Peyo, l'étalon artiste et thérapeute avec Hassen, son entraîneur
Hassen Bouchakour et Peyo.
Les mêmes dans un exercice d'acrobatie.
La rencontre entre Hassen Bouchakour et l'étalon Peyo remonte à 2011.
Tous deux possèdent un caractère bien trempé, l'homme en tant qu'artiste
équestre, et le cheval qui ne se laisse pas dominer par n'importe qui.
Il leur a fallu plusieurs années pour qu'ils se comprennent et
s'adoptent, chacun avec ses talents cachés et ses faiblesses. Le déclic
s'est produit lorsque Bouchakour a découvert que les personnes auprès
desquelles Peyo s'approchait après le spectacle étaient des êtres
affectés par une santé physique ou psychique déficiente, des enfants
souffrant d'une grave maladie, des seniors en fin d'existence avec tout
ce que cela implique.
Ils ont consacré quatre années à développer leur nouvelle vocation dans
plusieurs domaines, notamment le cancer des enfants, les soins
palliatifs, la gériatrie et l'approche de la mort, la maladie
d'Alzheimer. Avec des préparations mentales et physiques très détaillées
pour coordonner l'action d'un humain et d'un cheval dans des lieux
demandant une hygiène impeccable. Lorsqu'on introduit un étalon dans un hôpital, il faut le désinfecter de la crinière aux
sabots; l'habituer à entrer dans des locaux étranges; à prendre
l'ascenseur; à reculer pour sortir d'une chambre exiguë. Et à
s'approcher délicatement d'une personne très âgée, peut-être inanimée.
Dans sa capacité de thérapeute, Peyo choisit lui-même de s'approcher des
personnes qui ont besoin de son attention. Auprès d'elles, l'étalon
fougueux devient attentif et empathique. Avec sa capacité de télépathie, il détecte les souffrances, les
tumeurs, des personnes qui ne se s'expriment plus et qui à son contact
retrouvent un peu la parole, des souvenirs, voire la possibilité de faire
quelques pas. Peyo se souvient des patients qu'il a soignés
et retrouve instinctivement leur chambre longtemps après sa précédente
visite. Révolues les années de compétions équestres et de spectacles
d'acrobatie. L'artiste et son étalon se sont définitivement convertis à
une activité thérapeutique qui demande une singulière discipline. Par
exemple, que Peyo apprenne à contrôler son sphincter pour ne crotter qu'en
dehors des bâtiments hospitaliers.
Nous avons toutes et tous avons besoin les unes et uns des autres. Je l'ai toujours su, sans m'en rendre compte, parce que cela faisait partie de l'exemple que mes parents nous donnaient à nous leurs cinq enfants. Les quatre autres, filles et garçon, sont devenus des parents avec les responsabilités que cela implique. De plus, elles/il ont exercé des activités professionnelles utiles à la société: dans l'enseignement, la médecine et la psychologie. Je n'ai pas choisi les métiers que j'ai exercés. Eux sont venus à moi. J'ai été journaliste, puis chargé de relations publiques. Avec quelques intérims d'accompagnateur de touristes qui m'ont permis de voyager dans cinq continents. C'est hors de mon temps de travail que j'ai pu contribuer à l'évolution de la société en m'engageant entièrement dans les luttes des groupes homosexuels. Et personne, au début des années 1970, n'aurait imaginé combien la situation allait évoluer dans nos pays privilégiés.
Le temple des tigres en Thaïlande.
Avec la vision écosystémique d'aujourd'hui, nous avons évolué dans notre manière de sauver l'avenir de la planète. Nous ne cherchons plus à lutter contre une seule cause de tragédie -- par exemple l'homophobie qui foutait en l'air notre existence. Nous pouvons nous enrôler dans une ou plusieurs actions provoquant des prises de conscience bénéfiques à toute la société. C'est la convergence des engagements qui nous enrichit et nous libère de la stigmatisation d'antan. Notre situation au sein de la communauté LGBTQ+ nous permet désormais de rayonner aussi parmi de plus larges environnements. C'est un privilège de pouvoir le faire sans risquer les harcèlement d'antan. Nous sommes acceptés comme des êtres humains à part entière et rien ne nous empêche de développer nos qualités intuitives pour nous approcher des plus faibles. Afin de les soutenir et de les éveiller comme le fait l'étalon Peyo.
André
Art khmer.
L'acteur britannique Daniel Radcliffe.
Ceux qui désirent explorer plus avant le travail thérapeutique des deux compères trouveront de nombreuses vidéos sur Youtube, notamment sur l'association Les Sabots du Coeur qu'ils ont fondée.
Nous devons nous habituer à considérer tous les animaux comme nos amis. Peut-être commencer à manger moins de viande. est-il vraiment nécessaire de manger beaucoup de viande? Je ne pense pas. Et je ne pense pas que ce soit bon pour la santé. On pourrait manger moins.
Non ce n'est pas le message auquel je pensais. Mon idée est que la majorité de nous les gays n'avons pas d'enfants à notre charge. Nous pouvons donc contribuer à la bonne marche de la société en nous occupant de ceux qui ont besoin de notre attention. Par exemple en aidant les jeunes étrangers à mieux s'intégrer (mais bas les pattes, bien sûr) sport, appui linguistique, visites de lieux intéressants, etc. Sinon en rendant visite aux malades, en les promenant. Ou en enseignant (avec humour) les bases d'une vie plus saine. En allant faire des lectures, en partageant nos connaissances, nos hobbys...
En ce qui concerne la viande, tu es sur le bon chemin. J'ai commencé il y a quelques années, mais j'avais encore envie de salami italien, de saucisson suisse, de jambon espagnol. Puis basta ! La même chose avec le poisson et les "fruits" de mer, très graduellement. Au début, cela me manquait un petit peu. Maintenant, lorsque je vois de la viande à l'étalage, je pense aux abattoirs que j'ai visités et à certains élevages de porcs ou de poulets et cela me révolte.
Où en suis-je aujourd'hui ? Végétarien, pas encore végane à cause du fromage italien et suisse. Oh ! le gruyère ! Lorsque l'ersatz (substitut) du gruyère sera suffisamment goûteux, je deviendrai végane. Ma santé de végétarien équilibré est excellente et mon taux de testostérone (à 85 ans) équivalent à celui d'un gars de 30 ans.
Il suffirait que tout le monde mange moins de viande. À mon avis, il n'est même pas nécessaire d'arrêter complètement de manger de la viande. Il suffirait de la réduire beaucoup.
bonjour André, j'aime beaucoup cette idée d’être comme ce cheval, d'avoir une influence positive grâce simplement à notre présence apaisante. Je remarque tous les jours l'importance de la présence animal auprès de personnes vulnérable. C'est un très bel article. Merci à xersex d'avoir pensé au végétarisme; c'est vrai que l'on ne mange pas ceux qu'on aime biz Unnu
Merci André, c’est impressionnant. Je connais assez bien le monde des chevaux, et ce sont vraiment des êtres hypersensibles mais je n’avais pas imaginé de telles capacités !
Kevin dit Merci André pour ce document intéressant. Tu nous apprends que non seulement les chiens et las chats ont se pouvoir d'apaiser certaines personnes vulnérables et de détecter les maladies, ce fait est nouveau pour moi.
Bonjour,
RépondreSupprimermerci d'avoir posté cette histoire qui est très émouvante.
Nous devons nous habituer à considérer tous les animaux comme nos amis. Peut-être commencer à manger moins de viande. est-il vraiment nécessaire de manger beaucoup de viande? Je ne pense pas. Et je ne pense pas que ce soit bon pour la santé. On pourrait manger moins.
RépondreSupprimerDu moins, c'est ce que ton message m'a fait réfléchir! Je ne sais pas si je suis hors sujet
RépondreSupprimerSalut Xersex !
RépondreSupprimerNon ce n'est pas le message auquel je pensais. Mon idée est que la majorité de nous les gays n'avons pas d'enfants à notre charge. Nous pouvons donc contribuer à la bonne marche de la société en nous occupant de ceux qui ont besoin de notre attention. Par exemple en aidant les jeunes étrangers à mieux s'intégrer (mais bas les pattes, bien sûr) sport, appui linguistique, visites de lieux intéressants, etc. Sinon en rendant visite aux malades, en les promenant. Ou en enseignant (avec humour) les bases d'une vie plus saine. En allant faire des lectures, en partageant nos connaissances, nos hobbys...
En ce qui concerne la viande, tu es sur le bon chemin. J'ai commencé il y a quelques années, mais j'avais encore envie de salami italien, de saucisson suisse, de jambon espagnol. Puis basta ! La même chose avec le poisson et les "fruits" de mer, très graduellement. Au début, cela me manquait un petit peu. Maintenant, lorsque je vois de la viande à l'étalage, je pense aux abattoirs que j'ai visités et à certains élevages de porcs ou de poulets et cela me révolte.
Où en suis-je aujourd'hui ? Végétarien, pas encore végane à cause du fromage italien et suisse. Oh ! le gruyère ! Lorsque l'ersatz (substitut) du gruyère sera suffisamment goûteux, je deviendrai végane. Ma santé de végétarien équilibré est excellente et mon taux de testostérone (à 85 ans) équivalent à celui d'un gars de 30 ans.
Il suffirait que tout le monde mange moins de viande. À mon avis, il n'est même pas nécessaire d'arrêter complètement de manger de la viande. Il suffirait de la réduire beaucoup.
RépondreSupprimerbonjour André,
RépondreSupprimerj'aime beaucoup cette idée d’être comme ce cheval, d'avoir une influence positive grâce simplement à notre présence apaisante. Je remarque tous les jours l'importance de la présence animal auprès de personnes vulnérable. C'est un très bel article.
Merci à xersex d'avoir pensé au végétarisme; c'est vrai que l'on ne mange pas ceux qu'on aime
biz Unnu
Merci André, c’est impressionnant. Je connais assez bien le monde des chevaux, et ce sont vraiment des êtres hypersensibles mais je n’avais pas imaginé de telles capacités !
RépondreSupprimerKevin dit
RépondreSupprimerMerci André pour ce document intéressant. Tu nous apprends que non seulement les chiens et las chats ont se pouvoir d'apaiser certaines personnes vulnérables et de détecter les maladies, ce fait est nouveau pour moi.
très beau et très émouvant ton post ! merci
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