mardi 31 juillet 2012

Ah ! si nous pouvions encore faire ces bêtises de gamins, avec joie



Deux missionnaires mormons vêtus comme des pingouins passent de pavillon en pavillon pour apporter la bonne parole à cette petite ville française très païenne. Ils sonnent à une porte et un jeune garçon d'environ dix ans ouvre. Il est vêtu du slip en dentelle et du soutien-gorge de sa mère, tient une cigarette allumée dans la main gauche et un verre de rosé dans l'autre. Les jeunes mormons ne bronchent pas d'un cil et remercient intérieurement le Seigneur de les avoir conduits dans un foyer dysfonctionnel. Ils demandent poliment dans leur soyeux accent ricain: "Bonjour jeune homme, est-ce que tes parents sont à la maison?" Le petit gars les fixe, incrédule: "Non mais, vous êtes pas un peu fêlés?"


















4 commentaires:

Anonyme a dit…

Bonjour André,

merci pour ce sourire qu'en ces temps, depuis un moment mausssades (crise de l'euro, des délocalisations, de la Syrie, des espoirs des printemps arabes, jaunis comme feuilles d'automne, j'en passe et des meilleurs...) vous nous amenez...C'est frais comme un poème de Prévert (avant que les institutions n'en fassent du plomb panthéonisé).

Avez vous vu ce film américain très tonique (j'ai oublié le titre), sur une maison de rencontres tous genres et nombre confondus, qui s'achève par un clin d'oeil d'un personnage disant grosso modo (je cite de mémoire) :"Bush va être réélu, il ne vous reste, pour survivre, qu'à partouzer, comme en 68.... mais avec l'espoir en moins" !

Bien cordialement

frenchanonymous

willycat a dit…

Vous écoutez Village People ?

keyouest a dit…

malgré mon age ,je suis encore adolescent et les conneries sexe j'accumule :-))

André a dit…

Si c'est à moi que s'adresse Willy The Cat: oui j'écoutais Village People et cela me faisait marrer parce que la population américaine ignorait que les auberges de la Young Men's Christian Association étaient de gays lupanars. Je l'ai expérimenté plusieurs fois à Londres, New York, Montréal, Los Angeles et même Hollywood dans les années '60. J'utilise rarement l'expression de "bon vieux temps", mais là elle se justifie, car cela se passait dans un monde autrement très collet monté. In the Navy aussi a révélé ce qui se passait couramment en haute mer dans la marine militaire, même parmi les gars qui ne se considéraient pas comme homos s'ils étaient "actifs".