Deux sujets dans cette page: 1) l'analyse de l'état des sols qui nous nourrissent avec l'aide de slips et 2) la méthode permettant de nous libérer des stress qui nous paralysent.
Des chercheurs de l'Université de Zurich et d'Agroscope, centre rattaché
à l'Office suisse de l'agriculture, sont en train d'analyser deux
milliers de slips en coton bio qui avaient été enterrés dans le pays au
mois d'avril dernier. Ils avaient été confiés à des agriculteurs et des
jardiniers amateurs et ont été déterrés récemment. Le but est de
mener une étude des sols, donc de l'état actuel de ces cache-couilles
malmenés !
Plus
la décomposition du slip sera avancée, plus les organismes vivants dans
le sol auront été actifs. Telle est l'hypothèse
qu'il s'agit de vérifier. Des agriculteurs enterraient déjà leurs
calecifes usés et dilatés comme indicateurs de la fertilité des sols, mais la
méthode n'avait pas encore été vérifiée par des
scientifiques. Comme on le sait, les théoriciens planqués dans leurs
bureaux ne font pas confiance aux travailleurs qui bénéficient d'une
longue expérience.
Dans les sols humides qui grouillent de vers de terre, de
cloportes, de bactéries, de champignons, d'acariens et d'autres
micro-organismes, le caleçon est presque
entièrement dévoré après deux mois sous terre. Il ne reste plus que
l'élastique. En plus du slip décomposé, les participants à l'étude ont remis un échantillon de leur sol qui va contribuer à l'analyse.
L'Agroscope ne communique pas si le fait de revêtir un slip grouillant
de vers est considéré comme une perversion sexuelle ou l'une des nouvelles manifestations contemporaines du grand retour à notre Mère la Terre.
André
Changeons de sujet. Dans cette vidéo, Eric Remacle expose comment
activer notre nerf vague afin de neutraliser le stress dit invisible,
celui dont nous n'avons généralement pas conscience. Diplômé en psychologie
appliquée et hypnothérapeute,
auteur de livres, Eric Remacle enseigne la maîtrise du stress et comment
cultiver notre bonheur intérieur.
Je ne suis pas un fanatique du foot professionnel (soccer),
néanmoins j'admire certaines aptitudes de ces sportifs qui enflamment
les foules ou les déçoivent au point de les
pousser à picoler et bâfrer encore plus. Parlons d'abord de leur capacité à voir venir le ballon, même dans leur dos, et à réagir
instantanément pour l'expédier plus loin. Durant tout leur entraînement ils développent ce flair, cette intuition,
cette vision à 360 degrés qui participe à la fascination du jeu et à sa
rapidité. En fait, tout le monde peut développer cette
capacité. Oui: voir venir l'idée et, au lieu de la
retourner dans un sens puis l'autre, en perdant un temps précieux, la
faire avancer dans la bonne direction, droit dans le but.
Si le désir de développer votre intuition vous chatouille, je vous
propose de suivre le bref exposé de Laurent Gounelle sur Youtube: /www.youtube.com/watch?v=lUBLX_lHO18
puis de trouver d'autres exposés sur le même sujet grâce aux algoritmes
que votre recherche aura déclenchés. Dans les ateliers de
développement personnel que j'ai suivis, j'ai pu développer mon intuition au point de
décrire avec précision une photo que je n'avais jamais vue, et dont on
ne m'avait pas parlé, mais qui était essentielle dans le message que je
devais apporter à son possesseur. Ou pré-voir, six mois à
l'avance, la fin d'une relation amoureuse d'un camarade, mais sans
le lui dire pour ne pas gâcher son bonheur. L'intuition vous permet
aussi de vous adresser à un inconnu croisé dans la rue juste au moment
où il a besoin que quelqu'un l'écoute.
J'admire la camaraderie physique que ces footballeurs
professionnels entretiennent publiquement entre eux. Je ne sais pas ce
qui se passe dans leurs vestiaires, mais sur le terrain, les corps à
corps lorsqu'un but est marqué, les embrassades, les amoncellements des
uns sur les autres sont extraordinaires, inimaginables ailleurs. Aucune
partie de leurs corps n'est taboue, ils se pelotent comme des gamins et
ne semblent pas craindre qu'on les traite de pédés... Au fond de leur être, la plupart des mâles aimeraient pouvoir se permettre une telle intimité corporelle avec leurs potes sans que cela ne les engage sexuellement. Nous avons tous besoin de chaleur dans nos moments de flottement, de transfusion d'énergie virile, d'échanges de caresses, de tapes dans le dos ou sur les fesses.
Ce qui nous amène à une sphère honteuse du football commercial. Non pas
la sphère des organisations mafieuses qui contrôlent ce secteur, ni celle des écarts
monstrueux entre les salaires des privilégiés et ceux des tâcherons, ni
celle de la maltraitance et de la violence exercées par les managers et les coachs. Non, il s'agit ici de
l'homophobie qui domine le milieu. Ces hétéros qui se
tripotent comme des tapettes sur le terrain ne supportent pas l'idée de
compter des gays dans leur équipe. Alors qu'il y en a. Ce sont des
mecs aussi qualifiés, aussi solides et virils que leurs camarades, et sans
intention de défoncer leurs anus vierges sous la douche.
C'est là que l'on mesure l'inculture et l'insensibilité du milieu dont
les membres se sont uniquement consacrés à leur sport dès l'adolescence.
Ceux qui les forment et les instruisent sont pour la plupart également
dépourvus d'éducation et de connaissances puisqu'ils ont grandi dans le
même terreau. Le footballeur français Ouissem Belgacem a renoncé
prématurément à sa carrière parce qu'il ne supportait plus de vivre dans
le placard. Son livre Adieu ma honte révèle pourquoi
il a choisi de sacrifier sa carrière et comment il soutient les jeunes
hommes qui se trouvent dans la même situation.
"La beauté est dans les yeux de celle ou celui qui regarde," Beauty is in the eye of the beholder est
une expression commune qui peut se comprendre de diverses manières.
Soit: "Tous les goûts sont dans la nature." Soit, comme l'aurait déclaré
Confucius (mais je ne me souviens pas de l'avoir rencontré dans une vie
précédente): "Chaque être vivant et chaque chose a sa beauté, mais il
faut savoir l'apprécier." Soit: "Tu trouves cet appartement splendide,
pour moi ça fait nouveau riche."
"On existe à travers le regard des autres" aurait dit Roland Barthes; je
ne l'ai pas rencontré non plus. C'est une expérience commune pour
beaucoup de LGBT+: il y a des gens qui vous apprécient tant qu'ils ne
connaissent pas votre orientation amoureuse; puis ils vous rejettent.
Leur regard a changé, mais pas vous. Enfant, grâce ou à cause de mon
éducation religieuse, j'étais suivi partout, jour et nuit, par le regard
de Dieu. À la cave près des pots de confiture, comme en ville si je
m'arrêtais trop longtemps devant les photos de films affichées en
vitrine des cinémas. Aujourd'hui, Dieu est détrôné par les portables.
Ils vous espionnent jour et nuit.
J'avais pris l'habitude de négocier avec Lui et cela marchait puisque
mes parents ne se rendaient pas compte que je puisais quelques sous dans
le porte-monnaie du ménage pour me rendre en cachette au cinéma. Les
films, selon eux, détournaient l'attention des enfants de leurs devoirs
scolaires et religieux. Puisqu'on parle de cinoche, regardez le couple
ci-dessous. La photo date de l'époque où Georgina Chapman était encore
la compagne légitime du producteur hollywoodien Harvey Weinstein. Dans
leur cas, il me semble que la beauté du mec réside dans sa fortune.
Le couple Weinstein.
En 2017, l'actrice italienne Asia Argento a publié dans un journal
américain la liste de 93 femmes qui lui auraient révélé avoir été
abusées, voire agressées par Weinstein. Et 14 d'entre elles avaient
précisé qu'il s'agissait d'un viol. En 2020, le producteur a été
condamné à 23 ans de prison. On est en pleine révolution opérée par les
courageuses et non moins courageux activistes du mouvement #MeToo.
Ceux d'entre nous qui jouissons d'un emploi fixe critiquons facilement
ces jeunes artistes -- femmes et hommes -- qui se frottent d'un peu trop
près à des producteurs, des directeurs de théâtre ou des metteurs en
scène. Mais nous n'avons probablement pas eu à choisir entre un travail temporaire ou crever de faim...
Prenons la carrière d'Asia Argento, mannequin, actrice, chanteuse et
réalisatrice dont la carrière cinématographique a débuté à l'âge de 9
ans. Née dans une famille d'artistes, elle a travaillé en Italie, en
France et aux États-Unis. A été fiancée ou mariée entre autres à des
acteurs et chanteurs de ces différents pays et a aussi déclaré être
bisexuelle. Après une pipe non consentie -- néanmoins accomplie -- au bénéfice de Weinstein en
1997 sur la Côte d'Azur, elle se sent obligée de poursuivre de temps en
temps des relations avec lui durant cinq ans pour éviter
qu'il ne casse sa carrière. Elle accuse également un autre
réalisateur d'agression sexuelles.
Devenue activiste de #MeToo, elle est -- elle aussi -- dénoncée
pour abus sur un jeune musicien de 17 ans en 2013. Elle nie et finit par
l'admettre devant les preuves, comme les abuseurs mâles... Anthony
Bourdain, le compagnon d'Asia Argento verse un dédommagement de
380 000 dollars au jeune homme. Le même Bourdain se suicide en 2018
après avoir appris la relation de l'actrice avec un journaliste
français. Les saltimbanques du cinéma, de la chanson et aussi du sport
-- ces pantins manipulés -- existent à travers le regard des autres, ces
regards aiguisés par les médias. Où la beauté naturelle et l'amitié se
trouvent-elles ? En tous cas pas dans votre smartphone.
André
Comme une pierre que l’on jette Like a stone which is thrownDans l’eau vive d’un ruisseauInto the white water of a creekEt qui laisse derrière elleAnd leaves behindDes milliers de ronds dans l’eau,Thousands of circles in the water...Tu fais tourner de ton nomWith your name you turnTous les moulins de mon cœur.All the windmills of my heart.
Musique du film "L'affaire Thomas Crown", "The windmills of your mind" a rapporté au compositeur français l'Oscar de la meilleure chanson originale en 1969. Au piano, Michel Legrand interprète ici l'adaptation française signée Eddy Marnay, accompagné par François Zanotti à la batterie et Jean-Yves Petiot à la contrebasse, sur le plateau de Spécial Cinéma, le 19 avril 1976.