mercredi 25 octobre 2017

Le pouvoir super-érotique des aisselles ni rasées ni désodorisées








C'est visuel, c'est olfactif, c'est gustatif. Pour certains une "aromathérapie", alors que d'autres y restent insensibles ou réagissent avec dégoût. Des études en imagerie cérébrale auraient décelé l'effet discret de phéromones, particulièrement chez des personnes LGBT, déclenchant des réactions physiologiques, parfois même émotionnelles. Résultat d'autant plus étonnant que, selon les chercheurs, les gènes des récepteurs aux phéromones -- qui fonctionnent si naturellement chez les animaux -- seraient altérés chez la femme et l'homme. Encore un domaine où nous sommes moins bien outillés que la majorité des êtres vivants qui peuplent la Terre. Cela ne devrait pas nous empêcher d'être bestialement excités par un mec qui manifeste ainsi sa compatibilité avec notre propre libido.

André
























samedi 21 octobre 2017

Des piranhas sont lâchés dans une pompe à fric, vont-ils se venger ?




Le Musée olympique -- vitrine du très corrompu Comité international olympique -- attire des touristes du monde entier à Lausanne, au bord du lac Léman (Lake Geneva, Switzerland). Un zoo aquatique va lui faire concurrence. Aquatis, le "plus grand aquarium-vivarium d'Europe", ouvre ses portes au public aujourd'hui samedi -- en l'absence d'une partie des 10'000 pensionnaires annoncés. C'est un peu comme si la Philarmonie de l'Elbe, à Hambourg, avait été inaugurée en présence de ses invités, dans la salle de concerts, sans que l'orchestre ne soit présent le 11 janvier dernier. On attendait ce jour depuis 7 ans...







À Aquatis aujourd'hui, le public découvrira plusieurs aquariums et vivariums vides ou presque, ainsi que des animaux pas encore acclimatés qui se cachent et des ouvriers attelés aux finitions. Tout cela sous la direction d'un groupe qui a cessé d'investir dans des établissements pour personnes en fin de vie [dits "résidences médicalisées"] afin de se développer dans l'hôtellerie et le thermalisme humain. On verra si sa nouvelle pompe à fric, le thermalisme bestial, répondra à ses attentes...








Voici les raisons de mon ton persifleur. Aujourd'hui, on n'a plus besoin de mettre des animaux en prison pour les voir de près. Des documentaires remarquables nous permettent de connaître leur vie et de découvrir leur forme d'intelligence. Ces films ne sont plus bidonnés comme au temps de Disney et Cousteau. Et la présence d'une équipe de tournage discrète les dérange moins que le défilé des visiteurs qui collent leur nez et leurs doigts contre l'aquarium. Mais surtout, la sensibilité humaine a changé vis-à-vis de nos colocataires sur cette planète.






Lorsque j'étais enfant, le zoo du cirque suisse présentait "des indigènes", un groupe de femmes et d'hommes venus d'Afrique. Une autre année, des liliputiens -- gens de très petite taille au corps proportionné dont on ne parle plus aujourd'hui. Ils disaient "la bonne aventure". J'ai aussi vu un gorille mélancolique assis toute la journée derrière une vitre, dans une roulotte étroite. En 1964, la girafe célibataire qui faisait du gringue à son gardien. Les fauves aussi, qui tournaient nerveusement dans leurs cages en attendant la représentation et le saut à travers le cercle de flammes. Même les éléphants ne sont plus du voyage; c'est heureux, et pourtant ils me manquent.






L'animal artiste de spectacle, l'animal élevé dans des conditions de servitude pour nous repaître de sa chair: les êtres humains y consentent de moins en moins. Aussi parce que ces traitements mettent l'équilibre de la planète en danger. En ce qui me concerne, la prise de conscience est venue graduellement. Par l'information. Par un changement intérieur graduel venant d'une perception plus claire de la vie autour de moi et des messages non verbaux qui s'échangent naturellement entre tous les éléments vivants. Si les arbres communiquent entre eux de différentes manières -- comme on le découvre actuellement -- ils nous transmettent aussi des messages et reçoivent les nôtres. Alors, combien plus les animaux, chacun selon les moyens que lui ont offert l'évolution des espèces !

André