brian Justin, 28 ans, a été tyrannisé à l'école parce qu'il était obèse. Depuis l'âge de 6 ou 7 ans, il savait qu'il était gay et on le traitait de tous les noms. Sa mère raconte: "Je tombais à genoux et je priais qu'il puisse tenir le coup." Lui pensait qu'il ne valait rien, mais sa maman lui a toujours affirmé qu'il avait le droit d'être qui il était. Il explique que pour interpréter sa chanson, il a concentré toute cette souffrance et en a tiré le meilleur. Le dernier membre du jury à s'exprimer a déclaré: "Je souffre de problèmes de santé mentale; nous avons tous des moments où nous nous sentons inadaptés et seuls, mais nous appartenons tous à l'humanité." Une autre voix ajoute: "C'est comme s'il chantait rien que pour moi."





Josh, 21 ans, est mécanicien auto. Lui aussi vit avec sa mère. Labyrinth, la chanson qu'il a choisie raconte une rupture amoureuse, Josh lui donne un autre sens. Il y a deux ans, son meilleur ami qui avait 18 ans est mort. Il n'en dit pas plus sur leur relation, mais on sent qu'elle était très très forte: "Nous faisions tout ensemble." "Les paroles disent: Je suis jaloux que tu sois heureux sans moi et je l'interprète dans le sens que je suis jaloux qu'il soit heureux sans moi au ciel; qu'il ait passé à un monde meilleur et que je ne puisse pas m'y trouver avec lui."

I'm jealous of the rain that falls upon your skin

It's closer than my hands have been

It's hard for me to say you're happy without me...

Lorsque la membre du jury le serre dans ses bras, elle dit avec beaucoup de discrétion: "I'm sorry for whatever it is you went through." Quant aux larmes de Simon Cowell, le costaud du jury, elles sont causées par la perte de sa mère, morte peu avant.





Jack, 12 ans, et son père Tim, 43 ans, forment un duo et chantent une de leurs propres compositions. Leur complicité est merveilleuse. Tant de gars ont souffert et souffrent toute leur vie d'un manque en ce domaine. Heureusement, il semble que les mâles d'aujourd'hui savent mieux exprimer leur affection et consacrent plus de temps à cette relation primordiale tant pour l'adulte que l'enfant. Dans ce blogue Case des hommes, le rapport entre un géniteur et son rejeton est le sujet qui attire le plus de visiteurs. Par exemple, l'article L'initiation sexuelle d'un fils par son père paru le 5 mars 2015 a été vu plus de 20'000 fois et continue à attirer des lecteurs. Un autre datant de 2013 va bientôt dépasser les 50'000 vues.





Là non plus, on n'est pas dans un sujet gay. L'Autrichien Kevin, 22 ans, chante un air extrait de Rinaldo de Händel et sa copine l'applaudit dans la salle. Néanmoins, Kevin nous réserve une surprise. Et regardez ses yeux !!! Dans le jury, les réactions sont totalement divergentes. Je partage les deux points de vue.

En hommage aux 49 morts et 53 blessés de la tuerie d'Orlando le 12 juin 2016

La vidéo The Arrow publiée mercredi dernier a été tournée le lendemain de l'attentat d'Orlando (Floride) qui a provoqué la mort de 49 personne au Pulse, une boîte à danser. La tuerie a eu lieu le 12 juin 2016, jour de la Marche des fiertés et environ 350 personnes fêtaient l'événement dans une ambiance latino lorsqu'un gars armé d'un fusil d'assaut s'est mis à tirer sur les danseurs au Pulse. Profondément émus par cet acte homophobe, Matthew et Francis, les deux acrobates, ont dédié leur vidéo à la mémoire des victimes et des 53 blessés sous le titre Tous les amours se valent. Ils racontent ici comment ils se sont rencontrés, ont mis au point ce numéro et sont tombés amoureux. D'abord, ils ont hésité à montrer si clairement leurs sentiments, se demandant si cela mettrait les spectateurs mal à l'aise. Les courriers qu'ils ont reçus depuis les félicitent au contraire; des gars racontent que cela les a encouragés à vivre plus ouvertement leur homosexualité. Lorsqu'ils se promènent en ville, Matthew et Francis se tiennent par la main pour donner un sens à leur mission. Mais seulement lorsqu'ils ne se sentent pas en danger.

André