Raymond John habite Montréal, où il a grandi et rédige un blogue Queer Montrel Men. "J'ai connu, dit-il, tous les recoins de chaque rue et parc où deux hommes, sinon plus, pouvaient se rencontrer. Sortant pour aller danser rue Stanley durant les années 70, ou rue Sainte-Catherine E dans les années 90, c'est tout ce pour quoi je vivais." Conclusion: il approche de la soixantaine. Le 7 mai dernier, Raymond John a composé une ode en prose qu'il a dédicacée aux strip-teaseurs. Traduction:
"Ce soir, j'ai passé un moment merveilleux dans les mains d'un strip-teaseur au Stock Bar. Vrai!. Le gars choisi pour fêter mon anniversaire était chaleureux, affectueux, sensuel et totalement focalisé sur mon plaisir. Je pense que les danseurs que j'ai payés jusqu'à maintenant se comptent sur mes dix doigts (peut-être que je voyais double parfois), parce que c'est cher, donc réservé aux occasions spéciales.
"Je me fais vieux et Ricardo était le cadeau de mon "32ème anniversaire" -- l'âge qu'il m'a donné; et les gamins de 22 ans, j'imagine, pensent que tous ceux qui dépassent 30 ans en ont 32... Il semblait vraiment prendre plaisir à presser son corps contre le mien et à me caresser, pincer gentiment ma queue à travers le jean, même mordiller mes pectoraux. Il m'a tellement travaillé que je transpirais comme un porc en sortant de la cabine!
"Les danseurs que j'ai payés ces dernières années: sympas et excitants, très humains; ils m'ont traité avec respect. Et ce que j'admire encore plus, c'est qu'ils étaient tous hétéros, à l'exception de Tan! On se demande comment un hétéro peut toucher si intimement d'autres gars. Bien sûr, il y a l'argent...
"À une époque, je leur en voulais de ne pas être gays. Maintenant je me dis: c'est merveilleux ce que fait ce garçon; il prête son corps et son affection pour faire du bien à un vieux bonhomme. Lorsque j'étais jeune, j'avais tous les beaux mecs que je voulais. Plus maintenant. Et cela me manque de ne pas pouvoir serrer un jeune homme dans mes bras, de ne plus sentir la perfection de son corps, sa virilité. Alors, même si cela me coûte 100 dollars à chaque fois, c'est une merveilleuse thérapie qui me reconnecte à ma jeunesse, lorsque je me tapais des mecs aussi jeunes que moi, deux ou trois fois par semaine... Alors, à votre bonne santé, les strip-teaseurs! Certains d'entre vous devraient être béatifiés. Et vous méritez les femmes les plus belles en récompense de vos loyaux services.
"P.S. Je t'aime, Ricardo!"
I love the men of Stock Bar. I admit I have a thing for strippers. I have given them several dollar bills. From San Francisco to Puerto Vallerta where the boy are hot and always hard. As we get older, touching and being touched by another man whether he is gay or straight , is a cherished treat.
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