Bonsoir Fréquemment je visite votre site très intéressant et instructif. Merci pour le plaisir qui me procure. je vous souhaite une excellente année 2017. Cordialement. Patric.
Je reste fasciné par les magnifiques noir/blanc de ces photos auxquelles je n'avais, hélas, pas accès dans ma jeunesse...
Ceci dit... je ne sais pas quels sont tes souvenirs d'armée, mon cher André, si tu en as. Pour moi, il y a quelques unes de tes photos qui ont comme un arrière-goût de rance et qui sont bien loin d'évoquer l'éternelle "fraternité" du nu masculin. J'y retrouverais encore même comme un relent d'humiliation subie et de honte vécue...
Mais bon, j'essaierai de me souvenir plutôt de ces moment d'authentique complicité tel que ce bivouac dans la neige où je partageai, durant une semaine, la tente du beau "Rizzo", un vigoureux grenadier tessinois qui trouvait que les nuits étaient décidément trop froides et humides pour que nous restions chacun seul dans notre sac de couchage... ...en toute simplicité et vraie fraternité, celles-là.
Merci Patric de tes voeux. Je te souhaite de faire de belles découvertes durant cette année, malgré tout ce qui semble négatif actuellement.
Philippe ! Oui, ces temps de guerre étaient durs, humiliants, dangereux et souvent mortels. Les gars étaient traités comme de la chair à canon et n'étaient pas partis volontairement au carnage. Mais durant les heures où ils ne se trouvaient pas au front, le lien fraternel entre eux était d'autant plus précieux puisque personne ne savait quel copain manquerait à l'appel le lendemain. De plus, la nudité effaçait momentanément l'uniforme, chacun redevenait un individu. C'est ce que je ressens, que j'imagine puisque ma seule guerre s'est déroulée sous l'habit du militant gay, puis du combattant contre le sida.
5 commentaires:
un vintage très interessant!
très belle photos
Bonsoir
Fréquemment je visite votre site très intéressant et instructif.
Merci pour le plaisir qui me procure.
je vous souhaite une excellente année 2017.
Cordialement.
Patric.
Je reste fasciné par les magnifiques noir/blanc de ces photos auxquelles je n'avais, hélas, pas accès dans ma jeunesse...
Ceci dit... je ne sais pas quels sont tes souvenirs d'armée, mon cher André, si tu en as.
Pour moi, il y a quelques unes de tes photos qui ont comme un arrière-goût de rance et qui sont bien loin d'évoquer l'éternelle "fraternité" du nu masculin.
J'y retrouverais encore même comme un relent d'humiliation subie et de honte vécue...
Mais bon, j'essaierai de me souvenir plutôt de ces moment d'authentique complicité tel que ce bivouac dans la neige où je partageai, durant une semaine, la tente du beau "Rizzo", un vigoureux grenadier tessinois qui trouvait que les nuits étaient décidément trop froides et humides pour que nous restions chacun seul dans notre sac de couchage...
...en toute simplicité et vraie fraternité, celles-là.
Merci Patric de tes voeux. Je te souhaite de faire de belles découvertes durant cette année, malgré tout ce qui semble négatif actuellement.
Philippe !
Oui, ces temps de guerre étaient durs, humiliants, dangereux et souvent mortels. Les gars étaient traités comme de la chair à canon et n'étaient pas partis volontairement au carnage. Mais durant les heures où ils ne se trouvaient pas au front, le lien fraternel entre eux était d'autant plus précieux puisque personne ne savait quel copain manquerait à l'appel le lendemain. De plus, la nudité effaçait momentanément l'uniforme, chacun redevenait un individu. C'est ce que je ressens, que j'imagine puisque ma seule guerre s'est déroulée sous l'habit du militant gay, puis du combattant contre le sida.
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