dimanche 26 février 2023

Comment la méditation augmente le taux de votre testostérone





En 2014 j'ai découvert -- alors que je ne l'avais pas cherché -- un moyen d'augmenter ma charge de testostérone sans médicament ni produit dopant, Lors de mon contrôle médical annuel, le dosage sanguin de ma testo s'était révélé nettement plus élevé que l'année précédente. De 19 nmol/L, valeur honorable pour un septuagénaire, il avait passé à 26,8 nmol/L. À ce rythme, j'allais retrouver ma prime jeunesse avant d'atteindre les 80 ans. J'ai demandé une explication au médecin. Bof, il ne savait pas. En tant que mec cela aurait pu l'intéresser. J'ai cherché ailleurs. Et l'année suivante le dosage a encore progressé.






Au cours d'un rêve, j'ai vu les têtes du Dalaï Lama (un an de plus que moi) et de son traducteur français Matthieu Ricard, moine bouddhiste, docteur en génétique cellulaire et auteur de nombreux ouvrages, notamment sur la méditation. Ces deux saints hommes avaient un sourire très viril. Sur Google, j'ai aligné deux termes qui n'ont pas souvent couché ensemble: testostérone et méditation. La réponse est venue par l'entremise d'un site de bodybuilding consacré aux mâles qui suent en faisant gonfler leur musculature sans avoir recours à des produits dangereux pour leur santé. Leur recette: nourriture équilibrée, protéines végétales et animales, peu d'alcool et de café, pas de cigarette, nuits de sommeil complet et... méditation quotidienne.




Par d'autres lectures, j'ai compris qu'il s'était produit deux changements déterminants depuis l'année précédente. 1) J'avais pris l'habitude de méditer selon ma propre recette, suivant l'inspiration du moment. 2) Cette pratique avait entraîné une nouvelle manière de m'alimenter, plus proche du végane. Et j'avais maigri de six kilos en six mois, ce qui avait réduit la masse graisseuse de mon bide... Au final: la méditation = réduction du stress + réduction du poids = moins d'estradiol dans le sang, ce qui fait remonter la production de testo.





J'ai eu l'occasion de m'exercer au sein de plusieurs groupes. Alors que j'étudiais la médiumnité, chacune de nos sessions commençait par une méditation. C'était une expérience fantastique car les 25 participant/e/s étaient profondément engagé/e/s. La réussite des exercices de la journée en dépendait. Durant ces 20 minutes de concentration silencieuse on sentait qu'une voûte de quiétude et de bien-être unissait notre équipe. Ce que j'ai aussi éprouvé dans des groupes de tantra en Allemagne. Puis j'ai participé aux sessions de méditation proposées par l'association LGBTIQ+ Vogay active dans le canton de Vaud (Suisse). Actuellement, ces rencontres ont lieu à 19h le premier jeudi du mois, à Lausanne. Les rencontres sont limitées à une douzaine des personnes, c'est pourquoi on s'inscrit à:
 
meditation@vogay.ch


La production des spermatozoïdes dans les testicules commence au cours de la puberté. Comptez plus de deux mois pour produire un spermatozoïde; mais rassurez-vous: vos précieuses en mettent des millions en fabrication chaque jour, si j'ai bien compris le topo. Un vieux couillon comme moi qui bénéficie encore d'un bon dosage (à mon âge on devrait se satisfaire d'un maximum de 9 nmol/L) ne va pas forcément devenir un désaxé sexuel. Le bénéfice est de pouvoir encore bander et juter, mais surtout d'avoir l'esprit clair, combatif, et de pratiquer un sport -- ce qui fait encore monter le dosage.

On peut méditer en contemplant son corps.

Quelques suggestions pour gérer votre vie hormonale. Lorsque c'est possible, offrez-vous un orgasme le matin au lever, lorsque votre taux de testo est au maximum. Ce faisant, vous épuiserez moins vos réserves que le soir. La vision de photos et de vidéos franchement explicites fait monter votre dosage. La présence de votre compagnon encore plus. Et l'effet demeure durant quelques heures. Une abstinence de deux à trois semaines fait également remonter les statistiques. Voilà à quoi mène la méditation, un truc qui pourtant fait si peur aux mecs qu'ils préfèrent s'en moquer.

André























dimanche 19 février 2023

Les poils jouent un grand rôle muet dans notre vie, de la tête aux pieds





Qu'est-ce qui change le plus dans le physique d'un petit gars durant l'adolescence ? La longueur de sa bite, le volume des couilles et des muscles, la pilosité des jambes, des bras et aisselles, enfin le chemin que parcourent les poils du sexe jusqu'à la poitrine en même temps qu'entre les jambes. Et parfois jusqu'au dos... Beaucoup plus tard, le même individu verra son ventre gonfler, sa chevelure se déplacer; et la seule croissance qu'il pourra encore observer sera hors des oreilles et des narines.






Quant à la barbe, elle sera sa grande fierté lorsqu'elle commencera à pousser. Puis, suivant les coutumes, la religion, les saisons, les modes et son propre caprice, le gars la laissera pousser. Sinon il  se soumettra à la tyrannie quotidienne du rasoir. Actuellement en Occident, la prévalence de la pilosité virile est une simple affaire de choix. On peut la laisser pousser et même arborer un chignon.




Par rapport au passé, la présence en un même lieu de l'eau chaude, du savon, de l'électricité et d'une douche a rendu la tonte aisée. Anciennement seuls les hommes appartenant aux classes sociales privilégiées pouvaient faire entretenir une coupe de grand style, sinon un menton glabre. Quant à la moustache et aux rouflaquettes, elles étaient chargées de toute une histoire plus ou moins érotique, voire idéalisées en tant que fétiches, ce qui n'est presque plus le cas aujourd'hui étant donné leur familiarité. Et puisque l'on peut tout se permettre, priver le corps entier de tous ses poils n'est pas une excentricité.






Le crâne nu est bien accepté et tellement plus naturel que les postiches. Et les aisselles ? C'est à bien plaire, comme les poils qui guignent hors de la chemise entrouverte en nous titillant... Oui, les aisselles, le dessous de nos ailes sont au cœur d'un fétichisme qui met en valeur l'odeur très personnelle qui s'en dégage. Pour les uns c'est une senteur sexuellement stimulante alors que d'autres la trouvent répugnante. Lorsque l'émanation est discrète, elle diffuse néanmoins un message important pour la personne qui s'approche et se sent attirée. Ainsi sont nées de grandes amours sur une piste où l'on avait dansé corps contre corps.

André










































dimanche 12 février 2023

Oui : des femmes aussi agressent sexuellement les petits garçons !





La semaine dernière j'ai découvert, sur une chaîne de TV allemande, que des femmes adultes commettent aussi des agressions sexuelles sur de petits garçons. Le gars interviewé, Michael Reh, né à Dortmund il y a 61 ans, déclarait que sa tante l'avait violé pour la première fois alors qu'il avait 4 ans et que ses parents l'avaient remis à la garde de cette femme. Et cela a duré jusqu'à sa douzième année. "On m'a souvent demandé pourquoi je n'avais rien dit. C'est une telle agression pour l'âme et le corps d'un enfant qu'il n'y comprend rien et ne saurait l'expliquer." Dans son cas, il y avait en plus la menace de l'adulte qu'elle le tuerait si il en parlait. Elle ajoutait: "Même si tu le racontes, personne ne te croira."



Les gars auxquels il a expliqué plus tard ce qu'il avait subi s'étonnaient: "Mais t'étais pas la victime puisque tu la baisais !" Un môme de 4 ans qu'on oblige à sucer le sexe d'une adulte et auquel on enfile des trucs dans l'anus ? On peut comprendre que les jeunes victimes restent muettes, de peur de n'être pas prises au sérieux. C'est pourquoi ces actes criminels sont si rarement rapportés à la police. Les petits souffrent d'un terrible traumatisme, d'autant plus lourd que les coupables font en général partie du cercle familial ou d'amis proches.




Certaines scènes de ce qui a été infligé au petit Michael reviennent à la mémoire de l'adulte aujourd'hui photographe et écrivain installé aux États-Unis. Maintenant, comme à l'époque, il se dissocie pour ne pas ressentir la douleur ni la honte. Ces souffrances seraient trop envahissantes, trop violentes. Elles lui reviennent lorsqu'il en parle devant les médias. Néanmoins il le fait parce qu'il ressent une immense sympathie envers le gamin qu'il était. "À l'époque j'ai souffert de dépression et cessé de manger. Alors on m'a interné durant des semaines dans une institution spéciale. Et cela a amplifié mon sentiment que j'étais coupable de ce qui m'arrivait. C'était ma faute, alors on se débarrassait de moi."




Depuis, Michael Reh a appris que son père avait été victime, comme lui, d'agressions sexuelles venant d'une femme. "À son époque c'était encore plus tabou, surtout dans une famille profondément catholique. Néanmoins, cela n'explique pas que mon père ait toléré ce qui m'est arrivé. Car il le savait et ma mère aussi ! Mais j'imagine qu'il l'a refoulé parce que c'était tellement horrible et menaçant, aussi pour lui. La honte et l'ignominie étaient probablement si invincibles qu'il a sacrifié son fils pour survivre. Et moi, à l'époque, j'ai pensé que si mes parents me confiaient à ma tante, c'était normal dans une famille."




Après des études à Hambourg et Paris, Michael Reh s'est installé à New York où il s'est imposé comme photographe de mode et de publicité. En tant que gay, il a publié du nu masculin dans divers magazines et calendriers. Soutenue par le Gouvernement Allemand, son exposition intitulée Traffic détaille les dangers de la drogue. Elle a été présentée dans plusieurs pays. Reh est aussi écrivain. Son prochain livre paraîtra le 17 avril. Intitulé Die neun Gebote – Wie man sexuellen Missbrauch überlebt: Ein Leitfaden für Überlebende, deren Familien und Freunde, ce bouquin décrit son histoire d'abus sexuel et montre comment on peut sortir de cette épreuve. En 2020 Reh avait publié le roman Katharsis. Drama einer Familie, l'histoire d'un photographe à succès dont le frère jumeau a commis un double crime au sein même de leur famille.






Lorsque Michael Reh a voulu porter son affaire devant la justice, le délai de prescription était de dix ans. Donc c'était beaucoup trop tard. Et il fallait présenter au moins un témoin ! Comment la justice peut-elle être aussi injuste ? Le taux des agressions sexuelles commises par des femmes s’établit à environ 5 % de toutes les infractions de ce type. L'an dernier, à un journaliste qui lui demandait comment il se définissait: queer, homosexuel ou être humain ? il a répondu: "Aujourd'hui, je me considère comme une personne normale. Bien sûr, en tant que gay j'aime les hommes et cela a toujours été une part importante de ma vie. Néanmoins l'essentiel est de s'accepter et d'accepter les autres. Ce qui n'est pas toujours facile, même dans notre société occidentale. Voilà: l'intégration au lieu de la séparation demeure ma priorité."

 André