Ces chers bijoux de famille et les avantages d'une éjac régulière

Photo signée Robert Mapplethorpe (1946-1989).

L'un des objectifs majeurs de la plupart de nos actes sexuels est l'éjaculation. Accompagnée du désir d'offrir et/ou de ressentir du plaisir avec un/e partenaire, ou lors d'une masturbation. Même si cette éjaculation n'est pas indispensable à la jouissance, elle couronne l'action. Certains pratiquants choisissent néanmoins d'intérioriser le phénomène et d'envoyer le sperme énergiser leur corps plutôt que d'éjaculer. La masturbation est un élément vital dans la vie d'un homme. Des études sérieuses ont démontré que l'éjaculation régulière réduisait le risque de cancer de la prostate. Alors vous qui trouvez cette pratique dégoûtante, faites un effort... Au cours des siècles, des scientifiques ont étudié le placement des testicules chez les mammifères (dont nous faisons partie), se demandant pourquoi les couilles de la majorité des espèces s'étaient déplacées à l'extérieur du corps au cours de l'évolution, alors que la descente et l'externalisation des précieux bijoux les plaçaient en position vulnérable. J'imagine que la majorité des visiteurs de ce blogue ne regrettent pas cette prise de risque. Les scientifiques -- qui ont l'habitude de ne pas tenir compte de notre existence -- déclarent que cela attirerait des femelles, celles qui sélectionnent leur mâle en fonction de leur vigueur et de leur aptitude à protéger leurs gonades ainsi mises en évidence. Une autre hypothèse, celle dite du galop, relève que des pressions intérieures de l'abdomen seraient nuisibles à la formation des gamètes mâles des mammifères qui se déplacent rapidement. C'est pourquoi nous les mecs bénéficions d'un compromis entre la vulnérabilité et les avantages de l'externalisation qui tient compte aussi de la température optimale pour la protection des spermatozoïdes. Forme de cancer rare, celui des bourses touche plus particulièrement les hommes jeunes. Il est curable à plus de 95% des cas s'il est détecté à temps. L'éviter vaut bien un suivi régulier chez un médecin. Mais avant tout, il faut un régime alimentaire et de l'exercice physique, tous deux équilibrés. La cigarette, les drogues et trop d'alcool sont des facteurs importants de risque. Pour détecter soi-même d'éventuels symptômes, on peut tâter les boules en cherchant la présence d'une petite masse. Ou réagir lorsque se manifeste une douleur qui n'est pas passagère. Un changement de la densité ou de la texture vaut qu'on y prête attention.

Nos couilles méritent d'être respectées, câlinées et embobelinées. Certains gars les rudoient, les malmènent, parfois jusqu'à les esquinter. Par sadisme ou masochisme. D'autres ne vont pas si loin; ils les étirent juste par orgueil et infatuation. Cela ne les dispense pas de veiller à leur santé et leur bien être dans la poche du slip.

André