Si vous n'êtes pas obsédé par l'écran de votre portable et observez
d'autres humains se déplacer sur deux pattes, deux roues ou quatre, les
yeux fixés sur leur rectangle. Ou si vous les écoutez gueuler un message
dans un magasin ou un transport en commun, sachez que les résultats
d'une recherche concernant la concentration des spermatozoïdes chez les
utilisateurs du
téléphone portable viennent d'être publiés. Même si vous n'êtes pas concerné, cher lecteur, cela peut intéresser des mâles de votre
entourage. Eh bien, les meilleurs producteurs de foutre ne sont pas des
mecs baraqués qui font hurler les femelles, comme ci-dessous, mais des gars qui ne
consultent pas leur petite boîte rectangulaire à tort et à travers.
Lancée par l'Université de Genève, conjointement avec l'Institut tropical et de santé publique suisse,
l'étude a été effectuée sur 2886 troufions suisses âgés de 18 à 22 ans
durant une période de quatorze ans. [Les écoles de recrues
tolèrent-elles vraiment le port constant du smartphone?] Les
chercheurs ont mesuré la concentration de spermatozoïdes chez les
utilisateurs exceptionnels du smartphone en les comparant à ceux qui ne s'en servent constamment. Entre ces deux catégories il y aurait une diminution d'environ 20%,
soit de 50 millions de spermatozoïdes à 44
millions par millilitre.
Ce qui veut dire, selon l'Organisation
mondiale de la santé (OMS), qu'un gars mettra probablement plus d'un an à
concevoir un enfant si sa concentration en spermatozoïdes est inférieure
d'environ 15 millions. Et le pourcentage de chance de
grossesse diminuera encore si cette concentration y est inférieure.
Pauvres hétéros qui tiennent leur portable en main ou dans leur poche 16
heures sur 24 ! Mais, heureusement pour les couilles -- et surtout le
cerveau -- le passage de la 2G à la 3G, puis
à la 4G a entraîné une réduction de la puissance
d'émission des téléphones.
Car il semble que le fait de porter son téléphone dans une poche
proche des testicules n'est pas associé à une qualité plus faible de
sperme. Ce seraient les ondes transmises au cerveau qui affecteraient la
production de spermatozoïdes. Néanmoins, les utilisateurs fréquents ne
portant pas leur smartphone près du corps étant rares, les chercheurs en
recrutent actuellement pour étayer leurs investigations. L'infertilité,
c'est l’absence de grossesse au bout d’un an de rapports sexuels
réguliers. Cela concernerait 15% des couples. 30% des difficultés à
procréer serait le fait des femmes, 30% des hommes, 20% des deux à la
fois et 20% resteraient inexpliqués. Le taux de fécondité est devenu un
problème mondial pour celles et ceux qui ne savent pas adopter des
petits orphelins ou s'adonner à des activités de bienfaisance.
André
Effectivement, un sujet qui ne concerne pas les destinataires de ce blog.
RépondreSupprimerQuant aux mâles de mon entourage, il est sans doute préférable qu’ils ne se reproduisent pas …
Un article un peu creux dont le seul prétexte est de publier des images crues, illustrant les obsessions de son auteur qui n’envisage ses relations que sous l’angle du masochisme avec un sens du toucher qui conjugue contrainte et douleur.
Or, le sens du toucher ne concerne pas simplement le toucher avec le corps physique. Lorsque tu touches un être avec ton corps, tu le découvres et le rencontre dans sa forme extérieure.
Il faut prendre conscience que comme tu le touches physiquement, tu le touches d’abord dans la réalité invisible. Tu le touches par ton regard, tu le touches par tes pensées, tu le touches par tes intentions. Tu le touches par ton coeur.
Le véritable sens du toucher consiste à entrer dans le coeur, jusque dans l’âme et à sentir tout ce qui est sensible, beau, délicat, au delà de la forme extérieure.
Lorsque tu rencontres un être, touche-le avec ton âme. Caresse-le par tes belles pensées. Enveloppe-le de ton regard aimant.
Alors tu seras dans le véritable toucher, celui qui touche le coeur, celui qui touche l’âme, celui qui éveille le divin en tout et le vivifie.
Depuis au moins trente ans, on constate une baisse de la fertilité masculine. La première raison est due à la pollution, et pas seulement à la pollution atmosphérique. Mais avoir le smartphone avec soi en permanence n’est certainement pas bon pour la fertilité ni pour la santé en général.
RépondreSupprimerLe volet logistique de cette étude aiguise ma curiosité : comment prélever le sperme de 2886 recrues ?
RépondreSupprimer2886 = 57 groupes de 50 hommes ou encore 262 équipes de foot...
A raison de 5 ml par éjaculat (facile pour des 18-22 ans) cela représente 14,5 litres de sperme chaud. Chaud, car l'étude de fertilité n'a de sens que pour un éjaculat de première fraîcheur...
On se plait à imaginer les scénarios possibles :
-- L'équipe de recherche fait le tour des casernes, choisi 50 garçons au hasard, les aligne entièrement nus dans la salle de sport avec un sachet plastique et... partez ! Un gobelet en polystyrène ne convient pas : à 20 ans, les giclées sont puissantes et pour celui qui a l'érection bien dressée, éjaculer dans un gobelet est une gageure...
-- Dans les banques de sperme, les salons de "recueillement" sont équipés d'écrans permettant au donneur de visualiser du porno. Mais ici ?...
-- Le Commandant du camp embarque 50 volontaires dans un car ou 2 camions direction l'Université de Genève. Cela suppose qu'il y ait eu une campagne d'annonces préalables, dont on serait curieux de lire les termes... Puis il y a le rassemblement du matin en question : "Les volontaires pour Genève, sortez des rangs et rassemblement devant le bloc B !". Et tout le monde peut les identifier. Le soir, au retour, le sujet de conversation dans la chambrée est tout trouvé...
-- A défaut d'éjaculer devant un témoin oculaire ou de filmer chaque prélèvement (ce que recommande pourtant tout protocole scientifique...), il faut au moins vérifier que le jeune homme pénètre nu dans la cabine de "recueillement" afin de s'assurer qu'il ne dissimule pas un préservatif contenant un éjaculat de la veille...
Cela, chaque année pendant 14 ans. Un projet assurément intéressant à mettre sur pied et à coordonner...
Axel (Project Manager secteur aéronautique)