Lundi dernier, peu avant minuit, ma ville a été noyée sous une trombe de grêle et d'eau durant une dizaine de minutes. Une violence jamais égalée de mémoire de Lausannois; c'est un record suisse. Des torrents dévalaient les rues de notre cité pentue, emportant boues et branches d'arbres, soulevant les grilles d'égouts. Le lendemain, les parcs publics étaient fermés pour permettre aux bûcherons d'évacuer les troncs déracinés et les branches cassées. Les dégâts s'élèvent à environ cinq millions de francs (un peu plus en dollars, un peu moins en euros). Dans un jardin voisin, un vieux pommier était couché, déraciné. C'est triste, une mort d'arbre. Mon plaqueminier (arbre à kakis) a bien résisté, mais ses branches supérieures sont complètement ébouriffées. Le figuier n'a pas bronché et le buisson de kiwis a conservé sa souplesse. J'ai appliqué des pansements à la douzaine de plants de tomates, partout où les tiges n'étaient pas complètement cassées et j'ai pu les redresser. Ce sont des variétés anciennes de toutes les couleurs dont je partage la récolte avec mes voisins. -- André
samedi 16 juin 2018
Le dur labeur des bûcherons après une violente tornade sur la ville
Lundi dernier, peu avant minuit, ma ville a été noyée sous une trombe de grêle et d'eau durant une dizaine de minutes. Une violence jamais égalée de mémoire de Lausannois; c'est un record suisse. Des torrents dévalaient les rues de notre cité pentue, emportant boues et branches d'arbres, soulevant les grilles d'égouts. Le lendemain, les parcs publics étaient fermés pour permettre aux bûcherons d'évacuer les troncs déracinés et les branches cassées. Les dégâts s'élèvent à environ cinq millions de francs (un peu plus en dollars, un peu moins en euros). Dans un jardin voisin, un vieux pommier était couché, déraciné. C'est triste, une mort d'arbre. Mon plaqueminier (arbre à kakis) a bien résisté, mais ses branches supérieures sont complètement ébouriffées. Le figuier n'a pas bronché et le buisson de kiwis a conservé sa souplesse. J'ai appliqué des pansements à la douzaine de plants de tomates, partout où les tiges n'étaient pas complètement cassées et j'ai pu les redresser. Ce sont des variétés anciennes de toutes les couleurs dont je partage la récolte avec mes voisins. -- André
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3 commentaires:
Bizarrement les ouvriers français ne sont musclés comme sur les photos, à de rares exceptions.
J'ai toujours eu un petit faible pour les bûcherons.
Bon rétablissement à tes tomates.
belles imeges et souvenirs émouvants!
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