lundi 5 janvier 2009
Les chroniques de la guerre sainte perpétuelle
Mardi 30 décembre, un soldat israélien couvert du taleth, le châle de prière, se recueille le matin dans une aire de déploiement près de la frontière de Gaza. Est-il en train de louer Dieu? Prie-t-il pour l'anéantissement de l'ennemi ou pour sauver sa peau? Demande-t-il pardon d'être obligé de participer à cette opération, invoque-t-il la paix sur ces deux peuples en folie menés à l'affrontement par des partis qui visent les prochaines élections?
Dans le deuxième Livre des Chroniques (ancien testament) au chapitre 20 on lit:
Josaphat se tint devant le parvis neuf et s'écria: "Yahvé, Dieu de nos pères, [...] dans ta main sont la force et la puissance, qui pourrait te résister? Ce pays, n'est-ce pas toi, notre Dieu, qui l'as enlevé à ses habitants? Ne l'as-tu pas donné à la race d'Abraham que tu aimeras éternellement?" [...]
Au milieu de l'assemblée, Yahziel parla: "[...] Ne craignez pas, ne vous troublez pas devant cette foule immense; cette guerre n'est pas la vôtre, c'est celle de Dieu. Demain vous mènerez l'assaut. [...]
Au départ, devant les guerriers, il plaça les chantres de Yahvé qui le louaient, vêtus d'ornements sacrés, en disant: "Bénissez Yahvé, éternel en sa loyauté." Alors Yahvé tendit un piège aux Ammonites [...]. Et ils furent vaincus. [...]
Il est un point d'où l'on aperçoit le désert. Quand ils l'atteignirent, les Judéens firent face à la population: il y avait un tas de cadavres à terre, aucun survivant. [...] Et le pillage des cadavres commença.
Cité par Ulysse
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire