J'ai regardé la semaine dernière l'interview télévisée du prince Harry, réfugié en Californie,
que diffusait Stephen Colbert dans son émission
The Late Show.
Le gars m'a paru sympathique et franc, à la différence de beaucoup de
ses concitoyens -- privilégiés ou non -- qui pataugent dans leur marasme
depuis le
brexit. Il défendait le récit autobiographique de sa
jeune vie, 38 ans, qui vient de paraître en 16 langues.
"Vous évoquez beaucoup la relation à votre frère que vous appelez Willy,
commente l'interviewer. Mais il y un autre
willy qui vous a
aussi occasionné des douleurs et complications. Vous avez souffert de
gelure." Le prince corrige: "Une engelure superficielle." Stephen
Colbert reprend: "Engelure sur une partie délicate de votre anatomie.
Comment se fait-il que même une personne royale puisse la contracter?"
Ce dialogue mérite éclaircissement. Willy est le diminutif familier pour
William que le duc de Sussex décrit comme son "frère bien aimé et
ennemi juré". Et
the willy se traduit en français par zizi,
quéquette, zigounette. Quant à la gelure, c'est une lésion de la peau assez grave causée par un froid intense. Question suivante:
"Pourquoi n'avez-vous pas pris plus soin des joyaux royaux?" Car le prince a
foiré en n'isolant pas mieux balloches et braquemart par une couche protectrice. Les
deux hommes poursuivent leur conversation en utilisant tous les termes
coutumiers pour parler du pénis entre mecs. Et à chaque fois le mot est
bipé pour ne pas choquer ces puritains d'Américains.
Harry faisait partie d'une expédition caritative en Arctique avec quatre
anciens combattants britanniques blessés en Afghanistan. Cette marche a
récolté une grosse somme d'argent en faveur de vétérans handicapés. Mais le prince ne s'était pas équipé pour subir des froids de moins
35 degrés. "Pendant que vous marchez vous avez chaud, dit-il, mais vous
essayez de ne pas transpirer parce que la sueur gèle et vous perdez
toute sensation." Quelques semaines plus tard il a compris que
quelque-chose ne fonctionnait pas sous la ceinture. Rien de bien
visible, pourtant la situation se détériorait. Il s'est aperçu que les
gelures de ses oreilles et ses joues avaient guéri, mais pas celles
d'en-bas.
Comme remède, un copain lui a recommandé un produit de beauté pour les
lèvres. Harry a rétorqué: "Ma maman l'utilisait sur sa bouche, tu veux
que je
me le foute sur la bite?" L'autre a répondu: "Crois-moi,
ça marche." Lors d'une autre marche caritative en direction du Pôle
Sud, le duc s'est mieux prémuni grâce à la coquille de protection qu'une
lovely lady lui avait confectionnée.
Alors même que la Grande-Bretagne et la France avaient occasionné des ravages irréparables au Proche-Orient à l'époque coloniale, le duc de Sussex
s'est engagé dans l'armée durant plusieurs années en Afghanistan. Il a
été contrôleur aérien dans la province de Helmand, puis pilote
d'hélicoptère déployé dans le sud du pays. Il affirme qu'il a tué 25
Talibans et précise qu'il les considérait comme "des méchants, éliminés
avant qu’ils ne puissent tuer des gentils." Il a déterminé ce chiffre
d’après les vidéos enregistrées depuis son
hélicoptère. Pour le guerrier princier, ce n'étaient pas des êtres
humains, sinon il lui aurait été impossible de les abattre. "J’étais
résolu, dès le premier jour, à ne jamais aller me coucher
en ayant de quelconques doutes sur le fait d'avoir rempli mon devoir."
À la même époque, il a été photographié à poil dans un hôtel de Las
Vegas en compagnie de donzelles aussi nues que lui. Plus tard, il a
compris que la cause de ses nombreuses fredaines venait du profond
traumatisme vécu à la mort de sa mère, alors qu'il avait 12 ans. Car, en plus du chagrin, il avait dû encaisser la séparation
de ses parents et prendre sur lui de se conduire comme un petit prince
par rapport aux médias populaires qui le talonnaient constamment.
Par solidarité envers leur prince combattant malmené par la presse mondiale, plusieurs soldats des Forces armées britanniques ont publié leurs photos les plus nues possibles sur les réseaux.
Il lui a fallu des années pour sortir de ses conduites excentriques
et trouver un peu de paix grâce à l'aide de thérapeutes. "Bloquer mes
émotions pendant ces vingt dernières années a provoqué des conséquences
sérieuses sur ma vie et mon travail." Il lui a aussi manqué des êtres
qui sachent le serrer dans leurs bras. Les câlins, la bromance ne sont
pas des manifestations britanniques courantes.
André
Je crois qu'il est plein de rage et qu'il devrait suivre une psychothérapie d'au moins 15 ans. Et je ne peux pas nier que son malaise est aussi dû au fait qu'il n'est pas le fils de Charles. Il doit créer sa propre vie. Ça ne sera pas facile.
RépondreSupprimerPauvre petit prince n’à t il rien d’autre dans sa vie que ce déballage de linge sale c’est juste affligeant et médiocre à peine digne d’un mec de télé réalité
RépondreSupprimerL'occasion de rappeler que dans le Corps des Royal Marines, la nudité intégrale est obligatoire dans les chambrées entre la douche du soir et l'appel des présence au lever.
RépondreSupprimerOfficiellement c'est pour "raison d'hygiène"; hypocrisie toute britannique.
En réalité, la nudité collective exerce un pouvoir fédérateur sur les hommes. Au même titre que les douches collectives, qui sont la règle dans tous les sports d'équipe (football, basket, rugby...).
Les appels de présence du coucher et du lever se déroulent comme suit : chacun se tient debout devant son lit, nu, en position "repos" : mains croisées derrière le dos et pieds légèrement écartés. Lorsque le gradé de permanence passe devant lui avec sa liste et prononce son nom, le soldat se met au garde-à-vous en répondant "présent".
Au matin, les hommes se réveillent avec la trique, sans aucun moyen de la dissimuler : le rituel de l'appel reste le même.
Et si vous ne me croyez pas, faites une recherche sur "royal marines" nudity (en n'oubliant pas de sélectionner l'option "show explicit results") : des articles et des photos à profusion...
Remarquez que dan dans l'Infanterie belge un régime similaire était appliqué aux appelés, du moins pendant leurs premiers mois. "Similaire" car les appels du soir et du matin se tenaient obligatoirement avec le seul caleçon. Peu importe si les types choisissaient de dormir en pyjama ou avec un T-shirt.
Ici aussi, l'appel du lever donnait à voir d'intéressantes bosses et proéminences de l'entrejambe chez ces garçons de 19-25 ans...
Bonjour Axel, membre des Forces de Réserve d'une unité de combat !
RépondreSupprimerVous avez publié ici, et dans le blogue précédent, des informations très intéressantes que j'aimerais mettre mieux en valeur dans une prochaine publication. Car les plus de 77'500 visiteurs par mois de ce blogue sont rares à lire les commentaires...
Si vous m'y autorisez, je les compléterai avec quelques informations et des photos que j'ai glanées.
Vous pouvez m'atteindre par le courriel de ce blogue en cliquant sur ma photo.