samedi 30 novembre 2019

Patrick Pottier -- le potier sculpteur -- déculotte ses modèles mâles


"Suck me."

(Non ce n'est pas lui le sculpteur.)

"C’est en façonnant l’argile, matière vivante et sensuelle, déclare le potier sculpteur français Patrick Pottier, que je tente de mettre à nu les pleurs, les souffrances, les ambiguïtés, les sentiments poussés à leur paroxysme, sans préjugés. L'émotion, la beauté et la sexualité sont liées. Chez moi, sans bien percevoir pourquoi, le travail de l'argile résulte d'une pulsion, d'une envie irrésistible, d'un désir fantasmatique de donner vie, de transmettre un message. Pétrir, modeler sont des sensations primaires qui préfigurent probablement le soulagement d’une douleur morale." (pottierpatrick.com)


Son art, c'est un coming out exprimé par ses mains.

Traduire la fragilité et la vigueur du mâle qui s'expose.






"La vanité."


"Hommage à Ai Wei Wei."


"La blessure."


"La blessure."







"L'oppression."


"La tyrannie des sentiments."

"Point culminant."

"Étreinte."


"Va te faire foutre !"

"Ma nature profonde."


"Le trophée."



"Le baiser du..."

"...papillon."


"La vague."






Je suis en vacances. Les commentaires que vous enregistrez seront publiés dès mon retour,
le 6 décembre.

mercredi 20 novembre 2019

Masturbation, éjaculation, injaculation : plaisirs à portée de main




Sujet de discussions sans fin: la masturbation avant un gros effort sportif ou intellectuel est-elle déconseillée ou au contraire stimulante ? Il fut une époque où cette pratique était strictement contre-indiquée. Maintenant c'est à l'individu d'en juger d'après sa propre expérience. Tel gars se met en train pour la journée en profitant de son érection matinale, alors qu'un autre ne peut y songer tant cela l'affaiblirait, pense-t-il. Mais aujourd'hui on peut en débattre sans rougir.





Des athlètes sont convaincus qu'ils vont se dépasser s'ils ont déchargé peu avant l'épreuve. Des conférenciers et des politiciens estiment qu'il sont plus concentrés sur le sujet à traiter après une rapide vidange. Le moyen terme consiste à se palucher pour faire monter la tension tout en évitant d'éjaculer. On profite ainsi de la diffusion des hormones stimulée par l'excitation sans passer par la période de récupération.



Les artistes de l'éjaculation rétrograde, de la rétention du sperme, pratiquent une technique qui leur permet de jouir de l'orgasme sans écoulement. Ils prétendent qu'ils conservent ainsi l'énergie de la semence dans leur corps. Il faut un certain temps et de la volonté pour maîtriser la méthode de l'orgasme sec en contrôlant les contractions et choisissant de lâcher la crème plus rarement. (Mais attention, frères hétéros, le coup sec peut quand même laisser couler quelques goûtes; la capote s'impose !)











La technique de l'injaculation est aussi millénaire que le Taoïsme ou l'Ancien testament. Selon les Chinois, l'énergie physique, mentale et spirituelle d'un mâle dépend du contrôle qu'il exerce sur sa tige de jade. Pour conserver la semence avant qu'elle ne se répande, il faut appuyer trois doigts sur le périnée (entre le trouduc et les roupettes). L'un des avantages de la méthode est que le gars ne se met pas à ronfler après son premier orgasme et qu'il est immédiatement prêt à renouveler la montée du plaisir. C'est ainsi qu'il devient l'égal des femmes ! Plus la rétention aura duré, plus le jet final sera foudroyant et puissant. Et s'il se retient totalement cela prolongera sa vie.


Les lecteurs superficiels de la Torah (les cinq premiers livres de l'Ancien testament) font remonter l'invention du péché masturbatoire à Onân. Selon la coutume proche-orientale, ce mec était chargé de baiser la veuve de son frère pour lui susciter une descendance. Genèse 38 versets 8 et 9 décrit la scène: "Quand Onân approcha la femme de son frère Er, il détruisit sa semence en la répandant à terre pour ne pas l'offrir à son frère." Il détestait Er et ne voulait pas que les fruits de son jus portent le nom d'un autre. C'est en se fondant sur cette histoire que les Églises condamnent l'onanisme depuis des millénaires. Car Dieu punit Onân de mort.



On peut imaginer que dans le monde fanatique de l'Ancien testament -- comme aussi dans celui de l'Islam naissant -- les mâles ont appliqué les recettes taoïstes qui leur venaient de l'Extrême Orient. D'abord pour le contrôle des naissances; car si les épouses et les servantes avaient enfanté sans limites, les ressources nourricières auraient manqué. Ensuite lorsqu'ils voulaient se fricoter seuls ou entre mecs. Sous le regard de ce Dieu qui voyait tout, ils pouvaient imaginer que le péché d'onanisme était moins grave si la branlette se terminait à sec; pas comme Onân qui avait gaspillé la purée... Dans quel paradis nous vivons aujourd'hui où la masturbation est encouragée pour prévenir un cancer de la prostate !

André


















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