samedi 28 mars 2009
La fiabilité de la capote remise en question. >>>>>>>>>>>>>>>> Et l'existence de Dieu?
Parmi les tentatives [irresponsables] pour sauver le soldat Benoît XVI, relevons celle d'André Fort, évêque d'Orléans. Il a prétendu hier matin sur France Info que "le préservatif n'est pas une garantie à 100%", ajoutant "vous le savez bien, tous les scientifiques le savent, la taille du virus du sida est infiniment plus fine que celle d'un spermatozoïde." Dans un communiqué publié l'après-midi, il a admis "avoir commis l'erreur de parler de questions posées dans des études antérieures sur la perméabilité du préservatif."
En fait, les résultats de ces "études antérieures" sont diffusés par des publications pseudo-scientifiques qui émanent des milieux christianistes [intégristes] américains prêts à manipuler les résultats de certaines recherches pour soutenir leur idéologie. Tant les catholiques que les protestants fondamentalistes les propagent à travers le monde -- pour affoler le bon peuple qui croit à la "science". Or les réels chercheurs et les associations qui luttent contre la propagation du sida affirment ensemble que le virus ne passe pas à travers le préservatif (tant "féminin" que masculin). Sinon la maladie et la mort toucheraient une proportion bien plus élevée de la population mondiale.
Lorsque le vieux grigou philosophe qui veille à la déchéance finale de l'Église romaine papote sur la capote dans l'avion qui le conduit en Afrique, les médias en tirent la petite phrase assassine selon laquelle on ne peut "pas régler le problème du sida avec la distribution de préservatifs" et que "au contraire, (leur) utilisation aggrave le problème". Ce que le pape a dit était infiniment plus complexe et ambigu [polysémique]. A chacune de ses sorties qui suscitent des réactions scandalisées, je me demande s'il adore brosser dans le sens inverse du poil ou s'il est trop enfermé dans sa tour d'ivoire [de ne rien y voir] pour employer de bons ouvriers de la communication qui sauraient mettre de l'huile [du Crisco] dans les rouages de ses discours complexes.
Les Églises qui luttent avec obstination contre l'utilisation du préservatif et de la contraception orale, qui veulent imposer la chasteté jusqu'au mariage et bafouent les homosexuel/le/s, ces Églises supposent qu'elles perdraient leur impact et leur fric si les paroissiens étaient moins tenaillés par les tensions de la chair. Le pape remplit donc la mission pour laquelle il est payé en rappelant la doctrine de son Institution.
Néanmoins, ce qui a filtré des cogitations papales sur la capote est profondément offensant envers celles et ceux qui souffrent du sida -- dans leur chair, dans leur famille, dans leurs amours. Envers celles et ceux qui luttent avec les malades et contre l'infection. Ils se sentent faibles et bien petits dans leur douleur, dans leur combat... Pensant à eux, le Christ avait dit: "Celui qui prendra au piège [ou offensera] un de ces petits qui ont confiance en moi [en la Vie], mieux vaudrait qu'on le jette à la mer après lui avoir accroché au cou une de ces meules que font tourner les ânes."
Ulysse
jeudi 26 mars 2009
De l'influence des aisselles mâles sur le bonheur du monde
La chasse aux cheveux et aux poils masculins atteint un pic -- boule à zéro, épilation totale des aisselles jusqu'aux orteils, exceptions tolérées autour du museau. On peut donc s'attendre à un retour de l'hirsute (contrôlé). Mais peu importent les modes, focalisons notre attention et nos perceptions olfactives sur les aisselles mâles.
Histoire d'un Chinois qui n'en avait pas. Dans un forum de santé, TangWarriorBoy, la trentaine, se plaint de n'avoir aucun poil sous les bras. "Cela me tracasse depuis l'adolescence. Alors que les aisselles de mes copains étaient déjà poilues, moi je n'en avais pas trace. J'ai consulté un médecin qui a exclu un problème hormonal puisque je suis normalement doté de poils en-dessous de la ceinture. A part cela, mes aisselles fonctionnent bien, transpiration et odeurs comprises. Et je suis sportif, musclé. Mais quand je vais nager, je me sens comme un phénomène de foire." Les membres du forum lui répondent: ce n'est pas au nombre de poils qu'on mesure la virilité; ni là qu'on juge si un gars est gay ou pas; tu as bien de la chance car moi, lorsque je me les rase, ça gratte pendant trois jours et repousse plus touffu. TangWarriorBoy remercie et déclare que ce serait le moment qu'il accepte ce qu'il ne peut changer, MAIS qu'il a grandi avec l'idée fixe que les hommes adultes NORMAUX avaient TOUS des poils sous les bras. Et qu'il n'ose pas tailler ses poils génitaux, même si sa partenaire le lui demande, tant il a peur des moqueries des autres gars sous la douche. "Je fais le complexe de Samson au sujet de ma virilité."
Dans son essai paru ce mois Du velu au lisse (histoire et esthétique de l'épilation intime, Jean Da Silva explique : "En perturbant [...] le schéma selon lequel le masculin est reconnu comme velu et le féminin comme lisse, l’épilation est perçue comme une atteinte aux repères anthropologiques et culturels, et comme une déviance évaluée tantôt négativement, signe d’une dérive des mœurs, tantôt positivement, signe d’une aspiration à la liberté des corps." Il est cité aujourd'hui par Agnès Giard dans son blog Les 400 culs.
La virilité d'un mec ne se mesure pas à l'épaisseur de ses toisons, mais aux messages olfactifs qu'envoient ses aisselles. Beaucoup de couples scellent leur entente sur la piste de danse. Après avoir bien transpiré, ils entament un slow et reniflent leurs sueurs à plein nez. Même si l'odeur est forte, mais pas trop déplaisante, elle s'inscrira au plus profond des partenaires dans l'échange amoureux et l'orgasme qui suivra.
Une étude menée à Prague a montré que les femmes peuvent évaluer l'ascendant d'un homme, sa capacité à subjuguer, conquérir, dominer rien qu'à son odeur corporelle. D'autant mieux si elles se trouvent au pic le plus fertile de leur cycle. Une autre étude, conduite à Philadelphie, a établi l'influence calmante des composants de la transpiration mâle sur l'esprit des femmes, en même temps que ses propriétés stimulantes sur le niveau de leurs hormones reproductrices. Le bon sens populaire ne se trompe pas en parlant de mal ou bien baisées... Il faudra demander à Pierre Bergé de financer des recherches similaires appliquées aux hommes qui tombent amoureux des hommes. Mais, comme pour les études précédentes, les conclusions sont déjà connues.
Ulysse
mercredi 25 mars 2009
Ces papas poules qui pondent eux-mêmes leurs poussins
Les petits enfants partagent le monde entre mamans et papas. Ils ne savent pas encore qu'il y a aussi des tatas et des tontones, ainsi que des papas qui deviennent mamans, et vice-versa. Et, nouvelle catégorie: des mamans qui rêvent de devenir papas, mais opèrent un arrêt, le temps de pondre un enfant. Ou deux...
L'Américain Thomas Beatie, née Tracy il y a 35 ans, a mis au monde une petite Susan l'été dernier; après l'accouchement, il n'a pas repris les injections de testostérone qui l'avaient nanti de muscles, de poils au menton -- mais rien de plus, sinon l'autorisation d'épouser Nancy en justes noces. Depuis, Thomas s'est de nouveau fait inséminer. Si tout se passe bien, la naissance aura lieu le 12 juin. Nancy, 46 ans, espère allaiter ce prochain bébé comme elle l'a fait pour le premier...
A droite -- Thomas Beatie: "Je ris de me voir si gros(se) en ce miroir..."
(Daily Mail) Ci-contre -- Les apparences sont trompeuses,
c'est bien lui qui est encinta.
En bas -- Rubén Noé muestra su embarazo... sans embarras.
En Espagne, Rubén Noé Coronado Jiménez, née Estefania il y a 25 ans, a interrompu le traitement hormonal qui le faisait transiter de F à M, cela dans le but de récupérer la menstruación. Comme il a conservé su aparato reproductor feminino, il s'est soumis à une inseminaciõn qui lui a permis de devenir enceint/e de gemelos -- attendus en septembre. Il compte élever les jumeaux avec sa compagne Esperanza la bien nommée, elle-même mère de deux fils à 43 ans. Le programme pour ces prochains mois: leur mariage, et la suite du changement de sexe pour Rubén...
En résumé, on n'a pa encore vu de mâle né mâle tomber enceint (si ce n'est nerveusement). Et les autres transexuel(le)s n'apprécient pas toutes/tous ce détournement de l'attention du public sur les joies de la ma-pa-ternité. Car il ajoute à la confusion. A ma gauche, on note les avancées idéologiques quant à la représentation du genre; à ma droite, l'évolution de la chirurgie et de l'utilisation des hormones pour transformer les corps. En même temps, les problèmes d'intégration que les ils devenus elles et les elles devenues ils affrontent dans la société ne sont pas résolus.
Les lesbiennes et les gay ont longtemps porté ombrage aux trans (comme aux bis), ne serait-ce que par le nombre et l'engagement politique militant. Mais nous nous achoppons toutes/tous aux questions de l'acceptation, de l'approbation (ou mieux: de l'indifférence positive)... Dans le film Harvey Milk, le municipal Dan White (futur assassin du maire de San Francisco et de Harvey Milk) tient ce discours: "La société n'existe pas sans la famille." Milk répond: "On n'est pas contre ça." White: "Deux hommes peuvent-ils se reproduire?" Milk: "Non, mais dieu sait que c'est pas faute d'essayer!"... Pour moi, cette réplique vaut son pesant d'or. Elle égale le "Personne n'est parfait!" de Certains l'aiment chaud.
Ulysse
jeudi 19 mars 2009
Les liens entre père et fils qui se nouent sous la douche
C'est l'un des forums anglo-américains de la toile que je lis régulièrement. Contrairement aux autres, il n'est consacré ni à la politique ni aux arts, mais à une préférence que partagent les participants. Des hommes d'orientations professionnelle, politique, religieuse et sexuelle diverses, entre 15 et 80 ans environ. Leur prédilection, c'est de vivre nu le plus souvent possible. Chez eux, seuls ou en famille; à la plage en compagnie mixte; entre mecs au vestiaire et dans la pratique de sports qui s'y prêtent; avec des potes en randonnée, en camping; dans des soirées bien arrosées entre frères et cousins.
Sur le forum, les plus âgés se souviennent du temps où les salles de sport, piscines et auberges de jeunes hommes (de tous âges) chrétiens -- oui ces YMCA que chantaient les Village People -- étaient strictement réservées aux mâles. Et il était interdit de porter un maillot pour nager (les fibres de tissu auraient bouché les canalisations, disait-on...). Beaucoup de petits Américains de l'époque, d'Anglais aussi, ont appris la brasse à poil, à l'école ou au YMCA. Ils venaient aussi s'exercer avec leur père et tout le monde était logé à la même enseigne. Aujourd'hui, les membres du forum s'étonnent de la pudeur des adolescents qui se douchent en sous-vêtement dès qu'ils sont en compagnie et portent des maillots de bain qui les couvrent jusqu'aux genoux --une pudeur de femmes du temps passé.
Ils évoquent aussi les liens affectueux, en même temps que respectueux, qui se sont noués entre pères et fils qui partageaient très naturellement ces moments de nudité. Combien les très jeunes garçons étaient fiers d'être acceptés dans le monde des hommes; et tout ce qu'ils observaient en regardant les corps d'adultes, leur devenir... Les plus chanceux avaient des conversations d'homme à homme avec leur père ou un oncle (loin des oreilles maternelles) et pouvaient poser les questions qui les turlupinaient. Dans le forum, ceux qui n'ont pas vécu cette proximité avec leur père disent combien cela leur a manqué et leur manque toujours.
Mon père, bien que présent et attentif à sa manière, ne manifestait pas d'affection. Des événements tragiques l'en avaient empêché. Je me souviens de l'avoir vu nu dans sa baignoire lorsque j'avais peut-être deux ans. Plus jamais ensuite (malgré diverses tentatives de ma part) jusqu'à l'âge de 41 ans (il en avait 82) où, peu de temps avant sa mort, je l'ai veillé la nuit, dormant à côté de lui, et je me suis occupé de sa toilette le matin et le soir. Un incident parmi d'autres: je venais de le doucher et il s'était conchié juste après. Il ne pouvait plus parler, mais son visage exprimait tout son embarras. J'ai ri et déclaré: "On est vraiment dans la merde!" Un langage que nous ne tenions pas habituellement. Il a éclaté de rire lui aussi.
Ainsi devient-on, le temps d'une douche, le père de son père... En rattrapant le temps qui avait été perdu à ne pas se connaître intimement. Pour moi, c'était l'occasion de contempler avec respect le corps qui me serait donné, si je vivais jusqu'à son âge.
Ulysse
dimanche 15 mars 2009
Lutteur un jour, lutteur toujours
La lutte est un sport de gentlemen. Les athlètes qui s'y adonnent avec passion respectent encore aujourd'hui l'ancienne tradition: concentrer toute sa combativité sur l'entraînement et les épreuves, cultiver la sérénité en dehors de la compétition.
Ci-dessus: prise de cuisses à rebours. Aïe! Ci-contre: tournoi de lutte suisse dans la sciure de bois (Château-d'Oex, 2000). Ci-dessous: tournoi de vétérans à Fribourg-en-Brisgau opposant un Iranien à un Norvégien. En bas: vétérans, Martigny, 2001.
Qu'ils soient paysans suisses ou turcs, étudiants dans une université américaine ou prolétaires bulgares, ces lutteurs n'ont pas l'intention de passer professionnels (dans le sport spectacle) et maintiennent ainsi un bon équilibre entre l'exercice physique et leurs autres activités. Les familles les encouragent parce que la lutte permet d'acquérir confiance en soi et ténacité. Mais loin d'elles l'idée de façonner ces garçons en machines à fric, en cogneurs et démolisseurs bourrés de dope.
Un passionné m'explique: "Promenez-vous dans la ville qui organise un championnat. Vous voyez tous ces malabars qui se promènent en groupes paisibles, sans faire de tapage dans les bistrots. Ils semblent même timides avec les filles. Pas un policier à la ronde..." Il enchaîne: "Lutteur un jour, lutteur toujours. Le virus est tenace. Les gars qui en ont la possibilité, car parfois le temps manque, continuent à s'entraîner après l'âge des grandes compétitions. C'est pour eux qu'on a créé les rencontres de vétérans, très populaires en Europe."
Ulysse
mercredi 11 mars 2009
Sortez vélos et pinceaux, c'est écolo
Chaque année, des milliers de cyclistes à travers le monde pédalent à poil pour inciter leurs concitoyens à diminuer la pollution automobile. La saison 2009 de la World Naked Bike Ride a commencé le 7 mars à Nimbin (Australie) et à Pretoria en Afrique du sud. Elle se poursuivra ce samedi à Sao Paulo, Lima, Sydney et dans d'autres ville de l'hémisphère sud qui jouissent d'un temps d'arrière-été. Au nord, on se dévêtira à partir du mois de juin dans des villes comme Paris, Londres, Dublin, New York... Qu'en est-il du bourg d'Epesses (Lavaux) qui a rhabillé sa plage nue l'été dernier? Un petit tour naturiste à bicyclette ne désintoxiquerait-il pas les esprits?
A propos: Nimbin, en Nouvelle-Galles du Sud, est un village aborigène où s'est fondée une colonie d'altermondialistes, tendance hippie, qui prônent la libre consommation de la marijuana, auxquels se sont joints [c'est le cas de dire] des artistes, musiciens, lettreux et comédiens. Bien sûr, la culture du cannabis est interdite en Australie; mais Nimbin milite en faveur de la dépénalisation en organisant un festival, le Mardi Grass (grass pour herbe). Et c'est en toute logique que les Nimbiniens luttent aussi contre les mauvais effluves des gaz d'échappement.
Selon les organisateurs de la WNBR, participer à l'évènement local en simple appareil attire certainement mieux l'attention des populations et des médias. Mais la nudité n'est pas obligatoire. Elle n'est pas légale non plus néanmoins, depuis le début de la campagne en 2005, on ne signale qu'une arrestation. La peinture corporelle permet de ménager la pudeur des participant/e/s et des spectateurs avec humour et grâce. Du reste, depuis que les cyclistes ont adopté la mode justaucorps, on n'ignore plus rien de leurs (dis)positions.
Mais est-ce confortable d'enfourcher la selle à cru? Plus frais, plus aéré, pas moins agréable qu'en culotte, selon les organisateurs. Il faut néanmoins veiller à l'hygiène pour éviter une infection (dermatose prurigineuse) et des démangeaisons embarrassantes. L'autre risque, celui de bander pour les mâles, ne présente aucun risque pour la santé. Et quand on milite pour la décroissance -- une réponse douce à la crise que le monde traverse actuellement -- il est sain de démontrer que ladite décroissance concerne l'économie et non l'anatomie.
Ulysse
dimanche 1 mars 2009
Une capote, la chandelle et du Tabasco
Hier après-midi, à l'abri d'un mur de vigne, nous prenions le soleil "Bernard" et moi en string, au bord du Léman. A l'ombre, pas même 10 degrés, sous le soleil aucun frisson. J'ai déjà esquissé son portrait et celui de ses femmes radieuses en août dernier. Nous parlions de choses et d'autres pour rattraper le temps perdu. De yoga, de tantra, du massage cachemirien qu'il pratique assidûment. Je ne sais plus comment Bernard en est arrivé à raconter qu'une de ses copines avait tenté de le "violer". Je dirais plutôt: de le voler.
Il lui avait fait l'amour comme un dieu Shiva à sa Shakti, en utilisant le spectre intégral de son expérience tantrique. Ensuite, la dame s'était éternisée à la salle de bain et il y était entré pour lui demander si tout allait bien. Or Shakti se tenait en appui sur les épaules et la nuque, les jambes en l'air, dans la posture yoga sarvangâsana (dite de la chandelle) et tapissait sa chatte du contenu tout chaud de la capote.
Coïncidence: je lisais hier matin qu'un animateur de radio américain, Tom Leykis, conseille à ses auditeurs mâles de ne jamais jeter une capote utilisée à la poubelle sans l'avoir rinsée; s'ils n'ont pas d'eau à disposition, y verser quelques gouttes de Tabasco. Ce serait la meilleure précaution contre les procès en paternité. Donc, les mecs, dans votre trousse de baise-en-ville: aux capotes, lubrifiant et lingettes, ajoutez un flacon de cette sauce à base de piments rouges bien mûrs, écrasés et fermentés en tonneaux, étendus de vinaigre et de sel. Tel est le conseil de Tom en ces temps difficiles où personne ne fait confiance à personne, pas même aux banquiers.
Quoi qu'il se produise, cette mesure provoquera un dommage irréparable à la relation. Soit la tricheuse poussera des cris de douleur terrifiants; soit la jeune femme (qui respecte le propriétaire du sperme et le droit d'un enfant à être désiré) finira par découvrir la méfiance de son partenaire...
Ulysse