La nudité masculine collective était parfaitement acceptée aux États-Unis durant la première moitié du siècle dernier, partout où des hommes se retrouvaient pour pratiquer la natation. Les piscines des Y.M.C.A. -- les Associations de jeunes hommes chrétiens (de 7 à 77) -- la rendaient obligatoire pour éviter de boucher les filtres et canalisations avec des fibres textiles.
En revanche, la photo dite artistique de nus masculins créait une gêne: le corps mâle n'étant pas supposé attirer les regards, à part l'admiration sportive envers une musculature développée.
Mais les jeunes ouvriers et soldats aux corps bien foutus savaient qu'ils pouvaient gagner quelques sous en posant pour des photographes intéressés. Ces derniers les recrutaient dans les salles de gym, les bars, les casernes et les ports.La diffusion des photos par des canaux discrets permettait aux modèles de se faire connaître, soit dans le milieu du culturisme naissant, soit dans celui des services sexuels. Ou les deux. (Beaucoup de bodybuilders devenus célèbres, voire acteurs ou autre, ont pu s'entraîner à plein temps grâce à la générosité de parrains; certains même ont été pris en charge par une marraine. Le succès venant, ils les ont abandonnés pour se refaire une virginité.)
Ce qui revient à dire que la plupart des modèles -- qui offraient et offrent encore leur chair aux regards concupiscents de la minorité sexuelle -- appartiennent à la majorité; mais ils sont heureux de voir leurs durs efforts d'entraînement récompensés. Le narcissisme et l'exhibitionnisme inhérents à leur orientation sportive étaient et sont ainsi satisfaits.André
2 commentaires:
BONJOUR !!!!!
Et oui me revoilà et comme tu fais parti de mes amis blogueur, je tenais à te prévenir .
Amitié et plus même . . .
Finalement de notre jour les dieux du stade sont joue dans le même registre
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