dimanche 11 octobre 2009

Portrait de la tante trophée du gouvernement Sarkozy


D
ans un vie précédente, cette grande pauvrette de Frédéric Mitterand était pleureuse, une de ces femmes qu'on payait pour faire du chahut aux enterrements. Dans son avatar le plus récent, il est la tante trophée du gouvernement S
arkozy, comme Mme Carla est l'épouse trophée, Jeannot-Piston le fils trophée, et tonton Bernard l'otage de gauche, porteur de riz amer. C'est le commentaire de F.M., sinistre de la culture, qui m'a exaspéré l'autre jour: "Si le monde de la culture ne soutenait pas Roman Polanski, ça voudrait dire qu'il n'y a plus de culture dans notre pays. [...] Et de le voir jeté ainsi en pâture pour une histoire qui n'a pas vraiment de sens et de le voir ainsi pris au piège c'est absolument épouvantable." Ma chochote! comme beaucoup d'autres cultureux blasés, t'avais pas deux minutes pour réfléchir, même si les médias te pressaient?

L'homme est brillant, sensible, généreux et narcissique. Trop à la fois. Lorsqu'il parle, son visage trahit le constant aller-retour entre la sincérité et le calcul. Il veut à la fois qu'on
le plaigne et l'admire; il est prêt aux aveux les plus canailles (moitié confession, moitié apologie). Il étale ses doutes et ses faiblesses pour montrer sa désespérance à ne pas savoir aimer. Puis il change de posture et déclare, lorsqu'on l'attaque (pain quotidien d'un ministre): "Si je m'appelais Tartempion, je ne subirais pas les mêmes indignités."
En Fräulein durant les années Palace. Il casse
délicieusement
les codes du politiquement correct.
Dans son livre La Mauvaise vie, souvent cité ces jours, il donne l'impression de se cacher dans la lumière [les projecteurs qu'il braque lui-même] pour soulager sa conscience. Vieux reste de catholicisme et besoin d'exhibitionnisme qu'il confond peut-être avec une catharsis [purgation des passions produite sur les spectateurs d'une représentation dramatique] ou avec un début de thérapie. C'est inopérant: on le constate en comptant ses gaffes de récent ministre... Dans l'échantillon ci-dessous, il raconte ses passes à Bangkok et ailleurs sans songer un instant que le lecteur moyen aura de la peine à distinguer pédophilie ("garçons"), pédérastie ("éphèbes") et homosexualité. Cela n'a pas soulevé de tempête en 2005... Il a clarifié depuis, tout en restant ambigu, sa posture adorée. Mais t'es ministre, grosse bécasse!
En Thaïlande, l'âge de la majorité sexuelle est fixé à 18 ans
pour les prostitué(e)s, à 15 ans pour les autres.

"Tous ces rituels de foire aux éphèbes, de marché aux esclaves m'excitent énormément. La lumière est moche, la musique tape sur les nerfs, les shows sont sinistres et on pourrait juger qu'un tel spectacle, abominable d'un point de vue moral, est aussi d'une vulgarité repoussante.
"Mais il me plaît au-delà du raisonnable. La profusion de garçons très attrayants, et immédiatement disponibles, me met dans un état de désir que je n'ai plus besoin de refréner ou d'occulter. L'argent et le sexe je suis au coeur de mon système, celui qui fonctionne enfin car je sais qu'on ne me refusera pas […] La morale occidentale, la culpabilité de toujours, la honte que je traîne volent en éclat ; et que le monde aille à sa perte, comme dirait l'autre […]"

Ulysse

3 commentaires:

  1. C'est vrai qu'il a une tête à claques. Comme son nouveau patron et son fils Jean.

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  2. Et maintenant qu'on sait que Carla est en analyse depuis 8 ans, elle pourrait bien faire une petite place à Frédé sur le canapé. Ce serait sans risque pour elle sauf qu'il postillonne sévère et prend de la place avec sa grande gueule. Faudrait qu'il explique au psy pourquoi il a pas encore lâché son doudou.

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  3. Ulysse, en diffamant ainsi le pauvre Frédéric, vous vous situez clairement dans le camp haineux de Marine Le Pen. C'est du maccarthisme. Pas brillant pour un p.d. (avéré par vos écrits)!

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