Deux mots d'ordre pour préserver la santé des 2900 athlètes en compétition hivernale à Pyeongchang: "Sortez couverts" et "Baisez couverts". Donc caleçons longs et capotes. Les organisateurs des Jeux coréens ont prévu de distribuer 110'000 préservatifs -- 10'000 de plus qu'à Vancouver ou Sotchi -- soit 37 pièces par athlète. Cela représente la possibilité de 2,38 coups par nuit sur 16 jours.
Le porte-parole des Olympiades a tout de même précisé: "Nous ne nous attendons pas que tous les préservatifs soient utilisés sur place, mais ce sera un joli souvenir à emporter à la maison." Une question se pose: ont-ils prévu de distribuer aussi des capotes de tailles plus large que la moyenne asiatique, afin que les gars puissent choisir discrètement celles qui leur conviennent ?
Cela dit, n'y a-t-il pas d'autres possibilités, plus conviviales et fraternelles, de se faire mesurer que lors d'une consultation médicale ?
C'est une tradition bien conservées que je leur envie. Les Coréens passent de nombreuses heures de loisirs dans les établissements de bain publiques, sexes séparés, à poil et toutes générations confondues.
Les athlètes vont-ils vraiment utiliser ces capotes ? Cela dépend de leur religion, de leur statut marital, mais surtout d'une théorie controversée. Celle de l'épuisement physique qu'entraînerait une bonne baise, versus la tonicité corporelle et mentale équilibrée qu'elle provoquerait. À chacun de choisir selon ses croyances.
Comme chaque rencontre olympique, les Jeux de Pyeongchang seront entachés d'une série de scandales. La participation d'équipes des deux Corées ne va rien changer: ces Coréens têtus et obtus n'ont pas encore signé de traité de paix depuis la fin de la guerre en 1953. Et au Sud, la présidente Park Geun-Hye -- déjà sous le coup de multiples chefs d'inculpation -- est en plus accusée d’avoir détourné l'équivalent de millions d'euros des fonds secrets des Renseignements. Elle risque la prison à vie. Cette semaine, la justice a confirmé la condamnation pour corruption de l'héritier de l'empire Samsung, Lee Jae-Yong, mais a ramené sa sanction de cinq ans de prison à une peine avec sursis. Il est impliqué dans les scandales à tiroirs qui ont entraîné la destitution de la présidente. La tradition de clémence à l'égard des dirigeants de Samsung s'étend sur plusieurs générations. Le père et le grand-père de Lee Jae-Yong ont aussi eu affaire à la justice.
La rencontre au sommet des champions de la corruption ne serait pas complète sans le Comité international olympique. De nouveaux scandales sortiront peu à peu. Pour l'instant, voici une gaffe du marketing conjoint du CIO et de Samsung (gros sponsor). Ils ont offert à tous les athlètes un smartphone dernière génération (sans dispositif explosif). Et ont déclenché un incident diplomatique avec les délégations d'Iran et de Corée du Nord, pays qui se trouvent sous le coup des sanctions relatives aux produits de luxe. Ouais, la distribution de capotes ne protège pas les petits zélés de la com de leur irrémédiable connerie.
André
Ils s'amuseront bien, j'imagine!!!
RépondreSupprimerPourquoi les sportifs ne peuvent ils pas acheter eux-même leurs préservatifs sur place ou venir avec ?
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