mercredi 18 août 2010

Un gay, fou de son corps, raconte sa crise de la quarantaine


"J'avais pensé que le cap de la quarantaine marquerait le début de la fin", écrit Evan dans un témoignage qu'il a confié au site gritmen.com. "Et, en effet, c'est arrivé, mais pas de la manière que j'avais imaginée. À 40 ans, ma vie a échappé à tout contrôle et j'ai foncé dans le mur. Jusque là, j'avais vécu le rêve gay américain. J'avais un compagnon aimant, une belle maison, un chien splendide, une carrière brillante, une famille et des amis attentifs. Tout ce qu'il me fallait; pourtant j'étais malheureux. Je mentais à mon partenaire et je le trompais. Ma dope soit-disant occasionnelle avait atteint le degré de dépendance grave. La peur de vieillir me paralysait et l'angoisse qui me tenaillait m'empêchait souvent de quitter la maison. Finalement, j'ai touché le fond.

"Quand tu ne penses qu'à ton corps, que tu es obsédé par le besoin d'être le plus beau de la soirée pour attirer l'attention de tous, c'est mortel. À 20 ans, cela ne porte pa
s à conséquence, mais à 40, tu risques l'implosion. C'est est arrivé. Je m'étais anesthésié avec des produits durant deux décennies pour me sentir adoré de tous et je ne pouvais plus continuer de cette manière. Enfin, j'ai choisi de changer.

"Maintenant à 43 ans je suis propre, je vis sans drogue. Et j'ai atteint mon but. Je suis entouré d'une famille et d'amis qui me soutiennent, de chiens magnifiques. J'ai un boulot que j'aime, une belle maison. Et par-dessus tout: j'existe! Je suis devenu adulte. Je mène une existence sans mensonges. Encore fragile, j'ai l'impression que le compte des années est cruel, mais je l'accepte. Je n'utilise plus de stéroïdes ni de botox pour me sentir mieux dans ma peau -- du reste, cela ne m'avait jamais aidé.

la place, je trouve des forces et la confiance dans la prière, l'amitié, le travail et l'aide que je peux apporter autour de moi. Je sais maintenant que j'existe et j'apprends à m'aimer tel que je suis. Je suis reconnaissant de ce qui m'est arrivé car les jours et les années passent sans que la crain
te de vieillir ne m'anéantisse. Au contraire, je me réjouis de vivre de nouvelles aventures. J'attends la cinquantaine d'un pied ferme!"

Evan, Los Angeles.

6 commentaires:

  1. J'ai qu'un chat de goutière, pas la possibilité de m'acheter de la dope parce qu'en "recherche d'emploi", y'a pas de quoi être fou de mon corps et j'ai pas d'ami à tromper, C'est pas la chance ça, Evan?

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  2. Avec des blancs aussi narcissiques et enfants gâtés, on comprend que les afro-américains, les latinos et les très chrétiens aient voté contre le mariage gay en Californie!!!

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  3. Pas sûr,mais ce n'est que mon avis,
    qu'une belle maison , de beaux chiens
    et toujours de nouvelles aventures suffisent pour tenir le coup........
    Sans un enfant à élever,à aider,à aimer je ne serais sans doute pas allé aussi loin dans la vie....( bientôt 70 ans et gay ) et pourtant rien n'a été simple et ne l'est toujours pas....Quant à"7la vie" je veux lui dire que,in fine, il aura tout à gagner à aimer et continuer de protéger son chat de gouttière........

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  4. D'accord avec Fred. Je dirais plus: en étant si pressés, les gays américain font actuellement le jeu de la droite fondamentaliste. Ils lui offre un champ de diversion par rapport aux vrais problème de ce pays qui s'enfonce dans son ignorance. Une leçon à étudier en Europe...

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  5. Guy a raison. Pas de temps pour le nombrilisme avec des enfants. J'ai des amis gays qui, sans avoir d'enfant, ont une profession sociale ou font du bénévolat durant leurs heures de libre. Ils connaissent et vivent la vraie vie. Je ne pourrais pas être amie avec Evan, même maintenant qu'il est clean et qu'il prie(!) Je manque peut-être de charité...

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  6. je doute ke le narcissisme soi le privilèje des blancs ^^
    et d'ailleurs, je voi guère le rapport avc le mariage gay ^^
    si qqn pouvait mexpliké... ^^

    le pt commun entre les afro-amérikins, les latinos et les chrétiens fondamentalistes est d'avr, ds leur majorité, une vision traditionelle de la famille et veule naturellement ke ce type de famille continue a dominer.
    a mon navi, sè la principale raison ms il est possible ke les préjujés ait leur part ds le refus du mariaje gay, préjugé ke, il me semble, vs partajé et contribué à diffuzé mon cher Fred... ^^

    Dieu merci, les religions monothéistes non pa une telle influence publik en Europe kau z'USA et les gens st beaucou moin ilfluencé par la religion. sè a mon navi, 1 des raisons fondamentale ki explik cette différence.

    De plus, je ne suis pa daccord avc Adal : il est tjrs urgen de mettre fin a 1 discrimination et les gays ont raisons de se mobiliser.
    Sans cela, rien naurè avancé depuis les origines...

    et sa fè kan mème bientau 10 an ke lidée du mariaje gay circule en Occident alrs je ne croi pa ke sa soit de la précipitation ke de le demandé ou de lexigé.

    et la droite fondamentaliste sé tjrs oppozé au droits des gays, alrs avc ou sans demande de mariaje gay, sa naurè rien chanjé a cette opposition...

    je croi ken cette période kelke peu troublé, il ne faut pa ch de prétexte a linaction, sè bien ski ns menace aujourdui, a tt pt de vue d'ailleurs : l'enlisemen...

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