Dans sa chorégraphie de L'Après-midi d'un faune, Thierry Malandain offre une relecture -- qui me plaît -- du célèbre ballet chorégraphié et interprété à l'origine par Nijinsky, puis repris par tant d'autres, dont Nureyev. Les nymphes, le déguisement du faune et les décors d'époque ont disparu. Demeure Christophe Roméro qui nous fait vivre son histoire. Ils sont rares les interprètes mâles de ballet capables de ressentir de l'amour envers leur partenaire, surtout féminine... au moins le temps d'un spectacle. Ici (selon mon interprétation) l'amant de Roméro est absent et c'est le drap tiré de la boîte à mouchoirs qui le représente. Comme dans la chorégraphie initiale où une nymphe laisse tomber son voile en s'enfuyant, tissu qui la représente alors dans l'acte d'adoration du faune sur son rocher, le drap (peut-être aussi son odeur) illumine le souvenir du danseur qui finit par plonger dedans.
André
2 commentaires:
oh top ce qui sont beau ses hommes et superbe posture
quel bonheur!!! merci!!!
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