lundi 5 janvier 2009

Les chroniques de la guerre sainte perpétuelle


M
ardi 30 décembre, un soldat israélien couvert du taleth, le châle de prière, se recueille le matin dans une aire de déploiement près de la frontière de Gaza. Est-il en train de louer Dieu? Prie-t-il pour l'anéantissement de l'ennemi ou pour sauver sa peau? Demande-t-il pardon d'être obligé de participer à cette opération, invoque-t-il la paix sur ces deux peuples en folie menés à l'affrontement par des partis qui visent les prochaines élections?


Photo: David Silverman/Getty

Dans le deuxième Livre des Chroniques (ancien testament) au chapitre 20 on lit:

Josaphat se tint devant le parvis neuf et s'écria: "Yahvé, Dieu de nos pères, [...] dans ta main sont la force et la puissance, qui pourrait te résister? Ce pays, n'est-ce pas toi, notre Dieu, qui l'as enlevé à ses habitants? Ne l'as-tu pas donné à la race d'Abraham que tu aimeras éternellement?" [...]

Au milieu de l'assemblée, Yahziel parla: "[...] Ne craignez pas, ne vous troublez pas devant cette foule immense; cette guerre n'est pas la vôtre, c'est celle de Dieu. Demain vous mènerez l'assaut. [...]

Au départ, devant les guerriers, il plaça les chantres de Yahvé qui le louaient, vêtus d'ornements sacrés, en disant: "Bénissez Yahvé, éternel en sa loyauté." Alors Yahvé tendit un piège aux Ammonites [...]. Et ils furent vaincus. [...]

Il est un point d'où l'on aperçoit le désert. Quand ils l'atteignirent, les Judéens firent face à la population: il y avait un tas de cadavres à terre, aucun survivant. [...] Et le pillage des cadavres commença.

Cité par Ulysse

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