mardi 29 juin 2021

Des slips analysent le sol -- Un exercice calme notre stress caché





Deux sujets dans cette page: 1) l'analyse de l'état des sols qui nous nourrissent avec l'aide de slips et 2) la méthode permettant de nous libérer des stress qui nous paralysent.











Des chercheurs de l'Université de Zurich et d'Agroscope, centre rattaché à l'Office suisse de l'agriculture, sont en train d'analyser deux milliers de slips en coton bio qui avaient été enterrés dans le pays au mois d'avril dernier. Ils avaient été confiés à des agriculteurs et des jardiniers amateurs et ont été déterrés récemment. Le but est de mener une étude des sols, donc de l'état actuel de ces cache-couilles malmenés !


Plus la décomposition du slip sera avancée, plus les organismes vivants dans le sol auront été actifs. Telle est l'hypothèse qu'il s'agit de vérifier. Des agriculteurs enterraient déjà leurs calecifes usés et dilatés comme indicateurs de la fertilité des sols, mais la méthode n'avait pas encore été vérifiée par des scientifiques. Comme on le sait, les théoriciens planqués dans leurs bureaux ne font pas confiance aux travailleurs qui bénéficient d'une longue expérience.




Dans les sols humides qui grouillent de vers de terre, de cloportes, de bactéries, de champignons, d'acariens et d'autres micro-organismes, le caleçon est presque entièrement dévoré après deux mois sous terre. Il ne reste plus que l'élastique. En plus du slip décomposé, les participants à l'étude ont remis un échantillon de leur sol qui va contribuer à l'analyse. L'Agroscope ne communique  pas si le fait de revêtir un slip grouillant de vers est considéré comme une perversion sexuelle ou l'une des nouvelles manifestations contemporaines du grand retour à notre Mère la Terre.

André


















Changeons de sujet. Dans cette vidéo, Eric Remacle expose comment activer notre nerf vague afin de neutraliser le stress dit invisible, celui dont nous n'avons généralement pas conscience. Diplômé en psychologie appliquée et hypnothérapeute, auteur de livres, Eric Remacle enseigne la maîtrise du stress et comment cultiver notre bonheur intérieur.

















mardi 22 juin 2021

Champions de l'homophobie, les footballeurs se pelotent en public












Je ne suis pas un fanatique du foot professionnel (soccer), néanmoins j'admire certaines aptitudes de ces sportifs qui enflamment les foules ou les déçoivent au point de les pousser à picoler et bâfrer encore plus. Parlons d'abord de leur capacité à voir venir le ballon, même dans leur dos, et à réagir instantanément pour l'expédier plus loin. Durant tout leur entraînement ils développent ce flair, cette intuition, cette vision à 360 degrés qui participe à la fascination du jeu et à sa rapidité. En fait, tout le monde peut développer cette capacité. Oui: voir venir l'idée et, au lieu de la retourner dans un sens puis l'autre, en perdant un temps précieux, la faire avancer dans la bonne direction, droit dans le but.






Si le désir de développer votre intuition vous chatouille, je vous propose de suivre le bref exposé de Laurent Gounelle sur Youtube:   /www.youtube.com/watch?v=lUBLX_lHO18  puis de trouver d'autres exposés sur le même sujet grâce aux algoritmes que votre recherche aura déclenchés. Dans les ateliers de développement personnel que j'ai suivis, j'ai pu développer mon intuition au point de décrire avec précision une photo que je n'avais jamais vue, et dont on ne m'avait pas parlé, mais qui était essentielle dans le message que je devais apporter à son possesseur. Ou pré-voir, six mois à l'avance, la fin d'une relation amoureuse d'un camarade, mais sans le lui dire pour ne pas gâcher son bonheur. L'intuition vous permet aussi de vous adresser à un inconnu croisé dans la rue juste au moment où il a besoin que quelqu'un l'écoute.




J'admire la camaraderie physique que ces footballeurs professionnels entretiennent publiquement entre eux. Je ne sais pas ce qui se passe dans leurs vestiaires, mais sur le terrain, les corps à corps lorsqu'un but est marqué, les embrassades, les amoncellements des uns sur les autres sont extraordinaires, inimaginables ailleurs. Aucune partie de leurs corps n'est taboue, ils se pelotent comme des gamins et ne semblent pas craindre qu'on les traite de pédés... Au fond de leur être, la plupart des mâles aimeraient pouvoir se permettre une telle intimité corporelle avec leurs potes sans que cela ne les engage sexuellement. Nous avons tous besoin de chaleur dans nos moments de flottement, de transfusion d'énergie virile, d'échanges de caresses, de tapes dans le dos ou sur les fesses.




Ce qui nous amène à une sphère honteuse du football commercial. Non pas la sphère des organisations mafieuses qui contrôlent ce secteur, ni celle des écarts monstrueux entre les salaires des privilégiés et ceux des tâcherons, ni celle de la maltraitance et de la violence exercées par les managers et les coachs. Non, il s'agit ici de l'homophobie qui domine le milieu. Ces hétéros qui se tripotent comme des tapettes sur le terrain ne supportent pas l'idée de compter des gays dans leur équipe. Alors qu'il y en a. Ce sont des mecs aussi qualifiés, aussi solides et virils que leurs camarades, et sans intention de défoncer leurs anus vierges sous la douche.






C'est là que l'on mesure l'inculture et l'insensibilité du milieu dont les membres se sont uniquement consacrés à leur sport dès l'adolescence. Ceux qui les forment et les instruisent sont pour la plupart également dépourvus d'éducation et de connaissances puisqu'ils ont grandi dans le même terreau. Le footballeur français Ouissem Belgacem a renoncé prématurément à sa carrière parce qu'il ne supportait plus de vivre dans le placard. Son livre Adieu ma honte révèle pourquoi il a choisi de sacrifier sa carrière et comment il soutient les jeunes hommes qui se trouvent dans la même situation. 

André




























mardi 15 juin 2021

La beauté d'un gars réside-t-elle dans les yeux de qui le regarde ?





"La beauté est dans les yeux de celle ou celui qui regarde," Beauty is in the eye of the beholder est une expression commune qui peut se comprendre de diverses manières. Soit: "Tous les goûts sont dans la nature." Soit, comme l'aurait déclaré Confucius (mais je ne me souviens pas de l'avoir rencontré dans une vie précédente): "Chaque être vivant et chaque chose a sa beauté, mais il faut savoir l'apprécier."  Soit: "Tu trouves cet appartement splendide, pour moi ça fait nouveau riche."






"On existe à travers le regard des autres" aurait dit Roland Barthes; je ne l'ai pas rencontré non plus. C'est une expérience commune pour beaucoup de LGBT+: il y a des gens qui vous apprécient tant qu'ils ne connaissent pas votre orientation amoureuse; puis ils vous rejettent. Leur regard a changé, mais pas vous. Enfant, grâce ou à cause de mon éducation religieuse, j'étais suivi partout, jour et nuit, par le regard de Dieu. À la cave près des pots de confiture, comme en ville si je m'arrêtais trop longtemps devant les photos de films affichées en vitrine des cinémas. Aujourd'hui, Dieu est détrôné par les portables. Ils vous espionnent jour et nuit.




J'avais pris l'habitude de négocier avec Lui et cela marchait puisque mes parents ne se rendaient pas compte que je puisais quelques sous dans le porte-monnaie du ménage pour me rendre en cachette au cinéma. Les films, selon eux, détournaient l'attention des enfants de leurs devoirs scolaires et religieux. Puisqu'on parle de cinoche, regardez le couple ci-dessous. La photo date de l'époque où Georgina Chapman était encore la compagne légitime du producteur hollywoodien Harvey Weinstein. Dans leur cas, il me semble que la beauté du mec réside dans sa fortune.

Le couple Weinstein.

En 2017, l'actrice italienne Asia Argento a publié dans un journal américain la liste de 93 femmes qui lui auraient révélé avoir été abusées, voire agressées par Weinstein. Et 14 d'entre elles avaient précisé qu'il s'agissait d'un viol. En 2020, le producteur a été condamné à 23 ans de prison. On est en pleine révolution opérée par les courageuses et non moins courageux activistes du mouvement #MeToo. Ceux d'entre nous qui jouissons d'un emploi fixe critiquons facilement ces jeunes artistes -- femmes et hommes -- qui se frottent d'un peu trop près à des producteurs, des directeurs de théâtre ou des metteurs en scène. Mais nous n'avons probablement pas eu à choisir entre un travail temporaire ou crever de faim...






Prenons la carrière d'Asia Argento, mannequin, actrice, chanteuse et réalisatrice dont la carrière cinématographique a débuté à l'âge de 9 ans. Née dans une famille d'artistes, elle a travaillé en Italie, en France et aux États-Unis. A été fiancée ou mariée entre autres à des acteurs et chanteurs de ces différents pays et a aussi déclaré être bisexuelle. Après une pipe non consentie -- néanmoins accomplie --  au bénéfice de Weinstein en 1997 sur la Côte d'Azur, elle se sent obligée de poursuivre de temps en temps des relations avec lui durant cinq ans pour éviter qu'il ne casse sa carrière. Elle accuse également un autre réalisateur d'agression sexuelles.

 




Devenue activiste de #MeToo, elle est -- elle aussi -- dénoncée pour abus sur un jeune musicien de 17 ans en 2013. Elle nie et finit par l'admettre devant les preuves, comme les abuseurs mâles... Anthony Bourdain, le compagnon d'Asia Argento verse un dédommagement de 380 000 dollars au jeune homme. Le même Bourdain se suicide en 2018 après avoir appris la relation de l'actrice avec un journaliste français. Les saltimbanques du cinéma, de la chanson et aussi du sport -- ces pantins manipulés -- existent à travers le regard des autres, ces regards aiguisés par les médias. Où la beauté naturelle et l'amitié se trouvent-elles ? En tous cas pas dans votre smartphone.

André




























Comme une pierre que l’on jette  Like a stone which is thrown Dans l’eau vive d’un ruisseau Into the white water of a creek Et qui laisse derrière elle And leaves behind Des milliers de ronds dans l’eau, Thousands of circles in the water... Tu fais tourner de ton nom With your name you turn Tous les moulins de mon cœur. All the windmills of my heart.

Musique du film "L'affaire Thomas Crown", "The windmills of your mind" a rapporté au compositeur français l'Oscar de la meilleure chanson originale en 1969. Au piano, Michel Legrand interprète ici l'adaptation française signée Eddy Marnay, accompagné par François Zanotti à la batterie et Jean-Yves Petiot à la contrebasse, sur le plateau de Spécial Cinéma, le 19 avril 1976.