mercredi 27 janvier 2021

Qui peut le plus peut le moins... ou beaucoup plus... sinon rien





Nous savons tous pourquoi nous nous promenons d'un blogue gay à un autre. Pour admirer des corps mâles, nus sinon revêtus d'un oripeau qui met en relief ce qu'il devrait cacher. Le plaisir de scruter la réalité à travers un brin de tissu fait-il partie des perversions sexuelles étudiées par les grands esprits universitaires ? Voici une réponse sans appel fournie par le travail de mémoire d'une maîtrise (ou méprise ) en philosophie présentée à l'Université Laval sur la reconstruction conceptuelle de la théorie du fétichisme de Sigmund Freud.






"Chez Freud, les catégories nosographiques sont fréquemment sujettes à des translations et à des recoupements importants. C’est à partir de cette mise en relief qu’on peut mieux estimer à quel type d’unité conceptuelle on doit s’attendre pour le fétichisme. Celui-ci, non définissable au moyen d’un caractère distinctif général, consiste en un agencement particulier entre mécanismes psychiques et expériences de vie, lui-même déterminé par certains rapports quantitatifs présumés, mais non mesurables. La dimension symbolique reconnue au fétiche, quant à elle, s’inscrit également dans la perspective de la théorie de la récapitulation." Vous en conviendrez, ce résumé nous met cul par-dessus tête.                                                                                                                                  -- André 


















































Ce mini-minimum se nomme "lasso".








Surprise, surprise: un cache-sexe au rayon des fruits et légumes !












6 commentaires:

  1. Personnellement, ce qui me mettrait "cul par dessus tête" ce sont plus tes percutantes images que ces théories de Freud si subtilement revisitées.

    Merci André et je te souhaite encore une année 2021 aussi "nouvelle" que possible... et aussi rapidement que nécessaire...
    ...ou le contraire !

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  2. Pour faire le freud de cuisine,L'objet transitionnel et le fétiche sont des média matériels du reflet de notre imaginaire, ils sont la pour nous rassurer, et pour raviver ou nous rappeler de bon souvenirs, des plaisirs que nous avons peur d'oublier.
    Concrètement, ma collections de slips, c'est comme un doudou, entre le rêve et le fantasme, ça fait du bien et ça ne mange pas de pain.
    et vive la psymaginaire!

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  3. encore Freud et la psychanalyse? à mon avis, ce n'est qu'un point de départ pour le traitement des plaies très profondes!!

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  4. je suis fan de cette vidéo... Enorme travail, et quel beau résultat :))

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