Alex a fait tatouer sa vie pour en comprendre chaque étape
Pour
ceux d'entre nous qui ne sommes pas attirés par les tatouages -- sur
notre peau ou celle d'un/e autre -- il est éclairant d'entendre un
tatoué analyser ce qui l'a motivé. Cela permet d'éclairer un peu les
ténébreuses justifications des rebelles à la vaccination actuelle. Loin
de moi l'idée de comparer les amateurs d'art dermographique -- qui ne
mettent pas la société en danger -- aux antivax qui propagent la
rébellion et retardent le rétablissement de la normalité. Voici le
témoignage d'Alex, un passionné du tatouage.
"Les
stigmates accumulés sur ma peau d'une séance à l'autre témoignent du
besoin d'inscrire les étapes de ma vie pour en saisir le sens. Adulte
maintenant, je le fais de manière plus apaisée. Mais oui, c'est bien de
stigmates dont il s'agit. J'ai été élevé dans une famille religieuse où
je me sentais enfermé dans un système qui ne convenait pas à ma nature
profonde. Les premiers tatouages ont traduit ma rébellion, en secret.
J'ai demandé d'avoir une chambre à moi car je ne voulais pas que mon
frère voie ces griffures. Dans mon milieu, on considérait les tatoués
comme des marginaux, des ratés.
"Ne me libère pas, je m'en charge."
"Mais
il fallait que je quitte ma double vie. Pas facile parce que j'avais
été jusque-là le brave petit chrétien dont ses parents étaient fiers.
J'ai quitté l'Église à l'âge de 19 ans et affiché le premier signe
extérieur en me faisant percer l'oreille gauche. Pas la droite qui
aurait signifié que j'étais gay aux yeux de mon entourage. Ont suivi les
premiers tatouages discrets sur mes bras. Puis ma sortie du placard et
d'autres piercings. Une partie de ma famille et mes copains de l'Église
m'ont rejeté. J'ai essayé de cacher ma dépression; une amie l'a perçue
et m'a aidé à surmonter la tentation du suicide. Avec l'aide du
tatoueur, j'ai trouvé des symboles pour illustrer ces cicatrices de mon
âme.
Un si long poème...
"Je
me trouvais à un grand carrefour de ma vie: entreprendre les études que
souhaitait mon père ou suivre mon propre chemin. Indécision traduite
par de nouvelles griffures. Puis chagrins et humeurs, comme la mort d'un
cousin très proche et la fin d'amours passagères...
Après -- Avant
"Les
temps changent. Désormais, la majorité des tatouages sont choisis pour
leur look. Certains révèlent plus tard leur signification cachée.
D'autres mettent leur propriétaire dans l'embarras parce qu'ils
décrivent une étape de sa vie qu'ils voudrait oublier. Les miens me
rappellent comment j'ai évolué. C'est ça le stigmate: un souvenir
salutaire, une marque déposée sur le corps... Le
nombre des motifs qui balafrent un corps humain est limité, même s'ils
envahissent le crâne, l'intérieur de la bouche et le sexe. Est-ce de
l'art ou du graffiti, sinon un rite initiatique ? La sensation de gêne,
voire de douleur que
ressent le tatoué durant la séance lui permet-elle d'inscrire une étape
de sa
vie, un engagement qu'il n'oubliera pas ? Voilà mon expérience. Vous
allez peut-être conclure que je suis cinglé..."
Revenons
aux colères et aux ténébreuses justifications des rebelles à la
vaccination. En tant qu'apprenti médium et chamane, je crois saisir qu'elle émargent des souffrances qu'ils ont traversées, mais pas
déchiffrées, ni soignées. Cela durant leur vie actuelle. Et peut-être
aussi au cours de l'une ou de plusieurs existences antérieures. Mais
pour le savoir et y remédier, il faut le comprendre. Et se donner la peine de chercher
la voie de la guérison...
André
Il se fait tatouer: "Le royaume de Dieu est en toi."
Certains tatouages sont très beaux, mais pas ceux-ci, si vastes. Pour moi donc, la réponse est un refus à une défiguration aussi profonde de mon corps, dont la peau est l'élément extérieur, le contact entre l'extérieur et l'intérieur.
Moi qui suis un fou de slips ce que je reproche au tatouage c'est qu on ne peut pas en changer. Je suis resté au transferts malabar de mon enfance. Lorsque je veux m'amuser j'achete des tatoo ephemeres dans un magasin de farces et attrappes. Comme ça je peux en chager comme on change de slip........
je n'aime pas les tatouages sur tout le corps, un petit tatouage sympa, ça passe ! je ne porte ni montre, ni bijoux,je n'aime pas les piqures. en bonne santé,73 ans,je prends rarement un médicament, et depuis un vaccin raté contre l'épatite B en 1999, aucun vaccin.pensant que le covid passerait après quelques mois, je ne me suis pas fais vacciner, ces vaccins me semble pas fiable et efficace,vivant dans ma maison, au jardin et verger, pas de sortie, peu de famille, plus de contact avec les associations. mon mari, plus jeune, travaille dans un lycée, il est vacciné. j'attends de voir évoluer la situation. je ne suis pas un antivax, je respecte le choix de chacun, difficile de juger une situation que personne ne maitrise.mais dire que les entivax empèchent de retrouver une situation " normale " n'a pas de sens! mon frère ainé se vaccine chaque année contre la grippe, et ne l'a jamais, je ne me suis jamais fais vacciner contre la grippe, et ne l'ai jamais non plus ! qui a raison ? je ne sais pas !
Ces mecs là ont vraiment un grain.
RépondreSupprimerJe respecte le choix de se faire tatouer mais je ne comprends pas que l on puisse abîmer son corps jean
RépondreSupprimerCertains tatouages sont très beaux, mais pas ceux-ci, si vastes. Pour moi donc, la réponse est un refus à une défiguration aussi profonde de mon corps, dont la peau est l'élément extérieur, le contact entre l'extérieur et l'intérieur.
RépondreSupprimerMoi qui suis un fou de slips ce que je reproche au tatouage c'est qu on ne peut pas en changer. Je suis resté au transferts malabar de mon enfance. Lorsque je veux m'amuser j'achete des tatoo ephemeres dans un magasin de farces et attrappes. Comme ça je peux en chager comme on change de slip........
RépondreSupprimerje n'aime pas les tatouages sur tout le corps, un petit tatouage sympa, ça passe ! je ne porte ni montre, ni bijoux,je n'aime pas les piqures. en bonne santé,73 ans,je prends rarement un médicament, et depuis un vaccin raté contre l'épatite B en 1999, aucun vaccin.pensant que le covid passerait après quelques mois, je ne me suis pas fais vacciner, ces vaccins me semble pas fiable et efficace,vivant dans ma maison, au jardin et verger, pas de sortie, peu de famille, plus de contact avec les associations. mon mari, plus jeune, travaille dans un lycée, il est vacciné. j'attends de voir évoluer la situation. je ne suis pas un antivax, je respecte le choix de chacun, difficile de juger une situation que personne ne maitrise.mais dire que les entivax empèchent de retrouver une situation " normale " n'a pas de sens! mon frère ainé se vaccine chaque année contre la grippe, et ne l'a jamais, je ne me suis jamais fais vacciner contre la grippe, et ne l'ai jamais non plus ! qui a raison ? je ne sais pas !
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